- Lecture des Ultra HD Blu‑Ray Upscaling performant
- Fonctionnement rapide
- Conversion HDR/SDR surprenante !
- Compatibilité multimédia très complète
- Nombreuses applications !
- Deux sorties HDMI
- Netflix et Youtube en Ultra HD/4K
- Pas de Dolby Vision
- Pas de DTS-HD ni de Dolby TrueHD avec les MKV
- Pratiquement pas de post‑traitement vidéo
- Quelques bugs
- Prix un peu élevé
Après le test du Panasonic DMP‑UB900, passons au banc d'essai d'un autre lecteur Ultra HD Blu‑Ray, au prix indicatif plus abordable cette fois‑ci, nous parlons évidemment du Samsung UBD‑K8500, vendu 499 € avec le disque UHD Blu‑Ray Seul sur Mars offert, un très bon titre pour découvrir ce format, soit‑dit en passant... En dehors d'une connectique beaucoup plus épurée que sur le Panasonic, ce lecteur est toutefois très fonctionnel et propose tout ce qu'il faut pour profiter pleinement des CD, DVD, Blu‑Ray 1 080p 2D et 3D et UHD Blu‑Ray. D'autre part, ses fonctions multimédias s'avèrent très abouties avec la lecture de tous les formats les plus courants et l'accès à de nombreuses applications, dont plusieurs offres de VOD. Certes, a contrario du modèle Panasonic, cette platine n'est pas certifiée THX mais elle vient de recevoir la certification UHD Premium, gage d'une parfaite gestion des UHD Blu‑Ray. Malgré un équipement moindre, ce lecteur d'origine coréenne permet‑il de profiter pleinement de l'expérience Ultra HD et de concurrencer son concurrent direct japonais ? Réponses à découvrir dans notre test.
Présentation en règle
Malgré son label avant‑gardiste, et la grosse étiquette UHD 4K HDR collée sur son dos évoquant les technologies visuelles les plus récentes, le lecteur Samsung UBD‑K8500 arbore une qualité de construction très classique, proche du lecteur Blu‑Ray BD‑J5500 de la marque, avec un coffre en PVC gris anthracite, imitation aluminium brossé et un châssis incurvé en parfaite harmonie avec la grande majorité des TV SUHD Samsung. Bref, un design moderne à défaut d'être remarquable. On trouve quatre boutons : Eject, Stop, Play/Pause et On/Off sur le coin droit et deux jolis petits logos chromés Ultra HD Blu‑Ray posés sur le dessus du chassis et devant, sur le tiroir disque. Comme déjà suggéré dans notre introduction, la connectique est minimaliste et se cantonne au strict nécessaire avec un port USB 3.0 à l'avant, une sortie optique, un port Ethernet et surtout deux sorties HDMI qui permettent de gérer différemment l'audio et la vidéo, une possibilité jugée indispensable à la rédaction, ceci afin de contourner divers problèmes de compatibilité liés aux amplificateurs audio‑vidéo (HDCP 2.2, HDR, etc.). Pour les connexions sans‑fil, pas de Bluetooth, ni d'AirPlay, mais les fonctions Wi‑Fi Direct, Screen Mirroring et Wireless Audio System sont présentes.
Un mot sur la télécommande, moderne elle aussi, petite et très agréable à prendre en main. Toutefois, elle apparaît peu ergonomique, sans rétroéclairage, avec des boutons trop petits et très peu de touches « raccourci » et encore moins d'accès directs à Netflix ou au Smart Hub. Le seul bon point réside dans l'accès immédiat aux réglages Images et Multimédia, lors de la lecture des films en pressant la touche Option.
Traitements audio et vidéo
Côté menu paramètres et traitements vidéo et audio, c'est très limité. Si cela a l'avantage d'être assez simple à appréhender, ils revêtent ici un caractère simpliste. On ne remarque pas d'optimisation audio ou vidéo, en dehors d'un filtre pour améliorer la netteté de l'image qui s'est avéré très léger, et les habituels réglages de contraste, luminosité, teinte et couleur. Tout, ou presque, est géré de façon plus ou moins automatique. Il est d'ailleurs conseillé de rester en mode Auto sur la majeure partie des réglages. Malgré cela, le lecteur reste en mesure de s'adapter à tout type de TV, compatible HDR ou pas, compatible HDCP 2.2 ou pas, sans oublier bien sûr les TV HDTV 1 080p avec lesquels il opère un dowscaling 1 080p des disques UHD Blu‑Ray. On s'y attendait, nous avons rencontré quelques bugs, par exemple le lecteur qui informe d'une absence de compatibilité HDR ou HDCP 2.2 avec des diffuseurs pourtant idoines. Parfois la platine nous annonce même que notre téléviseur n'est pas d'obédience Ultra HD ! Il nous est même arrivé d'obtenir une image dégradée (bruit et postérisation) qui a nécessité le redémarrage du lecteur pour que tout rentre dans l'ordre.
Tout comme le Panasonic, en présence des disques UHD Blu‑Ray, le Samsung UBD‑K8500 véhicule un signal BT.2020 en YCbCr 4:4:4 et 12 bits par couleur. Il est possible de régler la sortie vidéo en Auto, YCbCr 4:4:4 forcé, RVB Standard ou Avancé, mais impossible en revanche de sélectionner une sortie en 4:2:2 ou 4:2:0 par exemple. Le lecteur le fera automatiquement si cela est nécessaire. Même constat du côté de la fonction Deep Color, elle est activée ou désactivée, mais impossible de forcer la sortie en 8 bits, 10 bits ou 12 bits par couleur. Là où cela devient plus regrettable, c'est pour la conversion HDR/SDR. En effet, là encore, aucun choix n'est proposé, celle‑ci est réalisée automatiquement si le lecteur est en présence d'un TV non compatible HDR. Seul souci, en présence d'un TV compatible HDR et un rendu HDR jugé déplaisant, la seule solution est de désactiver la fonction UHD Color sur les TV Samsung, couper le mode HDR sur les TV Panasonic, ou encore passer en format HDMI Standard sur les TV Sony. Malheureusement, cela ne marche pas avec tous les TV (chez LG par exemple) et cette fonction nécessite dans les cas un redémarrage du TV (automatique heureusement), alors qu'il aurait été plus simple d'activer tout simplement la conversion HDR/SDR sur le lecteur !
Résolution bloquée hors BD Wise
Du côté du choix de la résolution en sortie, il est possible d'opter pour une sortie 576p/480p, 720p, 1 080i, 1 080p et évidemment 2 160p pour profiter de la définition Ultra HD. Un mode Auto est présent, malheureusement ce dernier se cale toujours sur les spécifications du diffuseur. En présence d'un TV UHD, ce mode se bloque en 2 160p et ne permet donc pas de profiter de la définition native d'un DVD, d'un Blu‑Ray ou d'un fichier multimédia (si ce dernier est de résolution inférieure à l'Ultra HD) en cours de lecture, ce qui aurait pu être intéressant pour confier l'Upscaling UHD au téléviseur. En effet, si la mise à l'échelle Ultra HD du lecteur est performante, certains TV dont les Samsung SUHD font mieux dans ce domaine. Cependant, Samsung propose une fonction BD Wise qui permet justement de sortir le flux vidéo brut (sans traitement ni Uspcaling) pour l'envoyer directement au TV qui s’occupe de traiter et d'uspcaler le signal. Seul hic, cette fonction est active uniquement avec les TV Samsung, car il faut enclencher le mode BD Wise à la fois sur le lecteur et sur le TV.
Toujours parmi les réglages vidéo, on trouve quelques fonctions pour optimiser la lecture 3D en renseignant la taille du téléviseur afin d'ajuster le réglage de parallaxe. Par contre, pas de réglage de profondeur, ni de conversion 2D/3D. On peut simplement imposer au lecteur de lire les Blu‑Ray 3D en 2D.
Double sortie HDMI, pour l'audio…
Du côté des réglages audio numérique, comme déjà précisé il est possible d'envoyer le flux audio sans‑fil vers un casque ou des enceintes Samsung compatibles WAS comme les Samsung M5 ou M7. En dehors de cela, on retrouve les réglages habituels comme la possibilité de sortir le flux en Bitstream (DTS‑HD, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS:X, etc.) ou enclencher un décodage LPCM multicanal, voire même de transcoder un flux stéréo en DTS ou Dolby Digital 5.1. On peut demander au lecteur de réduire l'échantillonnage à 96 kHz ou 48 kHz avec les amplificateurs non compatibles 192 kHz ou 96 kHz, opérer un downmix en stéréo pour envoyer le flux audio sur un ampli Hi‑Fi stéréo, régler la synchronisation audio‑vidéo par paliers de 10 ms et, donc, dédier la sortie HDMI n°2 au signal audio pour confier la restitution sonore à n'importe quel amplificateur audio‑vidéo, y compris ceux équipés d'entrées HDMI 1.4 seulement.
Section multimédia
Bien sûr, le Samsung UBD‑K8500 propose une section Smart TV et multimédia, intéressante et bien plus compléte que celle du Panasonic DMP‑UB900 (cliquez pour découvrir le test du produit par la rédaction d'AVCesar.com). Le Samsung a accepté de lire toutes nos vidéos UHD, y compris les vidéos HDR encodées en HEVC, BT.2020 et 10 bits par couleur ! En fait, nous retrouvons ni plus, ni moins, la même interface Smart Hub déjà proposée par les TV Samsung avec un nombre impressionnant d'applications en tout genre dont évidemment la VOD Netflix 4K, Viewster, Youtube 4K, l'excellent système de jaquettes Plex, des services de Catch‑Up TV (TV de rattrapage) tels FranceTV Pluzz, BeIn Sport, MyTF1, Arte, etc., Dalilymotion, des mini‑jeux, de la musique en ligne (Deezer, iConcert,...), un navigateur internet avec possibilité de connecter un clavier et une souris. Bref, des centaines d'applications qu'il serait trop long d'énumérer ici.
La section multimédia via les protocoles UPnP (DLNA) et USB est, elle aussi, intéressante et plutôt complète en dehors de l'absence de lecture des Iso Blu‑Ray et DVD, des répertoires BDMV et des pistes DTS‑HD et TrueHD. On peut apprécier la prise en charge de nombreux formats comme les vidéos UHD en MKV, MP4 et TS, MKV, la lecture des vidéos HDR en BT.2020 et 10 bits par couleur, la lecture de nombreux formats, AVI, MTS, PS, TS, M2TS, MP4, WMV HD, DivX HD, AVC‑HD, Mpeg, Mpeg2, Mpeg4, MPG, Vob, VRO, WMV, WMV9, WMV HD, mais aussi les photos 3D MPO, le Jpeg 4K ou les codecs AVC/H.264, x.264, AVC/H.265 (HEVC), VP9 et VC‑1. On peut toutefois regretter l'absence de lecture des vidéos 3D comme le MK3D ou MKV MVC.
Pour la partie audio, c'est très complet également. En dehors du DSD ou MLP qui ne sont pas lus, quasiment tous les formats audio sont gérés, y compris le Flac 5.1 en 192 kHz, le Wav LPCM en 192 kHz ou l'Alac et l'APE en 96 kilohertz. Tous les formats les plus courants sont pris en charge comme le AAC, MP3, AC3, E‑AC3, DTS, Ogg, Wav‑DTS, WMA, ou les images CD. Les jaquettes et ID3Tag sont également bien affichés au sein d'un lecteur virtuel au design sympa.
Bref, à l'usage, malgré son apparence un peu classique, ce lecteur s'est avéré ultra‑fonctionnel, rapide en ce qui concerne la vitesse de démarrage, du lancement des disques ou des fichiers multimédias en streaming, ou lors de la navigation dans les différentes applications. Samsung ne précise pas la nature du CPU embarqué, mais nous ne serions pas surpris qu'il s'agisse d'un spécimen Quad Core, voire plus. À titre comparatif, l'UBD‑K8500 est bien plus rapide que le lecteur Panasonic, mais moins silencieux.
- référence Samsung UBD-K8500
- type lecteur BD Profile 6.0
- décodeur audio sans
- compatibilité CD audio, CD DTS, DVD vidéo, BD vidéo, 3D, Ultra HD, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS, DTS-HD, DTS:X
- connectique 2 sorties HDMI (v 2.0), sortie audio numérique (optique), port USB Host, port Ethernet, Wi‑Fi (b/g/n)
- multimédia MP3, WMA, AAC, Ogg, Flac, DivX (SD et HD), WMV (SD et HD), Mpeg2 (SD et HD), Mpeg4 (SD et HD), MKV (SD et HD), TS (SD et HD), HEVC, VP9, Jpeg, Fat32, NTFS, UPnP (DLNA), Bluetooth , NFC, Podcast, Webradios, Accès Web
- fonctions CEC, xvYCC, Deep Color, High BitRate Audio, désentrelacement (vidéo/film) automatique, upscaling vidéo Ultra HD, gestion du zoom à partir du 4/3 intelligente, gamme HDMI réglable, réglage de netteté
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR
- télécommande oui
- consommation 15 W(0,3 W en veille)
- finition noire
- dimensions l. 406 x h. 44 x p. 23mm
- poids 1,9kg
À l'heure actuelle, la concurrence se résume à un seul lecteur, le Panasonic DMP‑UB900 déjà testé dans nos colonnes, vendu bien plus cher, 899 euros. S'il propose à peu près les mêmes fonctionnalités, sa connectique est bien plus complète avec une sortie analogique 7.1 et un profil audiophile évident et surtout, un post‑traitement vidéo plus évolué qui permet de corriger tous les défauts d'une image, ou presque, et d'améliorer la qualité d'image de tout type de contenus multimédia, DVD, Blu‑Ray 1 080p ou Ultra HD.
- référence Samsung UBD-K8500
- type lecteur BD Profile 6.0
- décodeur audio sans
- compatibilité CD audio, CD DTS, DVD vidéo, BD vidéo, 3D, Ultra HD, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS, DTS-HD, DTS:X
- connectique 2 sorties HDMI (v 2.0), sortie audio numérique (optique), port USB Host, port Ethernet, Wi‑Fi (b/g/n)
- multimédia MP3, WMA, AAC, Ogg, Flac, DivX (SD et HD), WMV (SD et HD), Mpeg2 (SD et HD), Mpeg4 (SD et HD), MKV (SD et HD), TS (SD et HD), HEVC, VP9, Jpeg, Fat32, NTFS, UPnP (DLNA), Bluetooth , NFC, Podcast, Webradios, Accès Web
- fonctions CEC, xvYCC, Deep Color, High BitRate Audio, désentrelacement (vidéo/film) automatique, upscaling vidéo Ultra HD, gestion du zoom à partir du 4/3 intelligente, gamme HDMI réglable, réglage de netteté
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR
- télécommande oui
- consommation 15 W(0,3 W en veille)
- finition noire
- dimensions l. 406 x h. 44 x p. 23mm
- poids 1,9kg
Avant d'aller plus loin dans ce banc d'essai, nous tenons à préciser les mêmes choses que lors du test du lecteur Panasonic. Il existe en effet certaines règles à connaître, liées à la pluralité des matériels disponibles sur le marché. En premier lieu, en présence d'un téléviseur qui ne gère pas le HDR, soit un modèle dit SDR (Standard Dynamic Range), impossible d'afficher la colorimétrie utilisée par le format Ultra HD Blu‑Ray, car toute conversion HDR/SDR induit irrémédiablement une conversion du gamut en Rec.709. Résultat, aucun gain au niveau de l'espace couleur n'est à attendre. D'autre part, rares encore sont les téléviseurs dotés de dalle 10 bits, et là aussi on perd une bonne partie de l'avantage de l'UHD Blu‑Ray. Au final, pour les possesseurs d'un TV non HDR et 8 bits qui souhaitent cependant s'équiper d'une platine Ultra HD Blu‑Ray, il est donc essentiel que les disques UHD Blu‑Ray proposent une qualité d'image irréprochable pour être sûrs de profiter au moins d'un gain au niveau de la résolution, donc de la définition.
Quelles améliorations en présence d'un TV 1 080p ?
Il est toutefois possible d'aller plus loin que le seul critère de la résolution, même avec un TV UHD « basique ». Tout simplement en raccordant à l'écran un lecteur UHD BD doté d'une bonne conversion HDR/SDR. Il est également nécessaire que ce lecteur propose une bonne conversion Rec.2020/Rec.709. De ce côté‑là, force est de constater que le Samsung UBD‑K8500 propose une conversion HDR/SDR assez étonnante et très différente de celle du Panasonic DMP‑UB900. En effet, cette conversion offre une image très dynamique dont l'intensité est assez variable d'un téléviseur à l'autre en fonction de ses équipements (Local Dimming, technologie de Peaking, type de rétroéclairage, contraste natif de la dalle, etc). Sur certains plans, cela ressemble fortement à une sorte de simulation HDR avec des avantages (gain en dynamique et contraste), mais quelques inconvénients comme des risques de solarisation, surtout au niveau des visages. Malheureusement, Samsung ne propose aucun réglage pour doser l'effet de cette conversion HDR/SDR, une possibilité pourtant offerte par le lecteur Panasonic.
Paramétrage vidéo basiques
Comme nous le précisons lors du premier chapitre de ce banc d'essai, le traitement vidéo du Samsung UBD‑K8500 est assez limité. Le seul filtre intéressant qui permet d'améliorer la précision de l'image, c'est un réglage de Netteté qui va de 1 à 10, mais qui est très léger lorsqu'on sort en 2 160p (plus puissant en sortant en 1 080p). Même réglé à 10, l'apport en termes d'accentuation des contours ou détails est peu visible, mais elle suffit néanmoins pour apporter un poil de précision et de relief supplémentaires à l'image. L'avantage, ce paramétrage ne risque pas d'engendrer de double contour ou de durcir l'image, il peut donc amplement suffire à de nombreux utilisateurs qui ne souhaitent pas trop dénaturer l'image. On trouve également un réducteur de bruit Mpeg, mais ce dernier n'est pas des plus efficaces. Et surtout, il eut été intéressant de trouver d'autres types de DNR, comme un Mosquito Noise Reduction, souvent très utile pour gommer le fourmillement sur certains films, y compris en UHD Blu‑Ray. Au chapitre des bons points, ce lecteur offre un Upscaling 2 160p puissant, qui permet d'améliorer nettement l'image d'un Blu‑Ray 1 080p. Pour tout dire, lors de ce test, nous avons pu essayer un Firmware Beta, bientôt proposé au public, qui a permis de considérablement améliorer l'Upscaling, de réduire les soucis de postérisation avec les vidéos compressées et d'améliorer également le désentrelacement. Ce sont des progrès surtout visibles avec les DVD et les vidéos de qualité standard. Donc, en l'état actuel, l'Upscaling très bon, mais perfectible avec certains contenus, va aller en s'améliorant dès la disponibilité de ce Firmware.
Toutefois, en l'absence de traitement vidéo performant, les améliorations vidéo restent assez limitées, comme sur la plupart des lecteurs « grand public ». Cependant, tout est là pour profiter pleinement de tous ses contenus dans de très bonnes conditions avec une belle qualité de décodage, une bonne fluidité, aucune présence de bruit résiduel ou artefacts, des couleurs justes et parfaitement fidèles, et un très bon dématriçage vidéo. Si l'absence de traitement vidéo peut se faire un peu ressentir pour la lecture des vidéos compressées ou des DVD, en revanche, aucun manque concernant la lecture des UHD Blu‑Ray qui offrent une image suffisamment précise, des couleurs riches et éclatantes, des dégradés parfaits grâce à l'encodage 10 bits.
Bilan très positif
Ce lecteur suffit donc amplement pour découvrir ce nouveau format et pour en prendre plein la vue ! Certes, quelques disques UHD Blu‑Ray se sont révélés assez décevants, mais tout de même, la plupart des titres, y compris ceux issus de Masters 2K, nous ont offert une image et un spectacle de toute beauté. L'encodage 10 bits permet d'offrir de superbes dégradés sans effet de banding, notamment autour des couchers de soleil, d'autant plus somptueux avec un rendu HDR de qualité. Mad Max Fury Road, Life of Pi, The Revenant ou encore Seul sur Mars, Kingsman, par exemple, sont des titres incontournables qui proposent des images exceptionnelles. Très réalistes, avec une profondeur de champ à perte de vue grâce à des arrières‑plans bien plus précis que sur un Blu‑Ray 1 080p et des effets spéciaux d'une beauté à couper le souffle, elles délivrent plus de précision dans les travellings et des couleurs plus riches. Certains effets HDR sont très impressionnants, surtout sur les téléviseurs certifiés UHD Premium, comme le Panasonic DX900 récemment testé ou le Samsung KS9000. Nous avons même pu essayer ces films sur les derniers TV Oled signés LG. Inutile de préciser à quel point le spectacle est grandiose, surtout lors des scènes de nuit ou dans l'espace avec des étoiles qui brillent de mille feux grâce à la technologie HDR et au contraste faramineux de l'Oled !
Bref, malgré des possibilités inférieures à celle de son concurrent direct Panasonic DMP‑UB900, le lecteur Samsung UBD‑K8500 est bien plus abordable financièrement parlant. Très fonctionnel et largement suffisant pour profiter à 100% des nouveaux disques UHD Blu‑Ray, il affiche donc un excellent rapport qualité‑prix, ce qui lui vaut de décrocher la note maximale. Dernière précision, en droite ligne de notre appréciation, il vient de recevoir la certification UHD Premium, garantie d'une expérience Ultra HD Blu‑Ray complète.