par Gwendal Lars
le 02 octobre 2017

Klipsch Heritage Wireless The One

A
note
8.1
10
label
prix
349 €
les plus
  • Bon équilibre tonal
  • Bien adapté à la restitution des enregistrements « live »
  • Bonne dynamique et bel impact pour une enceinte de ce gabarit
  • Grave bien présent
  • Belles finitions
les moins
  • Entrée analogique sur connecteur mini‑Jack 3,5 mm
  • Pas de Bluetooth APT‑X
  • Pas d’entrée optique ou coaxiale
présentation

Il y a peu, nous avons testé la Klipsch Heritage Wireless The Three (cliquez sur la référence pour découvrir le test complet du produit par la rédaction d’AVCesar.com), une enceinte amplifiée à vocation multiroom. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à sa petite sœur : la Klipsch Wireless The One, plus particulièrement destinée à une utilisation Bluetooth. Visuellement, les deux enceintes sont extrêmement proches et, hormis une légère différence de taille (la The One est légèrement plus petite), il est difficile de les distinguer au premier coup d’œil. On retrouve les mêmes finitions, très soignées, associant bois naturel, tissu noir et plaques métalliques aux teintes cuivrées, véritable signature de la marque.

 

 

Connectique minimaliste

En fait, il faut s’intéresser à la face arrière de ces enceintes pour que les différences commencent à apparaître. En effet, sur la The One, la connectique est minimaliste. Elle se résume à la présence d’une entrée auxiliaire au niveau « Line » sur une prise mini‑Jack 3,5 mm et à celle de la prise destinée au raccordement du boîtier d’alimentation. À noter, la sélection de source, entre l’entrée Line et la liaison Bluetooth (pas de compatibilité APT‑X en revanche) se fait, tout comme sur la The Three, par l’intermédiaire d’un sélecteur rotatif également logé à côté du réglage du volume d’écoute. Il ne dispose ici que de deux positions : Bluetooth ou Line. Un jeu de LED précise l’entrée sélectionnée. Ici encore, on retrouve un concept assez proche de celui de la Klipsch The Three où cinq LED étaient présentes.

 

 

Configuration 2.1 

Côté technique, la Klipsch The One se base, comme sa grande sœur, sur un package acoustique 2.1. Deux haut‑parleurs large bande, de 57 mm de diamètre, sont dédiés à la restitution stéréophonique du médium‑aigu tandis qu’un boomer de 114 mm à fort débattement vient les assister dans le grave. Chaque haut‑parleur est associé à un amplificateur numérique dédié, une solution qui permet à la The One de disposer d’un filtrage actif. Si Klipsch ne souhaite pas préciser la puissance de chacun de ces amplificateurs, probablement 2 x 5 W + 20 W, il annonce une puissance globale de 30 W efficaces pour son enceinte. Enfin, la marque a ici opté pour une charge close. Exit donc tout système d’évent ou de radiateur passif, comme sur la The Three. Un choix qui confère à la The One un tempérament très vif et exempt de rondeurs excessives dans le grave.

 

 

Une enceinte dédiée au nomadisme 

Par ailleurs, Klipsch prédestine visiblement sa petite enceinte à un usage nomade. Outre la liaison Bluetooth, type d’interconnexion reine dans le monde du nomadisme, la The One dispose d’une batterie interne qui lui offre une autonomie atteignant huit heures. À savoir, sa recharge se fait automatiquement dès que le bloc secteur est en service, que l’enceinte soit en veille ou en cours d’utilisation. Pour éviter de tomber en panne sèche inopinément, une LED précise en permanence l’état de la batterie. Son clignotement rouge indique une charge inférieure à 25% de la capacité totale. La Klipsch The One sera ainsi une compagne idéale pour les veillées sur la plage ou en pleine nature.

spécifications
  • référence Klipsch Heritage Wireless The One
  • amplification Class
  • puissance 30 W efficaces, 50 W en crête
  • pression acoustique maximale 103 dB
  • réponse en fréquence 56 Hz à 20 kHz à -3 dB
  • haut-parleurs 2 x large bande 5 mm + boomer 114,3 mm à fort débattement
  • charge acoustique close
  • connectique entrée analogique Line sur mini-Jack 3,5 mm
  • liaison sans-fil Bluetooth
  • batterie interne Li-ion autonomie jusqu’à 8 h
  • finitions bois clair (noyer) ou bois foncé (ébène)
  • dimensions 322 x 155,6 x 133 mm
  • poids 3,85 kg
concurrence

Bose propose la SoundLink II (329 €). Elle possède une batterie assurant une autonomie atteignant 14 heures. Ses quatre haut‑parleurs associés à deux petits radiateurs passifs lui garantissent un rendu du grave surprenant pour une enceinte de ce gabarit. Très compacte, elle est bien adaptée à un usage nomade.

 

La Melody, de Soundcast, commercialisée 499 € est conçue pour fonctionner en intérieur comme en extérieur. Résistante aux intempéries et dotée de quatre haut‑parleurs associés à quatre radiateurs passifs, elle se dote d’un rayonnement sonore à 360 degrés. Sa batterie lui confère une autonomie de 20 heures à volume d’écoute modéré. 

 

Les inconditionnels de style vintage et de la marque apprécieront la petite Marshall Stockwell commercialisée à 279 euros. Miniature, elle n’en dispose pas moins d’une puissance de 27 watts. Son étui fait aussi office de support pour l’orienter lors des écoutes. Sa batterie garantit 25 heures d’écoute à mi‑puissance. 

 

La Kef Muo (349 €) se dote de lignes particulièrement élégantes évoquant les enceintes Muon de la marque. Sa liaison Bluetooth APT‑X propose d’utiliser conjointement deux enceintes pour une vraie restitution stéréophonique. Sur batterie, elle dispose d’une autonomie d’environ 3 heures.

concurrence
  • référence Klipsch Heritage Wireless The One
  • amplification Class
  • puissance 30 W efficaces, 50 W en crête
  • pression acoustique maximale 103 dB
  • réponse en fréquence 56 Hz à 20 kHz à -3 dB
  • haut-parleurs 2 x large bande 5 mm + boomer 114,3 mm à fort débattement
  • charge acoustique close
  • connectique entrée analogique Line sur mini-Jack 3,5 mm
  • liaison sans-fil Bluetooth
  • batterie interne Li-ion autonomie jusqu’à 8 h
  • finitions bois clair (noyer) ou bois foncé (ébène)
  • dimensions 322 x 155,6 x 133 mm
  • poids 3,85 kg
verdict technique

La mise en service de la Klipsch The One ne pose guère de problème. Seule surprise : son interrupteur de mise en route. En effet, il est « astable ». Inutile d’essayer de le maintenir en position « On », il n’est pas conçu pour cela. En fait, il fonctionne à la manière d’un poussoir et revient systématiquement en position de repos. Donc, une impulsion démarre l’enceinte, une seconde l’éteint. Par ailleurs, nous avons constaté que le fait d’actionner l’un des deux boutons rotatifs, réglage de volume ou sélecteur d’entrée, provoquait aussi la mise sous tension automatique de l’enceinte.

 

 

Une fois ce « piège » déjoué, il ne reste qu’à jumeler la petite enceinte avec le smartphone ou tout autre source Bluetooth, une tablette, une console de jeu, un ordinateur… Lors de la première utilisation, l’enceinte se met automatiquement en mode recherche. En revanche, pour « oublier » un appareil et en associer un autre par exemple (la gestion de plusieurs périphériques n'est pas de mise malheureusement), il faut réinitialiser le processus de recherche de source. Pour cela, il est nécessaire de maintenir le bouton de sélection de source enfoncé durant trois secondes. La The One apparaît alors dans la liste des périphériques Bluetooth. Il suffit de la sélectionner pour que le jumelage s’effectue et qu’il soit possible de l’utiliser comme unité de diffusion sonore. En somme une procédure comparable à celle qui doit être mise en œuvre pour l’appairage d’un casque sans‑fil.

 

 

Restitution franche et énergique

La Klipsch The One ne peut renier son ADN Klipsch. Elle se complaît dans la restitution des enregistrements live dont elle respecte l’ambiance sonore. Certes, en raison de ses dimensions réduites, elle peine à restituer un espace stéréophonique vaste. Encore que, en écoute de proximité, elle offre une sensation de scène sonore ouverte assez plaisante.

 

Curieusement, l’image sonore nous est apparue plus riche et plus détaillée lors de l’utilisation d’une liaison filaire qu’en Bluetooth. Subjectivité ou différence réelle ? Difficile de trancher… Mais, dans la mesure du possible, nous préconiserons donc l’utilisation de l’entrée auxiliaire pour bénéficier pleinement des possibilités de la Klipsch The One. Elle possède, en revanche, une belle dynamique avec des fréquences hautes extrêmement ciselées et une franchise dans le grave intéressante. En somme, un comportement particulièrement bien adapté aux captations live, comme nous avons pu le constater durant l’écoute des enregistrements remasterisés de Johnny Rivers en concert au « Whisky à Gogo ».

 

Polyvalence surprenante

De même, et c'est une surprise, nous avons pu noter que la petite The One se comporte très bien sur les voix. Elle sait leur accorder beaucoup de présence tout en préservant la chaleur de leur timbre. Surprise, elle s’en sort également avec les honneurs en ce qui concerne la reproduction de styles musicaux tels que le Reggae ou l’électro. Certes, si en raison de ses dimensions réduites les basses les plus extrêmes sont moins appuyées que sur des systèmes de taille plus conséquente, elle sait offrir une très belle assise à l’écoute. Croyez‑nous, ce n’est pas la moindre des prouesses.

 

En somme, la Klipsch The One s'avère une petite enceinte qui nous a séduits par son équilibre tonal (même si les graves et les aigus sont mis en avant) et la vivacité de sa reproduction. La reproduction audio fait aussi une belle place à l'effet stéréo avec une scène sonore large qui permet à la musique de respirer. Bref, la The One offre une présence musicale bien plus importante que celle occupée par son gabarit et son ergonomie n'a souffert d'aucun défaut pendant notre test et nos multiples appairages sur des terminaux mobiles Android et iOS.

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