par Carina Ramon
30 mai 2020 - 12h26

White Lines

année
2020
Créateur
InterprètesLaura Haddock, Nuno Lopes, Marta Milans, Daniel Mays, Tom Rhys Harries
plateforme
genre
notes
critique
3
10
A

Quand Zoe Collins (la très charmante Laura Haddock, Da Vinci's Demons) débarque de Manchester à Ibiza pour retrouver l'assassin de son frère disparu 20 ans plus tôt, un noctambule notoire adepte de tous les excès, la jeune mère de famille ne se doute pas encore que ses croyances et son mode de vie vont voler en éclats. 

 

Malgré une poignée de scènes crues et son ambiance sexe, drogue et électro sous les palmiers, cette plongée gnangnan dans les soirées chaudes d'Ibiza sur deux temporalités différentes (les tribulations de Zoe aujourd'hui et celles de son frère et son groupe d'amis il y a 20 ans) ne risque pas de marquer l'histoire de la série TV. Pourtant, son auteur, Álex Pina, compte à son actif une autre série qui fit date à sa façon, La casa de papel, série facile autour d'un concept fort : des braqueurs coincés sur le lieu de leur forfait, planqués derrière des masques de Salvator Dali.

 

Cette fois, le casse (du siècle) a lieu du côté d'Álex Pina qui, selon toute vraisemblance, a décidé d'aligner tout ce qui pourrait attirer les plateformers en manque de sensations fortes cet été : des acteurs chauds comme la braise (check), un lieu paradisiaque (check), un whodunit dans les règles de l'art (check : mais qui a bien pu tuer le frangin ?), des scènes de boîtes de nuit collé‑serré (check), quelques mafieux patibulaires (check), une riche famille sans tabou (triple check), des DJ sets endiablés (check et recheck)… Bref, le cahier des charges caliente est respecté à la lettre mais pas forcément synonyme de plaisir intense pour le spectateur.

 

Au bout du compte, une toute petite distraction déconnectée de la réalité qui fait toc (tout comme deux autres séries espagnoles d'ailleurs : La casa de papel et Elite), et surtout, qui montre tout mais ne dit absolument rien.

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streaming
cover
- de 16 ans
disponibilité
15/05/2019
image
10 x 45'
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby Digital Plus 5.1
Allemand Dolby Atmos
Allemand Dolby Digital Plus 5.1
Espagnol Dolby Atmos
Espagnol Dolby Digital Plus 5.1
Portugais Dolby Atmos
Portugais Dolby Digital Plus 5.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, arabe, espagnol
8
10
image

Du soleil à gogo, un couple qui ne manque pas de sex‑appeal (le videur Boxer incarné par Nuno Lopes se pose là dans le genre), de belles lumières photogénique magnifiées par le HDR Dolby Vision (merci les filtres jaunes), un code couleur plus orangé pour les flashbacks dans les années 80, des décors de rêve face à la mer, là encore, tout est fait pour en mettre plein la vue. C'est bien pensé et plutôt bien fait, mais bien trop propret et factice pour être crédible une seule seconde.

8
10
son

Ceux qui attendent une série autour de la musique électro seront déçus, le score grand public ratisse plutôt large (on a quand même eu un petit bout du collectif Unkle… c'est peu), le récit tournant autour de la musique sans jamais s'emparer vraiment du sujet. La VO Dolby Atmos se montre toutefois suffisamment vivante et dynamique pour faire vibrer les enceintes lors des fiestas démoniaques. À noter qu'en VF, le doublage efface logiquement les accents anglo‑saxons et change la personnalité de certains personnages, à commencer par celle de Zoe, bien plus naïve dans sa langue natale.

0
10
bonus
- Aucun

L'inverse eut été étonnant.

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