par Gwendal Lars
le 01 mai 2017

Klipsch RW-1

A
note
7.1
10
label
prix
349 €
les plus
  • Possibilité de pouvoir utiliser la RW‑1 comme satellite Home Cinéma
  • Bon équilibre de la restitution
  • Franchise du grave
  • Bonne dynamique pour une enceinte de ce gabarit
  • Application conviviale
les moins
  • Pas de lecture des fichiers stockés sur un support USB
  • Pas de liaison Bluetooth
présentation

Comme promis lors de nos bancs d’essai de la barre sonore Klipsch RSB‑14 et de l’enceinte réseau Klipsch Heritage Wireless The Three (cliquez pour découvrir les tests des produits par la rédaction d’AVCesar.com) publiés dans nos colonnes ces dernières semaines, retour rapide sur l’enceinte réseau Klipsch RW‑1, compagnon parfait par exemple de la Klipsch RSB‑14 2.1 en tant que canaux surround, pour configurer aisément un système Home Cinéma.

 

Objectif multiroom

Mais avec la RW‑1, Klipsch propose aussi et avant tout une petite enceinte dédiée au multiroom. Elle est en effet conçue pour s’intégrer à l’écosystème Klipsch Stream de la marque, compatible DTS Play‑Fi. Une spécificité qui lui offre une certaine polyvalence. En effet, si elle peut s’utiliser de manière autonome pour sonoriser une pièce de taille modeste ou diffuser une musique de fond, elle peut aussi être couplée à d’autres éléments. En premier lieu, il est possible d’associer deux RW‑1 pour disposer d’une vraie restitution stéréophonique.

 

 

L’une prend alors en charge la restitution du canal droit, l’autre celle du canal gauche. Tout est géré directement depuis les applications Klipsch Stream ou DTS Play‑Fi (les deux sont identiques) via la fonction Créer une paire stéréo. Pour aller plus loin, Klipsch a aussi prévu de mettre à jour très prochainement le Firmware de sa barre de son RSB‑14 2.1 afin que les petites RW‑1 puissent faire office d’enceintes satellites de diffusion des sons d’ambiance dans une configuration multicanale.

 

Boomer Cerametallic et tweeter Tractrix

Bien que de petite taille, la Klipsch RW‑1 bénéficie de tout le savoir‑faire de la marque en matière de transducteurs sonores. On retrouve une structure deux voies assez conventionnelle associée à une charge close. Le boomer se dote d’un cône 89 mm en Cerametllic, une association de céramique et de cuivre qui assure à la membrane un excellent rapport masse‑rigidité. Ainsi, bien que de petit diamètre, le boomer est vif et capable de délivrer des basses fermes et franches. Le tweeter, pour sa part se base sur un dôme 19 mm en aluminium associé au traditionnel pavillon Tractrix de Klipsch. Il garantit une diffusion optimale de l’aigu avec une ouverture de 90 x 60 degrés.

 

 

Côté pilotage des haut‑parleurs, Klipsch a opté pour un filtrage électronique. Celui‑ci se fait donc par DSP en amont de l’amplification de puissance. Chaque haut‑parleur dispose donc de son propre étage d’amplification de puissance. Tous deux numériques, ils délivrent respectivement une puissance de 26,5 W pour le grave et de 3,5 W pour l’aigu, soit une puissance cumulée de 30 W efficace. Klipsch précise qu’en crête cette puissance atteint 60 W, un point appréciable pour conserver une belle dynamique même à niveau d’écoute relativement soutenu.

 

Connectique réseau

Comme pour nombre des enceintes dédiées à un usage multiroom, la connectique que porte la RW‑1 est assez limitée, pour ne pas dire minimaliste. Seuls un port Ethernet, sur RJ‑45, et une entrée audio analogique, sur mini‑jack 3,5 mm, sont présents. Une preuve de plus, si l’on en doutait encore, que l’enceinte est en priorité conçue pour s’utiliser en association avec l’application de gestion multiroom Klispch Stream. Cette dernière est téléchargeable gratuitement tant sur Google Play que sur l’App Store en fonction du matériel dont dispose l’utilisateur : Android ou iOS

 

 

À noter, la présence du port Ethernet est largement appréciable. Il n’est pas rare qu’en immeuble, entre autres, la liaison Wi‑Fi soit brouillée ou instable, occasionnant des interruptions de diffusion, voire une restitution « hachée ». Un problème souvent lié au nombre important de box dans le voisinage conduisant à la saturation des fréquences. Dans ce cas, le raccordement filaire reste le moyen le plus fiable pour disposer d’une liaison stable et au débit constant. À signaler que, s’il est impossible de faire courir des câbles Ethernet dans tout le logement, les modules CPL constituent généralement une solution à la fois simple à mettre en place, et parfaitement efficace.

 

spécifications
  • référence Klipsch RW-1
  • amplification Class D (2 amplificateur numériques : 26,5 W boomer + 3,5 W tweeter)
  • puissance 30 W efficaces, 60 W crête
  • pression acoustique maximale 100 dB
  • réponse en fréquence 28 Hz à 20 kHz
  • haut‑parleur tweeter dôme aluminium 19 mm avec pavillon Tractrix 90° x 60°, boomer 89 mm membrane Cerametallic
  • connectique port Ethernet RJ45, entrée analogique sur mini-Jack 3,5 mm, port USB (pour alimentation appareil externe et mises à jour seulement)
  • liaison sans-fil Wi-Fi (pour DTS Play-Fi)
  • dimensions 228,6 x 127 x 127 mm
  • poids 1,77 kg
concurrence

Sonos propose l’enceinte Play:1, au prix de 229 euros. Une enceinte mutliroom qui se transforme également en satellite de diffusion des canaux d’ambiance lorsqu’elle est associée à la barre de son de la marque.

 

Autre modèle très proche : l’enceinte Heos 1 signée Denon. Proposée au tarif de 249 €, outre ses fonctionnalités multiroom, elle dispose également d’une liaison Bluetooth pour se connecter plus facilement à tout appareil nomade.

 

Sony, pour sa part, dispose de la petite enceinte SRS‑ZR5. En plus de ses possibilités multiroom, elle dispose d’une liaison Bluetooth et d’une connectique d’une richesse rare sur ce type d’équipement. En effet, un port HDMI permet de la connecter sur un téléviseur pour en restituer le son. Plus fort encore, si deux de ces enceintes sont interconnectées en Wi‑Fi, elles assurent sa diffusion en vraie stéréo. 

concurrence
  • référence Klipsch RW-1
  • amplification Class D (2 amplificateur numériques : 26,5 W boomer + 3,5 W tweeter)
  • puissance 30 W efficaces, 60 W crête
  • pression acoustique maximale 100 dB
  • réponse en fréquence 28 Hz à 20 kHz
  • haut‑parleur tweeter dôme aluminium 19 mm avec pavillon Tractrix 90° x 60°, boomer 89 mm membrane Cerametallic
  • connectique port Ethernet RJ45, entrée analogique sur mini-Jack 3,5 mm, port USB (pour alimentation appareil externe et mises à jour seulement)
  • liaison sans-fil Wi-Fi (pour DTS Play-Fi)
  • dimensions 228,6 x 127 x 127 mm
  • poids 1,77 kg
verdict technique

Pour exploiter pleinement la Klipsch RW‑1, il est donc indispensable de télécharger l’application. Pour notre part, nous avons utilisé la version Android depuis une tablette (cf photo ci‑dessous). Après avoir mis la RW‑1 sous tension, il suffit de lancer l’application pour que l’enceinte soit identifiée et apparaisse. Il faut juste l’ajouter comme moyen de diffusion pour qu’elle soit prête à accepter les flux audio lui parvenant par l’intermédiaire du réseau domestique. L’application offre, bien évidemment, accès aux contenus stockés sur la tablette, ou le smartphone, mais aussi, à travers la fonction passerelle audio UPnP (DLNA), aux fichiers mémorisés par des équipements connectés au réseau domestique, ordinateurs, serveurs multimédia, disques Nas, jukebox, etc., ainsi qu’à des services de diffusion en streaming comme Deezer, entre autres.

 

 

Comportement vif et franc 

Dès les premières secondes d’écoute, il apparaît clairement que la RW‑1 a hérité de l’ADN Klipsch. Son comportement vif et franc est particulièrement séduisant sur les musiques live. Sa dynamique, notamment, offre beaucoup de naturel à l’écoute. Certes, la puissance de la RW‑1 reste limitée mais tant que l’on reste dans des niveaux d’écoute « raisonnables » par rapport à sa taille, la restitution est bien assise et vivante. Le grave est présent et ferme tandis que l’aigu bénéficie de beaucoup de présence. Il offre aux voix une belle transparence tandis que l’équilibre tonal global préserve leur chaleur.

 

Philosophie marquée…

L’absence de fonctionnalité Bluetooth lui interdit une utilisation aussi conviviale que la plupart des enceintes réseau disponibles sur le marché. Impossible par exemple de profiter aisément du contenu musical stocké sur un smartphone d’une personne présente chez soi pour quelques heures. Sauf à lui donner les codes du réseau Wi‑Fi local… On le constate, la philosophie de la Klipsch RW‑1 est tout autre. Mais sa connectique et sa certification Klipsch Stream en font un matériel ultra‑connecté capable de profiter de fichiers MP3, AAC, Flac ou Wav jusqu’en qualité 192 kHz/24 bits pour les diffuser en 48 kHz/16 bits.

 

 

Conclusion

Seule l'absence de la compatibilité Bluetooth prive la Klipsch RW‑1 de la note maximale. Mais, nous lavons dit, ses créateurs la destinent à une utilisation différente et parfois, même, spécifique. La Klipsch RW‑1 est ainsi à mettre au rang des petites enceintes modulables, capable à la fois d’assurer l’ambiance musicale d’un salon de taille modeste ou d’une chambre tout en pouvant ponctuellement se « recycler » en enceinte satellite d’un système multicanal plus complet, pour peu de constituer ce dernier à partir de la barre de son RSB‑14 de la marque.

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