- Très belle dynamique
- Localisation des sources et relief de l’espace sonore
- Bon équilibre de la restitution
- Franchise et profondeur du grave
- Limpidité et détail de l’aigu
- Fonctionnalités Wireless
- Gestion des flux 384 kHz/24 bits (réseau)
- Application conviviale (en cours de finalisation)
- Pas de port USB‑B pour connexion filaire à un ordinateur
- Pas de lecture des fichiers stockés sur un support USB nomade
Nous avons eu le privilège d’être les premiers à tester dans nos locaux les LS60 Wireless, dernières nées de Kef. Le constructeur britannique a effectivement eu l’amabilité de nous confier une paire de ses nouvelles enceintes le jour même de leur annonce en France, à savoir le 12 mai dernier. Inutile de vous dire qu’elles « tournent » depuis du matin au soir… Ces enceintes devraient être disponibles à la vente dès début juin. Elles reprennent en format colonne le principe des LS50 Wireless II, que nous avons eu l’occasion de tester également, et, heureux hasard (ou pas), leur dénomination LS60 coïncide avec le soixantième anniversaire de la création de Kef.
Kef LS60 Wireless, pour remplacer la chaîne Hi-Fi
Comme leurs aînées, à elles seules, les Kef LS60 Wireless remplacent l’intégralité d’une chaîne Hi‑Fi de dernière génération capable d’accéder tant à des sources audio conventionnelles qu’aux formats des supports dématérialisées et de streaming dernier cri. De plus, c’est l’assurance d’avoir un système cohérent. Plus de question à se poser à propos du choix de chaque maillon : Kef a analysé chaque section pour qu’elle soit en parfaite symbiose avec celles auxquelles elle est associée.
Kef LS60 Wireless, amplifications Class AB et Class D associées
Comme de tradition, Kef a accordé une grande importance à la conception des dispositifs d’amplification chargés de piloter ses haut‑parleurs. La marque a conjointement mis en œuvre deux technologies différentes d’amplificateurs. Rappelons que, comme de tradition chez le constructeur, les LS60 Wireless se basent sur une structure trois voies dont la section medium/aigu présente une architecture coaxiale sur laquelle nous reviendrons plus loin. Plutôt qu’une amplification globale associée à un filtrage passif, pour plus de souplesse un filtrage électronique, par DSP, et une amplification de puissance spécifique pour chaque section est mise en œuvre. À noter que Kef a généreusement doté ces sections amplificatrices pour offrir aux LS60 Wireless un comportement remarquable sur les dynamiques les plus extrêmes.
Pour l’aigu, c’est un amplificateur analogique travaillant en Class AB qui a été retenu pour éviter les éventuels artefacts que peut présenter une amplification numérique aux fréquences les plus élevées. Ici sa puissance a été très généreusement dimensionnée puisqu'elle est de 100 watts. Le médium pour sa part, se base sur un amplificateur numérique Class D capable de délivrer 100 watts. La restitution du grave, elle aussi, est associée à un amplificateur numérique Class D d’une puissance de 500 watts. Ainsi, chaque enceinte dispose d’un total généreux de 700 watts. Une valeur impressionnante mais qui est essentiellement mise à profit ici pour optimiser le comportement des LS60 Wireless sur l’intégralité du spectre audible. Leur comportement dans le grave, entre autres, illustre bien le choix de Kef basé sur l’utilisation massive de DSP capables de compenser l’éventuelle faiblesse des haut‑parleurs sur certaines plages de fréquences en mettant à profit la réserve d’énergie disponible. Ainsi, en dépit du diamètre assez modeste de leurs boomers, ces enceintes descendent à 31 Hz à ‑3 dB et même 26 Hz à ‑6 décibels.
Kef LS60 Wireless, structure coaxiale Uni‑Q pour le médium‑aigu
Côté haut‑parleurs, pour la section medium‑aigu, on retrouve la structure coaxiale Uni‑Q, véritable signature de la marque, déjà présente sur de nombreuses autres de ses productions. Le médium, d’un diamètre de 100 mm, dispose d’un cône réalisé dans un alliage aluminium/magnésium associant une grande rigidité à une très faible masse. De plus, pour limiter le risque d’apparition d’ondulations de surface de sa membrane, notamment lors des transitoires, des nervures viennent encore la rigidifier. Par ailleurs, comme pour toute structure coaxiale, le cône du médium fait aussi office de pavillon pour offrir au tweeter une meilleure répartition spatiale de l’aigu. Et pour éviter toute rupture de continuité de surface entre le dôme du tweeter et le baffle frontal, Kef joue ici sur des formes incurvées. Une première pièce métallique assure le couplage entre le tweeter et le centre de la membrane du médium tandis que la façade des LS60 Wireless adopte un profil légèrement incurvé sur leurs flancs pour une diffusion optimale des ondes sonores.
Bien sûr, les enceintes trois voies Kef LS60 Wireless profitent du procédé exclusif MAT (pour Metamaterial Absorption Technology) récompensé partout dans le monde. Pour rappel, ce dernier se matérialise sous la forme d'une structure labyrinthique complexe en relief où les canaux font office de trou noir acoustique absorbant 99% des sons indésirables rayonnant à l'arrière du haut‑parleur coaxial Uni‑Q, contre 60% auparavant. Ainsi, la distorsion est quasiment éliminée (THD à 0,07%) et la transparence accrue. Il faut préciser que le haut‑parleur MAT, 12e génération Uni‑Q signée Kef, assure une meilleure réponse en fréquence (+40%).
Le tweeter, structure coaxiale oblige, occupe le centre de la membrane du médium. Contrairement à ce que pratiquent d’autres constructeurs qui exploitent un circuit magnétique unique pour les deux haut‑parleurs, Kef lui a offert son propre circuit magnétique mettant en œuvre un puissant aimant néodyme. Ce point limite considérablement les interactions qui peuvent exister entre deux transducteurs exploitant un seul et même circuit. Le dôme 19 mm du tweeter est à base d’aluminium. Très léger, il lui offre une réponse en fréquence dans l’aigu s’étendant au‑delà de 36 kHz, ce qui est suffisamment rare pour être signaler et se justifie pleinement lorsque des fichiers Hi‑Res Audio sont exploités. Enfin, un guide d’onde frontal joue un double rôle. En premier lieu, il fait office de grille de protection du dôme. Sa seconde fonction est d’optimiser la dispersion de l’aigu en ouvrant l’angle de propagation des ondes sonores et en homogénéisant leur répartition sur l’ensemble de la zone couverte par les enceintes.
Kef LS60 Wireless, structure Uni-Core pour les boomers
Le cœur de la section de restitution du grave des LS60 Wireless s’articule autour de quatre boomers 135 mm de diamètre montés en opposition. Ils exploitent la technologie Uni‑Core de Kef qui a pour effet d’annuler les vibrations qu’ils génèrent au sein de l’ébénisterie des enceintes. Pour cela, les boomers sont solidarisés par paires afin de mettre à profit leur travail en opposition pour éliminer les vibrations parasites. Leur membrane adopte une forme de coupelle, du plus bel effet, et leur débattement élevé autorise une restitution de basses profondes, exemptes de distorsion, même aux niveaux de restitution les plus conséquents. En outre, il faut savoir que la disposition des boomers par rapport au haut‑parleur frontal de restitution du medium‑aigu n’est pas innocente. En effet, si sur beaucoup d’enceintes, les HP de graves sont logés à la base de l’ébénisterie pour bénéficier de l’effet d’onde de sol, Kef a choisi de les loger à la même hauteur que le haut‑parleur de medium‑aigu. Il s’agit ici, en quelque sorte, d’une extension de la configuration Uni‑Q. Grâce à cette disposition, les LS60 Wireless se comportent comme des sources sonores ponctuelles. Une spécificité qui optimise encore la localisation spatiale de chaque élément sonore au sein de l’image stéréophonique.
Kef LS60 Wireless, compatibilité MQA et DSD256
Enfin, les Dac qui équipent ces nouvelles venues sont de dernière génération. Outre le fait qu’ils peuvent travailler en 384 kHz/24 bits, ils sont capables de gérer les formats les plus actuels tels que le MQA ou le DSD256. Ils ouvrent donc largement le champ des possibles pour les LS60 Wireless, notamment au streaming et aux fonctionnalités réseau les plus évoluées.
Kef LS60 Wireless, la connectique
Côté connectique, nous avons noté la présence d’une prise HDMI. Une option assez surprenante sur ce type de matériel, quoique de plus en plus présente sur les matériels Hi‑Fi. Kef justifie sa présence par le fait que de plus en plus d’utilisateurs souhaitent connecter leur téléviseur à leur chaîne Hi‑Fi pour en améliorer le son. On abonde dans ce sens à la rédaction d’AVCesar.com, au regard de vos répétées demandes dans ce sens. Vous êtes en effet nombreux à envisager ce genre de solutions pour le second TV du foyer ou même, pour les mieux lotis d’entre vous disposant d’une salle Home Cinéma dédiée, celui du salon. On ajoute que cette configuration permet aussi de profiter de certaines applications et/ou chaînes musicales présentes sur les TV connectées. Avec les LS60 Wireless, rien de plus simple, c’est prévu.
Pour le reste on retrouve le port Ethernet sur prise RJ‑45. Attention, il ne faudra pas le confondre avec l’autre prise RJ‑45 destinée à l’interconnexion de l’enceinte secondaire sur l’enceinte primaire. De même, une entrée optique est présente ainsi qu’une coaxiale. L’entrée analogique se résume à une paire de prise RCA et un port USB est dédié aux mises à jour Firmware. Enfin, sur chaque enceinte une sortie « Sub » est présente pour associer aux LS60 Wireless un caisson de basse, voire deux.
Bien sûr, ces enceintes peuvent être utilisées totalement « off line » et une télécommande donne accès à la sélection de la source (cf. photo ci‑dessus), au volume et à certains réglages de base. Cependant, pour les exploiter pleinement, accéder à de nombreux paramétrages et bénéficier d’une multitude de services, Kef a aussi étudié une nouvelle application. Baptisée Kef Connect, compatible iOS et Android, il est recommandé de la télécharger soit depuis l’Apple Store, soit sur Google Play Store en fonction de l’équipement utilisé pour piloter les LS60 Wireless.
- référence Kef LS60 Wireless
- enceinte trois voies bass-reflex
- haut-parleurs structure coaxiale Uni-Q, tweeter dôme aluminium 19 mm, médium 100 mm membrane en alliage aluminium/magnésium, 4 x boomers 135 mm Uni-Core à annulation de force
- amplificateurs analogique Class AB (aigu), numérique Class D (médium/grave)
- puissance 2 x 700 W (2 x 100 W/tweeter + 2 x 100 W/médium + 2 x 500 W/boomers)
- pression acoustique maximale 108 dB
- réponse en fréquence 26 Hz à - 3 dB, 36 kHz à - 6 dB
- dac intégré 384 kHz/24 bits
- connectique enceinte primaire port HDMI eARC, port Ethernet RJ45, entrée numérique optique, entrée numérique coaxiale, entrée analogique mini-Jack 3,5 mm, sortie caisson de basse, port USB (pour alimentation appareil externe et mises à jour seulement), Prise RJ-45 liaison
- connectique enceinte secondaire sortie caisson de basse, port USB (pour alimentation appareil externe et mises à jour seulement), Prise RJ-45 liaison
- liaisons sans-fil Wi-Fi a/b/g/n Dual Band 2,4 GHz/5 GHz
- certification Hi-Res Audio
- formats compatibles (toute entrée) MP3, M4A, AAC, Flac, Wav, AIFF, Alac, WMA, LPCM, Ogg Vorbis
- formats compatibles (réseau) MQA (MQA Core Decoder), DSF (DSD64, DSD128, DSD256), DFF (DSD64)
- compatibilité sans‑fil AirPlay 2, Google Chromecast, Roon Ready, UPnP, Bluetooth 4.2
- services de streaming Spotify via Spotify Connect, Tidal, Amazon Music, Qobuz, Deezer, QQ Music via QPlay, webradios, Podcast
- consommation électrique 450 W (< 2 W en veille)
- dimensions 212 x 394 x 1 042 mm
- poids 31,2 kg (par enceinte)
Le constructeur danois Dali propose ses enceintes Callisto 2C (2 790 €). Outre leur architecture deux voies conventionnelles, elles adoptent un super tweeter à ruban pour encore plus de finesse dans l’extrême aigu.
Un design qui ne laisse pas indifférent pour les enceintes colonnes Citation Tower que présente Harman Kardon (2 499 €). Il s’agit du modèle le plus imposant de la gamme Citation dont nous avons régulièrement testé divers éléments.
Récemment proposé par Cabasse, la petite enceinte sphérique The Pearl Akoya (2 980 €) bénéficie des retombées des études de la marque pour la conception de son vaisseau amiral : La Sphère.
- référence Kef LS60 Wireless
- enceinte trois voies bass-reflex
- haut-parleurs structure coaxiale Uni-Q, tweeter dôme aluminium 19 mm, médium 100 mm membrane en alliage aluminium/magnésium, 4 x boomers 135 mm Uni-Core à annulation de force
- amplificateurs analogique Class AB (aigu), numérique Class D (médium/grave)
- puissance 2 x 700 W (2 x 100 W/tweeter + 2 x 100 W/médium + 2 x 500 W/boomers)
- pression acoustique maximale 108 dB
- réponse en fréquence 26 Hz à - 3 dB, 36 kHz à - 6 dB
- dac intégré 384 kHz/24 bits
- connectique enceinte primaire port HDMI eARC, port Ethernet RJ45, entrée numérique optique, entrée numérique coaxiale, entrée analogique mini-Jack 3,5 mm, sortie caisson de basse, port USB (pour alimentation appareil externe et mises à jour seulement), Prise RJ-45 liaison
- connectique enceinte secondaire sortie caisson de basse, port USB (pour alimentation appareil externe et mises à jour seulement), Prise RJ-45 liaison
- liaisons sans-fil Wi-Fi a/b/g/n Dual Band 2,4 GHz/5 GHz
- certification Hi-Res Audio
- formats compatibles (toute entrée) MP3, M4A, AAC, Flac, Wav, AIFF, Alac, WMA, LPCM, Ogg Vorbis
- formats compatibles (réseau) MQA (MQA Core Decoder), DSF (DSD64, DSD128, DSD256), DFF (DSD64)
- compatibilité sans‑fil AirPlay 2, Google Chromecast, Roon Ready, UPnP, Bluetooth 4.2
- services de streaming Spotify via Spotify Connect, Tidal, Amazon Music, Qobuz, Deezer, QQ Music via QPlay, webradios, Podcast
- consommation électrique 450 W (< 2 W en veille)
- dimensions 212 x 394 x 1 042 mm
- poids 31,2 kg (par enceinte)
La mise en service des Kef LS60 Wireless est simple. En pratique, il suffit même de les connecter au secteur pour pouvoir les utiliser hors ligne. Leur télécommande donne essentiellement accès à la sélection de l’entrée à utiliser et au réglage du volume. Un changement de la couleur de la LED témoin d’alimentation de l’enceinte « primaire » précise l’entrée en service. Une signalétique visuelle déjà connue sur les Kef LSX par exemple.
Kef LS60 Wireless, liaison filaire ou sans-fil
Par défaut, une liaison sans‑fil associe automatiquement enceinte principale et enceinte secondaire pour offrir une écoute stéréophonique. Seule petite limitation à ce mode de fonctionnement : le débit des flux numériques est plafonné à 192 kHz/24 bits, ce qui reste totalement compatible avec les sources Hi‑Res Audio conventionnelles. Pour exploiter au maximum les capacités des LS60 Wireless, il est indispensable de relier les deux enceintes par un câble RJ‑45 fourni. Dès lors, les flux numériques sont traités jusqu’en 384 kHz/24 bits. Un choix que nous avons retenu pour nos tests et recommandé pour bénéficier pleinement des meilleurs flux qu’achemine le réseau.
Kef LS60 Wireless, application Kef Connect dédiée
Cependant, on le répète, pour accéder à l’ensemble des services que propose Kef, il est indispensable de télécharger l’application Kef Connect. Lors de nos essais une version spécifique aux LS60 Wireless était en cours de finalisation et nous n’avons donc pas pu accéder à l’intégralité de ses fonctionnalités. Sachez toutefois qu’elle offrira de multiples possibilités de réglage et de paramétrage des enceintes ainsi que des accès directs à un grand nombre de services de musique en streaming.
Kef LS60 Wireless, les écoutes
Bien évidement, le chantier en cours de l’application nous a nullement empêché de procéder aux écoutes. Et avant d’aller plus loin dans notre ressenti, il faut d’emblée préciser que le rendu sonore surprend sur trois points : le relief de l’image sonore, la limpidité de l’aigu et la profondeur du grave. Le tout globalement mis en valeur par une dynamique qui semble inépuisable. Des performances qui s’expliquent par les choix technologiques faits par Kef et l’expertise de la marque dans le monde de l’acoustique.
Kef LS60 Wireless, relief sonore et dynamique
Le relief de l’image sonore, par exemple, est lié à l’architecture coaxiale de son haut‑parleur associée au remarquable travail réalisé par le constructeur sur la maîtrise des phases. Le fait que les enceintes fonctionnent à la manière de sources ponctuelles garantit une localisation précise de chaque élément de la scène sonore tant en largeur qu’en profondeur. D’où la sensation de naturel, de précision et de relief dont bénéficie la restitution. Nous avons pu mettre en évidence cette spécificité à l’écoute de l’Orchestre Symphonique de San Francisco dirigé par Seiji Ozawa dans l’exécution de Three Pieces for Blues Band and Orchestra de William Russo. La position de chaque musicien ainsi que la signature acoustique de la salle sont reproduits avec une précision digne des meilleurs éléments. À noter, cette œuvre offre également de très belles envolées de dynamiques. Un défi que les LS60 Wireless ont relevé avec encore plus d’aisance que leurs aînées grâce à la « réserve d’énergie » supplémentaire dont elles disposent.
Kef LS60 Wireless, transparence de l'aigu
On retrouve également la transparence de l’aigu propre à Kef. Ici, c’est l’amplification analogique de cette section qui contribue à lui offrir une telle limpidité. Il est clair que le tweeter grimpe très haut en fréquence, mais il le fait sans aucune agressivité tout en trouvant le juste équilibre entre brillance et feutré. Si cet excellent comportement dans le haut du spectre se ressent notamment sur les percussions ou les sons les plus extrêmes de musique électronique, il offre aussi aux voix un phrasé très naturel. La sensation de présence du chanteur est bien là. Un effet de transparence que nous avons notamment ressenti sur la voix de Zaz avec le morceau Dans ma rue.
Kef LS60 Wireless, énergie et profondeur des graves
Le grave, enfin, est d’une remarquable profondeur. Il bénéficie aussi d’une franchise généralement réservée aux enceintes dotées de haut‑parleurs de diamètre plus important. Il faut dire que, pour la gestion du bas du spectre, Kef n’a pas lésiné sur la puissance associée à cette section. De même, comme évoqué au début de ce banc d’essai dans notre section L’essentiel, le DSP est ici d’une précieuse aide avec des performances au niveau de la réponse en fréquences complémentaires à celle du haut‑parleur de graves pour au final une large linéarité sur le spectre sonore. Résultat ? Les Kef LS60 Wireless envoient du bois, avec des impulsionnelles qui déménagent. Le solo de batterie de Take Five de Dave Brubeck, par exemple, sonne incroyablement bien avec une débauche d’énergie rencontrée seulement sur de très grosses colonnes passives.
Bref, les Kef LS60 Wireless sont des enceintes au tempérament de feu qu’il faut absolument écouter pour prendre conscience de leurs extraordinaires capacités de restitution. En plus, elles sont incroyablement belles. Mélange de discrétion et de douce présence, elles peuvent trôner dans n'importe quel intérieur avec la bénédiction de madame, le plus souvent réticente à l'irruption d'enceintes au beau milieu de la décoration du salon. Vous l’aurez compris, on a‑do‑re !