- Qualité de construction et de l'optique
- Belle image, précise avec un beau relief
- Upscaling 4K en 2D et 3D exceptionnel
- Affichage stéréoscopique sans effet fantôme
- Belle colorimétrie une fois calibrée
- Luminosité et contraste puissants
- Compensation de mouvement très efficace
- Grandes facilités d'installation
- Pas de Color Management System, ni d'ISF
- Affichage 4K natif moins performant qu'un l'Upscaling 4K
- Pas de compensation de mouvement en 4K natif
- Pas d'affichage supérieur à 24 Hz en 4K natif
- Pas de compatibilité 3D en 4K natif
- Filtres de netteté un peu trop agressifs
- Télécommande qui réagit très mal en mode 3D
- Pas de connecteur DVI‑D, ni de DisplayPort, ni de HDbaseT
Avec ce test du vidéoprojecteur Sony VPL‑VW1000ES, nous ouvrons un nouveau chapitre dans le divertissement à domicile, celui de la définition 4K. Et pour vous proposer un banc d'essai le plus complet possible, sur ce domaine inexploré pour nous aussi, les rédactions d'AVCesar.com et de HDfever.fr ont mis leurs connaissances en commun. Comme vous allez le découvrir plus avant dans notre compte rendu, outre la faible disponibilité de sources vidéo 4K, le challenge fut de disposer d'un lecteur 4K. Devant la carence actuelle de ce genre de platine, nous avons entrepris de configurer un PC Home Cinéma (HTPC) basé sur une toute nouvelle carte graphique compatible 4K, la Radeon HD7970. Dans le même temps, nous avons récupéré une poignée de vidéos 4K, comme Sintel, premier film d'animation libre de droit proposé en 4K, et des fichiers au format Y4M. Malheureusement, notre HTPC a eu bien du mal à lire ces derniers par manque de ressource CPU.
Bien sûr, comme pour tous nos tests de vidéoprojecteurs, celui‑ci a été réalisé au sein d'une salle dédiée de plus de 50 m² avec murs noirs et un écran de 3 m de base (une taille que nous jugeons minimum pour commencer à apprécier le gain de définition proposé par le projection 4K). Une partie de l'équipe à même profité d'un voyage au Japon il y quelques jours, à Tokyo, fief du constructeur japonais, pour en savoir plus sur cette révolution visuelle qu'est le‑4K, et obtenir quelques informations complémentaires.
Premier diffuseur du genre proposé au grand public, ce vidéoprojecteur imposant, doté d'une superbe qualité de construction (à la finition peu banale…) et d'une optique ARC‑F (All Range Crisp Focus) énorme, permet d'afficher une du Quad HD (3 840 x 2 160 pixels) grâce à sa matrice de résolution 4K native (4 096 x 2 160 pixels). Et si le vidéoprojecteur Sony VPL‑VW1000ES apparaît clairement en avance sur son temps ‑à l'heure actuelle, aucun contenu 4K n'est encore proposé et, au moment de notre test, aucun support officiel n'est encore dévoilé (Blu-Ray 4K ?)‑ Sony propose une Upscaling 4K permettant une mise à l'échelle d'un Blu‑Ray 2D, et même 3D, à la définition Quad HD. Cet Upscaling est associé à un traitement vidéo de très haute volée, le Reality Creation Pro. Et, vous allez le découvrir, les résultats obtenus s'avèrent fabuleux avec de bons réglages !
Avant d'entrer dans le vif du sujet et détailler par le menu les capacités du Sony VPL‑VW1000ES, voici rapidement brossé le portrait de la bête : contraste dynamique annoncé à 1 000 000:1, luminosité de 2 000 lumens et support des espaces couleurs DCI, Adobe RVB, Rec.709 (le DCI est l'espace de couleur utilisé en 4K). Ce vidéoprojecteur propose aussi de grandes facilités d'installation avec un zoom, une mise au point et un Lens Shift entièrement motorisés. De nombreux outils pour calibrer l'image sont disponibles : réglage de l'échelle de gris (RVB et polarisation des couleurs primaires), plusieurs températures de couleur prédéfinies (et certaines réglables), plusieurs espaces de couleurs et plusieurs gamma déjà paramétrés. En revanche, pas de CMS (Color Management System) pour aller plus loin. Et même si le diagramme CIE mesuré est assez proche de la référence en la matière, nous aurions souhaité intervenir sur les teintes, saturations et luminosités des couleurs primaires et secondaires. Cela dit, la colorimétrie s'avère juste avec un signal 1 080p et via Upscaling Quad HD. Mais elle est imparfaite avec une source 4K native. Regrettable à ce prix. Dommage également, en 4K natif, certains manques sont notables : pas de 3D, pas de compensation de mouvement, certains procédés vidéo inopérants…
Vous allez néanmoins découvrir au cours de ce (très !) long test, que ce vidéoprojecteur très prometteur nous a offert du très grand spectacle. On a par exemple profiter d'une 3D via Upscaling 4K absolument magnifique, puissante, immersive et pratiquement dénuée d'effet fantôme. Et plus généralement, sur une image 2D, le traitement Reality Creation, associé à la qualité indéniable de la matrice 4K, offre une image d'une netteté incroyable, du relief et beaucoup de profondeur de champs. Et surtout, une image très dynamique et extrêmement naturelle (à notre grand étonnement). Du très grand art !
- référence Sony VPL-VW1000ES
- type SXRD
- résolution native totale 4 096 x 2 160 pixels
- standard Ultra HD + 4K
- luminosité 2 000 lumens
- contraste 1 000 000
- iris dynamique
- lampe UHP, 330 W, 2 500 h
- modèle fond de salle
- lens shift horizontal (piloté) et vertical (piloté)
- zoom 2,1x (piloté)
- mise au point pilotée
- connectique 2 entrées HDMI (v 1.4), 1 entrée YUV (RCA), 1 entrée Data (Sub-D15), 1 port Ethernet, 1 port RS-2322 sortie Trigger, compatibilité RVB vidéo via Sub-D15
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24), 3D (dessus/dessous, frame packing), conversion 2D/3D
- usage CEC, xvYCC, Deep Color, 16/9, zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), télécommande rétroéclairée
- réglage température de couleur (paramétrable en RVB), balance des blancs (RVB), réglage de gamma (préréglable), renforcement des noirs (dynamique), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60, en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60, 3D, en Ultra HD (2 160p/24
- bruit 20
- consommation 460 W(0,4 W en veille)
- dimensions l. 520 x h. 200 x p. 640mm
- poids 20kg
Warning: Undefined array key "CMPG" in /var/www/vhosts/avcesar.com/httpdocs/includes/sections/tech/specsManager/videoprojecteur.php on line 296
Le projecteur Sony VPL‑VW1000ES ne souffre, à l'heure actuelle, d'aucune concurrence. Mais ça ne saurait tarder… JVC propose déjà des vidéoprojecteurs avec un semblant d'Upscaling 4K par wodulation, néanmoins très intéressant. Cependant, les modèles concernés, JVC DLA‑X70R et JVC DLA‑X90R n'acceptent pas le signal 4K en entrée, et ne permettent pas d'afficher du 4K natif.
- référence Sony VPL-VW1000ES
- type SXRD
- résolution native totale 4 096 x 2 160 pixels
- standard Ultra HD + 4K
- luminosité 2 000 lumens
- contraste 1 000 000
- iris dynamique
- lampe UHP, 330 W, 2 500 h
- modèle fond de salle
- lens shift horizontal (piloté) et vertical (piloté)
- zoom 2,1x (piloté)
- mise au point pilotée
- connectique 2 entrées HDMI (v 1.4), 1 entrée YUV (RCA), 1 entrée Data (Sub-D15), 1 port Ethernet, 1 port RS-2322 sortie Trigger, compatibilité RVB vidéo via Sub-D15
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24), 3D (dessus/dessous, frame packing), conversion 2D/3D
- usage CEC, xvYCC, Deep Color, 16/9, zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), télécommande rétroéclairée
- réglage température de couleur (paramétrable en RVB), balance des blancs (RVB), réglage de gamma (préréglable), renforcement des noirs (dynamique), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60, en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60, 3D, en Ultra HD (2 160p/24
- bruit 20
- consommation 460 W(0,4 W en veille)
- dimensions l. 520 x h. 200 x p. 640mm
- poids 20kg
Warning: Undefined array key "CMPG" in /var/www/vhosts/avcesar.com/httpdocs/includes/sections/tech/specsManager/videoprojecteur.php on line 296
Après avoir fait le tour de ce projecteur Sony VPL-VW1000ES (sachant qu'il reste de nombreuses questions sans réponses, mais ce n'est que le début… Nous comptons bien torturer de nouveau la bête après d'éventuelles mises à jour), une chose est sûre : la vidéoprojection 4K s'annonce particulièrement excitante, intéressante et pleine d'avenir. Nous avons été particulièrement surpris de la qualité de l'Upscaling 4K et du travail du traitement Reality Creation ‑en général‑ sur un signal 1 080p. Il offre un réel gain de qualité, plus de relief, plus de précision et surtout il parvient à conserver une image naturelle, sans artefact, et c'est bien là le plus important. Certes, certains passages s'avèrent plus délicats à traiter que d'autres, surtout dans les arrière‑plans, mais ça reste rare. Une déception persiste, l'impossibilité de désactiver entièrement le filtre Resolution tout en conservant l'Upscaling.
La qualité générale est excellente, avec un contraste intra‑image très puissant, une image dynamique, un piqué sublime et une sensation 3D naturelle très prononcée avec une superbe profondeur de champ. La compensation de mouvement lorsqu'elle est disponible est tout simplement parfaite. Elle offre une fluidité naturelle, sans trop en faire, et n'affiche aucun artefact de mouvements. La colorimétrie est de très bonne facture, il est d'ailleurs possible de faire bon nombre de réglages pour l'optimiser. Mais l'un des plus gros regrets reste tout de même l'absence de CMS (Color Management System) ou de certification ISF. Sur un vidéoprojecteur à ce prix, c'est plutôt étonnant.
Les outils proposés pour faciliter l'installation de Sony VPL‑VW1000ES sont, eux aussi, parfaits. Lens Shift, mise au point et zoom motorisés, mémoires de zoom, zoom 2.35, 1.85, étirement verticalement V‑Strech), inversement de l'image, modes Lampe haut et bas, réglage auto 1/10ème de pixel prêt), tout y est ou presque. En effet, la possibilité de retailler l'image dans la matrice aurait pu être intéressante pour l'afficher sans faire appel au zoom, sans bandes noires.
La 3D est exceptionnelle, quasiment exempte d'effet fantôme (Ghosting). Elle est fluide avec un compensation de mouvement (MotionFlow) fonctionnelle, et surtout elle profite de l'Upscaling 4K pour une image en relief nette, précise, belle et très réaliste. Malheureusement, au chapitre des reproches, les verres polarisés des lunettes ont tendance à assombrir l'image, la télécommande ne fonctionne pratiquement plus en mode stéréoscopique (perturbée par les interférences IR de l'émetteur), et la 3D en affichage 4K natif est impossible. La conversion 3D est plutôt bonne, même si elle reste un gadget à nos yeux, offrant une 3D surfaite, un semblant d'effet de profondeur et aucun relief. Nous regrettons également une mauvaise gestion de l'affichage Dessus‑dessous et l'absence de gestion des vidéos côte à côte. C'est même difficilement compréhensible alors que les chaînes TV 3D diffusent avec le procédé côte à côte. De même, quasiment toutes les vidéos 3D sont proposées ou encodées dans ce format. On ne trouve pas non plus de réglage de parallaxe. Mais un réglage de la luminosité en 3D en plus de mode Lampe haut est accessible, comme le dosage de la profondeur lors d'une conversion 2D/3D seulement (pas avec le Blu‑Ray).
Enfin, l'affichage 4K natif perd trop d'option et de fonctions en cours. Sans compensation de mouvement, sans possibilité d'afficher de la 3D, sans possibilité d'afficher un signal autre que 24 Hz et sans la présence de certains traitements d'image, le résultat reste un peu en retrait face au spectacle d'un Upscaling 4K. En l'état, il faut projeter sur un écran vraiment (très !) grand pour trouver un avantage à choisir le 4K natif plutôt que l'Upscaling 4K. Cela dit, avec le peu de tests réalisés en affichage 4K natif, il est difficile d'être formel. Les tests d'affichages de mires en pixel mapping 1:1, ou 2 pixels pour 1 ont été convaincants. Et même si la qualité de la matrice est sûrement loin de celle proposée par les vidéoprojecteurs 4K Sony Professional, elle reste d'excellente facture. Il faut ajouter que de nombreuses mises à jour seront sûrement proposées par Sony. Ces premiers résultats doivent donc être considérés comme très encourageants.
Dernier point, le vidéoprojecteur Sony VPL‑VW1000ES s'avère un peu trop cher. À moins de 15 000 €, ça serait déjà plus intéressant, et parfait aux alentours des 10 000 euros ! C'est le lot d'un produit élitiste en avance sur son temps...