- Un bon écran très lumineux
- Une bonne autonomie
- Un excellent lecteur vidéo
- Des prestations premium, parfois haut de gamme
- Un processeur amélioré, mais toujours poussif
- Suppression du stabilisateur optique
- Une lumière pas toujours bien gérée en photo
- Un prix devenu un peu trop élevé
En 2016, Samsung présentait ce qui allait devenir le meilleur rapport qualité‑prix jamais proposé dans son catalogue de smartphone : le Galaxy A5 (cliquez pour tout savoir sur ce terminal). Alors que le premier Galaxy A5 n’était qu’un smartphone milieu de gamme quelconque et un peu cher, le Galaxy A5 millésime 2016 s’est avéré une version low‑cost du Galaxy S6, rien que cela. Bien sûr, le design était plus grossier. Bien sûr, le package technique était loin de rivaliser avec le porte‑étendard de la marque, même si huit mois se sont écoulés entre la sortie du S6 et celle du A5 (2016). Et pourtant, ce dernier disposait enfin d’une plate‑forme capable de rivaliser avec tous ceux qui souhaitaient en découdre sur le milieu de gamme, comme Huawei, LG ou Sony.
Processeur Octo Core Exynos 7880
Un an plus tard, le Galaxy A5 (2016) est remplacé par le Galaxy A5 millésime 2017. Un smartphone qui reprend la recette qui a fonctionné l’an passé, mais qui, de fait, est moins surprenante, puisque nous avons eu tout le temps d’en apprécier les arguments. Évidemment, quelques améliorations ont été apportées à la fiche technique. Et le design a évolué, empruntant davantage de caractéristiques physiques au Galaxy S7 qu’au Galaxy S6. Ce qui, dans l’absolu, améliore la recette. Le chipset devient un Exynos (fabrication maison). Et plus précisément le 7880, avec huit cœurs cadencés à 1,9 gigahertz. La mémoire Ram et le stockage sont augmentés, passant respectivement à 3 Go et 32 Go (pour les plus gourmands, un emplacement pour carte mémoire de 256 Go maximum est prévu). La batterie gagne 3,3% de capacité supplémentaire pour atteindre 3 000 mAh.
APN et Webcam 16 Mpxls
L’équipement photo est également renforcé avec un capteur 16 Mpxls accompagné d’une optique ouvrant à f/1,9 et autofocus à mesure de contraste. Curieusement, il perd son stabilisateur optique. À l’avant, même chose : capteur 16 Mpxls et optique avec ouverture f/1,9. Nous sommes loin de la webcam 5 Mpxls de 2016. Précision, les deux équipements sont capables de filmer jusqu’en 1 080p. Ne soyez pas étonné que ces capteurs ne filment qu’en Full HD, alors que le Galaxy S8 filme en Ultra HD avec un capteur 12 mégapixels. Il s’agit d’une limitation du chipset.
Certification IP68
Côté ergonomie, le mobile conserve un châssis métallique (qui couvre aussi les tranches) et du verre Gorilla Glass 4 sur les deux faces. Cependant, comme le Galaxy S7, le verre du dos est incurvé et celui à l’avant est surélevé (façon 2,5D), offrant une prise en main plus moderne. Cette courbure arrière a deux conséquences : le bloc photo ne dépasse désormais plus de la coque et le mobile est légèrement plus large (0,4 mm de plus). Notez également que, à l’instar du Galaxy S7, le Galaxy A5 2017 est étanche (certification IP68), ce qui n’était pas le cas de leurs prédécesseurs respectifs. Enfin, dernier détail intéressant : le positionnement du haut‑parleur, toujours mono, est déporté sur la tranche droite.
Paiement Samsung Pay au programme
Il n’y a évidemment pas que des nouveautés dans ce produit. L’écran, Super Amoled est reconduit dans sa taille et sa définition : 5,2’’ (13,2 cm) et 1 080p. Nous verrons dans la dernière partie de ce test que cette dalle réserve quelques bonnes surprises. La connectivité reste très étendue, avec un port NFC de série, et moderne (Bluetooth en version 4.2 ou Wi‑Fi ac Dual Band, par exemple). Un lecteur d’empreinte digitale est présent en façade. Le support du système de paiement Samsung Pay est de retour. Et nous retrouvons Android en version 6.0. Logiquement le Galaxy A5 2017 passera sous Nougat avant la fin de l’année. Dommage qu’il n’y soit pas au lancement.
- référence Samsung Galaxy A5
- type Smartphone
- écran 5,2
- résolution 1 080 x 1 920 px
- stockage 32 Go
- caméra 16 Mpixels
- batterie 3 000 mAh
- RAM 3 000, processeur vidéo dédié Go
- processeur Samsung Exynos 7880 (ARM, 1,9 Ghz, 8 cœurs, 3 000 Mo RAM)
- écran OLED (tactile capacitif, 1 080 x 1 920 pixels)
- stockage 32 Go
- caméra 16 Mpixels
- selfie caméra 16 Mpixels
- réseau 4G, Wi-Fi b/g/n, Bluetooth 4.2 + EDR, NFC
- connectique sortie audio, port USB Host et OTG, lecteur de carte MicroSD
- compatibilité MP3, WMA, AAC, Flac, résolution maximum Full HD (1080 lignes), Divx (via app. tiers), WMV, Mpeg2 (via app. tiers), Mpeg4 (via app. tiers)
- fonctions magasin d'applications universel, UPnP (via app. tiers), tuner (FM), PAL 50 Hz, NTSC 60 Hz
- finition noir, bleu, rose, or
- dimensions l. 146,1 x h. 71,4 x p. 7,9mm
- poids 157kg
Le Galaxy A5 nouveau est positionné au prix de 429 € prix public conseillé, hors subvention si vous contractez un abonnement auprès d’un opérateur. Un prix plus élevé de 20 € par rapport au Galaxy A5 2016 lors de son lancement. Cette augmentation de prix se justifie naturellement, par l’ensemble des améliorations apportées. Cependant, si le Galaxy A5 de l’an dernier se révélait être une excellente surprise commerciale, son successeur souffre d’une forte évolution tarifaire de la concurrence sur le segment milieu de gamme premium, qui s’étend de 350 € à 500 euros. Désormais, le niveau des prestations des terminaux naviguant dans cette tranche de prix est au moins équivalent. Les performances techniques sont au moins égales (et souvent meilleures). Et le prix est potentiellement inférieur.
Le Galaxy A5 (2017) a deux types de concurrents. Ceux qui ont le même positionnement tarifaire et ceux qui ont le même positionnement marketing. Commençons par ceux qui sont vendus entre 400 € et 450 euros (toujours hors subvention opérateur). Nous éliminons de notre équation les anciens vaisseaux amiraux dont le prix a considérablement diminué (comme le Galaxy S5 de 2014). Citons le Xperia X de Sony, le Honor 8 de Huawei, le Xperia XA1 Ultra de Sony, le HTC U Play, le ZenFone 3 ZE552KL d’Asus, le Moto Z de Motorola, l’Idol 4S d’Alcatel ou encore le Meizu Pro 6. Parmi eux, certains mobiles seront rapidement remplacés (comme le ZenFone ou l’Idol), à l’heure où nous écrivons ces lignes. Mais ils sont tous au moins aussi performants que le Galaxy A5 (2017). Et la majorité l’est bien plus.
Deuxième typologie de concurrents : ceux qui ont le même positionnement marketing. Ce sont ceux qui jouent la carte de l’ergonomie et du design, mais qui n’ont pas forcément la plus puissante des plates‑formes. Nous retrouvons dans cette catégorie le U20 (299 €) et le Pro 6 (329 €) de Meizu, le Honor 6X (249 €), le Nova (379 €) et le P8 Lite (modèle 2017 à 249 €) de Huawei, le Xperia XA1 de Sony (299 €), le HTC U Play (449 €), l’iPhone SE d’Apple (479 €, cliquez pour découvrir le test complet du produit par la rédaction d'AVCesar.com) ou encore le Wiko U Feel (249 €). La majorité de ces produits sont moins chers. Certains sont moins performants (mais moins chers), mais d’autres le sont beaucoup plus, comme l’iPhone SE. La comparaison vous paraît peut‑être obscure. Cependant, leur cible est la même.
- référence Samsung Galaxy A5
- type Smartphone
- écran 5,2
- résolution 1 080 x 1 920 px
- stockage 32 Go
- caméra 16 Mpixels
- batterie 3 000 mAh
- RAM 3 000, processeur vidéo dédié Go
- processeur Samsung Exynos 7880 (ARM, 1,9 Ghz, 8 cœurs, 3 000 Mo RAM)
- écran OLED (tactile capacitif, 1 080 x 1 920 pixels)
- stockage 32 Go
- caméra 16 Mpixels
- selfie caméra 16 Mpixels
- réseau 4G, Wi-Fi b/g/n, Bluetooth 4.2 + EDR, NFC
- connectique sortie audio, port USB Host et OTG, lecteur de carte MicroSD
- compatibilité MP3, WMA, AAC, Flac, résolution maximum Full HD (1080 lignes), Divx (via app. tiers), WMV, Mpeg2 (via app. tiers), Mpeg4 (via app. tiers)
- fonctions magasin d'applications universel, UPnP (via app. tiers), tuner (FM), PAL 50 Hz, NTSC 60 Hz
- finition noir, bleu, rose, or
- dimensions l. 146,1 x h. 71,4 x p. 7,9mm
- poids 157kg
Dans l’absolu, le Galaxy A5 (2017) est un bon, un très bon smartphone. Nous avons beaucoup apprécié son prédécesseur. Et cette version 2017 lui est au moins égale en tout point, sinon supérieure. Côté design d’abord : la dalle de verre 2,5D et la coque minérale incurvée offre une prise en main non seulement plus naturelle, mais aussi plus affirmée. Le fait que le mobile soit un peu plus épais joue également en sa faveur. En outre, il est étanche, et c’est très rare en milieu de gamme. Côté performance : si le chipset Exynos 7880 manque un peu puissance (même si le bilan est nettement meilleur que l’année précédente), il offre aussi une très bonne autonomie au téléphone. Les huit processeurs ne sont pas gourmands, loin de là. Ce qui convient parfaitement si vous n’êtes pas spécialement joueur. Car le jeu vidéo, surtout les réalisations qualitatives, comme Vainglory par exemple, n’est clairement pas l’usage où il peut briller.
Qualités vidéo indéniables
Côté multimédia, deux bons points : l’écran et l’excellent lecteur vidéo. D’abord l’écran. La dalle Super Amoled, présentée ici, est théoriquement la même que celle du Galaxy A5 de 2016. Cependant, les couleurs sont mieux respectées (moins vibrantes) et la luminosité maximale est plus importante, assurant une meilleure lisibilité en plein jour. Le contraste est évidemment infini. Les angles de vision sont bien ouverts, ce qui n’est pas toujours le cas avec l’Amoled. La résolution est supérieure à 400 pixels par pouce, assurant du piqué. Côté lecteur vidéo, il s’agit du moteur de rendu typique de la surcouche de Samsung. Ce moteur, accessible via la Galerie, l’Explorateur de fichiers ou via une icône dédiée (en téléchargeant l’application Samsung Vidéo), offre une très grande compatibilité.
Prestations sonores en hausse
Nous apprécions également certaines initiatives prises par Samsung dans la ligne 2017 des Galaxy A. C’est notamment le cas de la relocalisation du haut‑parleur sur la tranche afin que celui‑ci diffuse plus clairement le son. En effet, ce dernier se dirigera (si le mobile est tourné dans le bon sens) vers le haut et non vers l’arrière. Même si nous préférons les haut‑parleurs frontaux, cette solution est très efficace. Et surtout, les doigts ne sont plus aussi susceptibles de l’obstruer (ce qui est généralement le cas des HP situés dans le dos, sur la tranche inférieure ou supérieure et même parfois en façade). Associé à l’écran et le lecteur vidéo, ce haut‑parleur finalise parfaitement l’excellente expérience audiovisuelle offerte par ce téléphone.
Suppression du stabilisateur optique…
Outre la plate‑forme technique, parfois un peu trop juste, un autre aspect nous chagrine : la partie photographique. D’abord, la définition du capteur passe de 13 Mpxls à 16 Mpxls, ce qui améliore le piqué des photos. En revanche, la taille de chaque pixel photosensible est amoindrie. Ce qui fait que la photo est plus sombre à temps de pause égale. D’autant que l’obturateur électronique n’ouvre pas plus grand. Donc l’afflux de lumière global est identique. Cela a une conséquence : le capteur doit artificiellement compenser le manque de lumière par un temps de pause plus grand. Ce qui a pour conséquence un équilibre lumineux moins précis qu’avec le Galaxy A5 de 2016, avec des zones surexposées (ou sous‑exposées). Ajoutons à cela la suppression du stabilisateur optique, et vous obtenez un nombre de photos très légèrement flou qui grimpe considérablement. Côté webcam, les mêmes remarques de mises.
Bilan
Deux défauts, beaucoup de qualités et des prestations parfois haut de gamme, le bilan reste donc globalement positif. Cependant, comme nous l’avons vu dans la partie dédiée à la concurrence, le plus gros défaut du Galaxy A5 version 2017 n’est pas inhérent au produit. Il est lié à son positionnement, notamment tarifaire, vis‑à‑vis du marché. Nous irions même jusqu’à dire que c’est l’évolution timide offerte par le Galaxy A5 (2017) face aux changements opérés par les fabricants concurrents (notamment chinois) qui crée ce décalage. Et donc cette attractivité forte de ces mêmes concurrents. Impression renforcée par un chipset relativement moyen et des choix pas toujours cohérents en photo. Et c’est bien dommage.