- Design assez sobre et épuré
- Excellente qualité de fabrication
- Fluidité et la réactivité de l’interface utilisateur
- Rendu global de l’écran
- Interface utilisateur plaisante
- Possibilités de personnalisation avancées de l'interface
- Lecture audio
- Lecture vidéo
- Niveau de détails des photos pas en phase avec le positionnement très haut de gamme
- Impossible de filmer en Ultra HD ou même en Full HD à 60 i/s
- 2e carte Sim ou carte micro‑SD, il faut choisir !
Il n’y a pas si longtemps, le Chinois Huawei était considéré comme un fabricant de smartphones de seconde zone. Et ce, bien qu'il fût déjà un géant reconnu dans l’univers des infrastructures télécoms. Il y a trois ans, la société a décidé de réorienter sa stratégie, afin de conquérir le marché du mobile, et surtout le segment haut de gamme. Ce qui passait presque pour une bravade à l’époque a pris de la consistance au fil des années, pour ne plus sembler irréaliste aujourd’hui. Cette stratégie a atteint son point culminant il y a quelques mois lors du dernier salon IFA de Berlin. Huawei a en effet profité de ce cadre pour dévoiler le Mate S, dont nous vous proposons le test ici. Ce modèle se distingue de ses prédécesseurs sur un point essentiel : il est le premier à venir concurrencer les très haut de gamme sur le terrain du prix. Avec une telle ambition affichée, l’appareil se doit évidemment de faire jeu égal avec ses concurrents sur le plan technique et en matière de performances à l’usage.
Pour parvenir à ses fins, le constructeur chinois a donc doté son smartphone de caractéristiques globalement à la hauteur de l’événement. On retrouve d’abord un grand écran Full HD 5,5", profitant à la fois de la technologie Amoled et d’une protection Gorilla Glass 4, un verre réputé ultra‑résistant. Sous le capot, c’est une solution maison, le SoC HiSilicon Kirin 935, qui fait tourner l’ensemble. Il se trouve épaulé par 3 Go de mémoire vive (Ram) et une puce graphique (GPU) Mali‑T628 MP4. Quant à la captation de photos et de vidéos, elle est confiée à un capteur photo dorsal 13 Mpxls et un autre frontal, de 8 mégapixels. Pour stocker les productions et tous les autres types de fichiers, le fabricant propose des déclinaisons de son appareil en 32 Go ou 64 Go de mémoire interne, auxquels il est possible d’ajouter une carte mémoire micro‑SD. Mais cette dernière prend place sur l’emplacement de la seconde carte Sim. Il faudra donc choisir entre l’un ou l’autre. Le Mate S offre également une connectivité assez riche, avec la 4G+ (Cat 6), le NFC et tous les protocoles incontournables tels le Wi‑Fi n, le GPS assisté ou encore le Bluetooth 4.1. Pour animer ce bloc en aluminium de 149,9 x 75,3 x 7,2 mm (156 g), on trouve Android 5. Lollipop, sur lequel Huawei a plaqué son habituelle interface utilisateur.
Pour être complet, signalons qu’il existe une version 128 Go du Mate S. Outre une capacité de stockage conséquente, ce modèle dispose en plus de la particularité d’embarquer un écran Force Touch, sensible à la pression. Néanmoins, alors que le téléphone a été annoncé au début du mois de septembre, nous ne savons toujours pas quand cette déclinaison Force Touch sera disponible, ni à quel prix.
Les autres versions du Huawei Mate S sont disponibles, au tarif de 649 € pour le modèle 32 Go et 699 € pour le 64 Go.
- référence Huawei Mate S
- type Smartphone
- écran 5,5
- résolution 1 920 x 1 080 px
- stockage 32 Go
- caméra 13 Mpixels
- batterie 2 700 mAh
- RAM 3 000, processeur vidéo dédié Go
- processeur HiSilicon Kirin 935 (ARM, 1,8 Ghz, 8 cœurs, 3 000 Mo RAM)
- écran OLED (tactile capacitif, 1 920 x 1 080 pixels)
- stockage 32 Go
- caméra 13 Mpixels
- selfie caméra 8 Mpixels
- réseau 4G, Wi-Fi b/g/n, Bluetooth 4.1 + EDR, NFC
- connectique sortie audio, port USB Host et OTG, lecteur de carte MicroSD
- compatibilité MP3 (via app. tiers), WMA (via app. tiers), AAC (via app. tiers), Ogg (via app. tiers), Flac (via app. tiers), résolution maximum Ultra HD (2160 lignes), Divx (via app. tiers), WMV (via app. tiers), Mpeg2 (via app. tiers), Mpeg4 (via app. tiers)
- fonctions magasin d'applications universel, UPnP (via app. tiers), tuner (FM), PAL 50 Hz, NTSC 60 Hz
- finition noir ou blanc et dos aluminium
- dimensions l. 149,8 x h. 75,3 x p. 7,2mm
- poids 156kg
Maintenant qu’il a franchi le Rubicon tarifaire du haut de gamme, le Mate S doit faire face à une concurrence féroce, composée de la crème des smartphones Android. À commencer par le Samsung Galaxy S6 Edge+, qui est très certainement aujourd’hui le meilleur, ou l'un des deux meilleurs, mobiles disponibles tous systèmes d’exploitation confondus. Il faut dire que le vaisseau amiral du constructeur coréen dispose du meilleur écran (5,7" Amoled QHD), du meilleur capteur photo/vidéo et d’un design très novateur. À ces qualités, il faut ajouter une puissance de feu impressionnante (SoC Exynos 7 Octa + 4 Go de mémoire vive) et une réactivité générale irréprochable. Une vraie bête de guerre en somme.
Mais quand on parle de phablette haut de gamme, il est également difficile de ne pas évoquer l’iPhone 6S Plus d’Apple. D'autant plus que l’appareil offre une fiche technique assez proche de celle du Mate S, avec notamment un écran Full HD 5,5" et un capteur photo 12 mégapixels. Les deux profitent aussi de superbes coques en aluminium. Pour le reste, le 6s Plus affiche quelques évolutions intéressantes comme l’intégration de la technologie 3D Force Touch. Et ici, il ne s’agit pas que d’une gesticulation médiatique comme cela semble être le cas chez Huawei, car tous les iPhone 6s et 6s Plus embarquent des écrans 3D Force Touch. Même s’il est un peu à la traîne par rapport au Galaxy S6 Edge+ en photo, l’iPhone 6s Plus reste un excellentissime smartphone, qui profite en plus de tout l’écosystème Apple.
Enfin, depuis le lancement du G2 il y a deux ans, LG ne déçoit plus sur le segment haut de gamme. Ainsi, le G4 (cliquez pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com) de cette année est venu corriger les menus défauts qui subsistaient dans un G3 déjà presque parfait. Avec son excellent écran QHD 5,5", son SoC Qualcomm Snapdragon 808, 3 Go de mémoire vive et son capteur 16 Mpxls, le fer de lance de LG ne démérite dans aucun domaine. Néanmoins, son dos en cuir ne fera pas l’unanimité et ses lignes manquent de tranchant à l’heure où la concurrence rivalise de designs séduisants et épurés. Dommage, car le G4 fait un smartphone complet, qui n’affiche aucun point faible.
- référence Huawei Mate S
- type Smartphone
- écran 5,5
- résolution 1 920 x 1 080 px
- stockage 32 Go
- caméra 13 Mpixels
- batterie 2 700 mAh
- RAM 3 000, processeur vidéo dédié Go
- processeur HiSilicon Kirin 935 (ARM, 1,8 Ghz, 8 cœurs, 3 000 Mo RAM)
- écran OLED (tactile capacitif, 1 920 x 1 080 pixels)
- stockage 32 Go
- caméra 13 Mpixels
- selfie caméra 8 Mpixels
- réseau 4G, Wi-Fi b/g/n, Bluetooth 4.1 + EDR, NFC
- connectique sortie audio, port USB Host et OTG, lecteur de carte MicroSD
- compatibilité MP3 (via app. tiers), WMA (via app. tiers), AAC (via app. tiers), Ogg (via app. tiers), Flac (via app. tiers), résolution maximum Ultra HD (2160 lignes), Divx (via app. tiers), WMV (via app. tiers), Mpeg2 (via app. tiers), Mpeg4 (via app. tiers)
- fonctions magasin d'applications universel, UPnP (via app. tiers), tuner (FM), PAL 50 Hz, NTSC 60 Hz
- finition noir ou blanc et dos aluminium
- dimensions l. 149,8 x h. 75,3 x p. 7,2mm
- poids 156kg
La première chose qui frappe quand on prend en main le Huawei Mate S, c’est son excellente finition. Ce qui n’est pas vraiment surprenant dans la mesure où Huawei propose depuis quelques années déjà des designs séduisants sur ses produits les plus huppés. Pourtant, le Mate S ne se distingue pas spécialement par son originalité. Ses lignes sont plutôt classiques, mais demeurent consensuelles et efficaces. Non, là où le Mate S frappe très fort, c'est donc du côté de sa qualité de fabrication. Le constructeur chinois a en effet opté pour un aluminium de très bonne facture, avec des contours légèrement biseautés et un écran aux bords un peu arrondis. L'ensemble se trouve ici parfaitement usiné, de sorte qu'il est impossible de relever le moindre défaut dans la conception. Pas de faux pas non plus pour les dimensions de 149,8 x 75,3 x 7,2 mm ou le poids de 156 g, qui place le mobile parmi les plus compacts de sa catégorie.
Cette catégorie des phablettes implique évidemment que la préhension à une main n'est pas idéale. En théorie du moins. Car en pratique, Huawei a réussi le tour de force de rendre son Mate S utilisable assez facilement de cette manière. Pour y parvenir, le fabricant s'est fendu d'une petite astuce logicielle qui fait des merveilles. Il suffit en effet de faire glisser le doigt sur les trois touches de contrôles en bas de l'écran successivement pour que l'affichage voit sa taille se réduire. On se retrouve alors avec un écran effectif d'environ 4,5 pouces. Ce qui facilite évidemment beaucoup les opérations à une seule main. À tel point d'ailleurs qu'il devient possible d'absolument tout faire ainsi.
Sous le capot, depuis plus de deux ans maintenant, Huawei s’appuie sur ses propres solutions maison pour animer ses smartphones haut de gamme. C’est donc sans surprise que l’on retrouve son SoC le plus récent, le HiSilicon Kirin 935. Il est constitué de deux groupes de quatre cœurs, cadencés respectivement à 1,5 Ghz et 2,2 gigahertz. Ils sont épaulés par 3 Go de mémoire vive et une puce graphique Mali‑T628 MP4. Si l’on se fie uniquement aux benchmarks, cette configuration reste un peu moins puissante que celles des haut de gamme concurrents, comme le Qualcomm Snapdragon 810, et surtout l’Exynos 7 Octa de Samsung. Notamment au niveau des pures performances. Pourtant, à l’usage, cela importe finalement peu puisqu’il est strictement impossible de prendre le Huawei Mate S en défaut. L’appareil se révèle en effet d’une fluidité et d’une réactivité absolument remarquables. On a beau multiplier les ouvertures d’onglets dans le navigateur Web, ou encore lancer puis quitter des applications bien gourmandes à la chaîne, le smartphone ne s’essouffle jamais.
Cette configuration donne vie à une interface utilisateur bien connue des habitués de la marque chinoise. On retrouve en effet l’interface Emotion UI (Emui), ici présente dans sa version 3.1. Rappelons qu’il s’agit d’une sorte de croisement entre iOS et Android, dans la mesure où elle supprime l’habituel menu des applications que propose le système d’exploitation de Google. Ici, tout se passe donc sur les écrans d’accueil, à la manière d’iOS. Cette interface se trouve plaquée sur Android 5.1 Lollipop. Huawei étant l’un des premiers constructeurs à avoir permis d’installer des thèmes pour modifier de fond en comble l’apparence de son Emui, on dénombre de très nombreux thèmes disponibles dans la boutique dédiée. Il est donc possible de personnaliser à outrance l’interface du téléphone.
Comme déjà précisé, cette interface s’ébat sur un écran Amoled Full HD 5,5 pouces. Ces deux dernières années, le fabricant chinois nous avait toujours présenté des écrans LCD IPS à la qualité presque parfaite pour ses modèles les plus onéreux. Mais en passant à la technologie Amoled pour la première fois, Huawei a pris un risque en repartant de zéro. Et comme Samsung l’a prouvé, il faut du temps aux ingénieurs avant d’en maîtriser toutes les subtilités. Du coup, l’afficheur du Mate S souffre de petits défauts, avec notamment une colorimétrie qui ne démérite pas, mais qui reste perfectible. Technologie Amoled oblige, l’écran offre en revanche un contraste exceptionnel, avec des teintes noires d’une profondeur parfaite. Quant à la luminosité, elle est traditionnellement un peu moindre avec ce type de technologie. Mais la dalle reste assez lisible en extérieur, tant que le soleil ne tape pas directement dessus. Pour le reste, entre la diagonale 5,5" et la définition Full HD (1 920 x 1 080 pixels), l’écran du Mate S s’avère évidemment très bon pour tous les types d’usages. Des jeux vidéo à la consultation Internet en passant par les réseaux sociaux ou encore le visionnage de vidéos, rien ne lui fait peur. Occasionnellement, il peut arriver que certains sites Web qui affichent des polices vraiment très petites nécessitent de zoomer un peu dans la page ou de passer l’appareil au format paysage. Mais cela reste très rare et n’entrave en rien la très bonne ergonomie de l’ensemble.
Pour sécuriser cette interface, Huawei a reconduit dans le Mate S le même genre de capteur biométrique d’empreintes digitales que celui inauguré sur le Mate 7. Avec ce modèle sorti l'année dernière, Huawei avait su étonner son monde à bien des égards puisque son lecteur d’empreintes digitales se permettait de se positionner comme le meilleur du marché, de peu devant ceux des iPhone 6 et 6 Plus, et à des années‑lumière de ceux des Samsung Galaxy S5 et Galaxy Note 4. Avec le Mate S, l’effet de surprise n’est évidemment plus de mise dans la mesure où l’on voyait mal Huawei se passer soudainement d’un tel capteur, ou en proposer un de moins bonne facture. On retrouve donc ici un lecteur d’empreintes digitales encore plus véloce que sur le Mate 7, et toujours aussi bien positionné juste sous le bloc photo au dos. Il se révèle extrêmement fiable et rapide, avec un taux d’erreur très faible. La concurrence a de son côté énormément progressé cette année et tous les capteurs d’empreintes de tous les modèles phare comme les iPhone 6s/6s Plus et les Galaxy S6/S6 Edge/S6 Edge+ sont désormais plus ou moins à égalité en matière de réactivité. En revanche, celui du Mate S parvient encore à se démarquer, sur le front de l'ergonomie. Il permet par exemple de déverrouiller l'appareil simplement en touchant le capteur, même lorsque le smartphone est en veille. Il suffit donc d’attraper dans un mouvement naturel le Mate S tout en plaçant l’index sur le lecteur biométrique pour qu’il se déverrouille sans autre forme de procès. Simple et diablement efficace. D'autant plus que Huawei a rajouté quelques fonctions à ce capteur cette année. Il est ainsi possible de contrôler le volet de notification en utilisant le lecteur biométrique comme un mini trackpad, ou encore de déclencher la prise de cliché depuis l’interface photo en maintenant le doigt dessus.
Côté multimédia, l’écran s’avère évidemment parfait pour regarder des films et des séries en situation de mobilité, même avec des sous‑titres. L’appareil ne démérite pas non plus du côté audio. Son rendu est excellent, tant en matière de puissance que de restitution sonore. Enfin, même si la puce graphique Mali‑T628 MP4 présente des capacités en deçà de ses principales concurrentes dans les benchmarks, elle est en mesure de faire tourner tous les jeux présents sur Google Play. Même ceux en 3D particulièrement exigeants. La seule petite concession qu’elle fait parfois sur ces titres se situe au niveau de la quantité de détails présents à l’écran. Mais dans tous les cas, cela reste tout à fait acceptable, et surtout très fluide.
Pour ce qui est de la captation de photos et de vidéos, la fiche technique de l'appareil réserve d'emblée une petite déception, puisque la définition de son capteur RGBW n'est « que » 13 mégapixels. Mais, on le sait, les mégapixels ne font pas tout. Dans l’absolu, les clichés du Mate S s’en tirent assez bien. Leur rendu colorimétrique sonne juste, avec une bonne plage dynamique, un niveau de détails décent et de bonnes performances en basse luminosité. Le principal problème du smartphone, c’est qu’il n’est pas seul sur le marché. Certains spécimens haut de gamme sortis cette année font sensiblement mieux. À commencer par les ténors du genre que sont les //www.avcesar.com/test/tablette_smartphone/id-14/samsung-galaxy-s6/page-1.html:Samsung Galaxy S6/S6 Edge/S6 Edge+ ou encore le //www.avcesar.com/test/tablette_smartphone/id-12/lg-g4/page-1.html:LG G4 (cliquez pour découvrir les tests de ces produits par la rédaction d'AVCesar.com). Ces derniers se distinguent surtout par un niveau de détails bien supérieur et davantage de piqué. On regrette aussi l’absence de captation vidéo en Ultra HD ou même de mode Full HD à 60 images par secondes. Un manque criant sur un smartphone Android haut de gamme en 2015. Et qui n’est pas vraiment compensé par le mode Light Painting (cf. photo ci‑dessus). Ce dernier peut s’avérer sympathique à utiliser, mais il n’intéressera pas tout le monde. Rappelons que cette fonction permet à l’utilisateur de « peindre » le motif de son choix à grand renfort de gestes. Ce motif apparaîtra ensuite sous forme de traits lumineux sur la photo ainsi créée. On note aussi la présence d’un mode Manuel relativement complet puisqu’il permet de prendre le contrôle de plusieurs paramètres (vitesse, exposition, ISO, etc.), à l’exception notable de l’ouverture.
Enfin, avant de conclure, intéressons‑nous à l’autonomie du Huawei Mate S. Le nouveau venu n’intègre pas la même batterie colossale que celle du Mate 7. Il doit se « contenter » d’une capacité de 2 700 mAh. Ce qui est déjà honnête. En pratique, l’appareil se montre en mesure de tenir une grosse journée d’utilisation loin d’une prise électrique. Il reste même un peu de jus pour la journée suivante. Mais mieux vaut le recharger tous les jours pour éviter les mauvaises surprises.
Au final, Huawei a réussi son pari de la montée en gamme. Son Mate S se montre en effet superbement construit, remarquablement fluide et pourvu d’un bon écran. Il n’a globalement pas grand‑chose à envier aux haut de gamme de la concurrence. Mais face à ces derniers, il affiche tout de même un talon d’Achille : sa fonction photo. Attention, le Mate S ne démérite pas du tout dans ce secteur. C’est juste que les haut de gamme concurrents coréens de cette année –la famille Galaxy S6 et le LG G4 pour ne pas les nommer– font vraiment très fort sur le front de la photo mobile. Si cette fonction photo n’est pas un point essentiel à vos yeux et que vous pouvez vous contenter de photos « juste » bonnes, alors vous pouvez orienter votre choix sur ce Mate S les yeux fermés. Il ne vous décevra clairement pas.