Toshiba 46WL768

Le Toshiba 46WL768 est le premier téléviseur 3D Ready de la marque testé par la rédaction d'AVCesar.com. Modèle LCD HDTV 1 080p, il adopte un rétroéclairage LED Edge. Sa dalle de 1 920 x 1 080 pixels est recouverte d’un survitrage pour satisfaire l’esthétique générale. Celle-ci, il faut bien l’admettre, est tout simplement superbe. Toshiba nous propose un téléviseur bien fini et agréable à l’œil, qui tranche radicalement avec ses productions antérieures.

Au niveau de l'équipement, aucune mauvaise surprise à craindre avec en premier lieu quatre entrées HDMI 1.4 compatibles CEC, dont l’une bénéficie de la fonction ARC. Dommage, il faut une nouvelle fois composer sans certaines fonctionnalités de la prise HDMI comme l'xvYCC, le Deep Color et l’Auto LipSync.

Le Toshiba 46WL768 complète son tuner TNT HD (compatible câble) d’un tuner satellite et d’un port CI+. Ce dernier devrait vraisemblablement lui ouvrir les portes du label Canal Ready rapidement (le produit est en phase de certification pour être précis). Par contre, aucune possibilité d’enregistrement via les ports USB Host n'est proposée. Au nombre de deux, ils sont compatibles uniquement Fat32 (pas de NTFS). Seulement, le premier permet de lire photos, images et musiques, alors que le second n’autorise que l’affichage de photos.

Côté multimédia, ce Toshiba 46WL768 est une bonne surprise. En plus du port Ethernet, il intègre en effet les fonctions Wi‑Fi et passerelle multimédia UPnP (DLNA). Et, comme un bonheur n'arrive jamais seul, la compatibilité de cette dernière est assez large. Pas en audio, certes, ou seul le MP3 est géré (le WMA et l'AAC sont par contre lus en USB). Mais en vidéo, Mpeg2, Mpeg4, WMV, XviD et même DivX, en SD comme en HD sont parfaitement reconnus, le tout avec le conteneur MKV (en revanche, pas en Mov). Pour la photo, enfin, le Jpeg est lu jusqu’à 30 Mpxls, et l’émetteur infrarouge pour le mode 3D est intégré au téléviseur. À noter aussi, le Toshiba 46WL768 dispose d’un traitement 200 Hz, en fait un 100 Hz à rétroéclairage balayé.

Précision, côté consommation, nous avons mesuré l’appareil à 140 W en usage quotidien, et à moins d'1 W en veille. À noter aussi, bon point, en usage 3D nous n'avons pas constaté de surconsommation !

MAJ : le laboratoire d'AVCesar.com a revu sa procédure de test au niveau de la consommation des matériels et plus spécifiquement lors de l'état de veille, notamment en changeant notre matériel de mesure, pas assez fiable dans certaines conditions. C'est pourquoi, après avoir procédé à de nouveaux relevés, nous mettons à jour notre banc d'essai sur le Toshiba 46WL768 à propos de sa consommation en veille. Celle‑ci s'avère donc conforme à la réglementation en vigueur.

Bien fini et surtout très (très !) agréable à regarder, ce téléviseur Toshiba 46WL768 est esthétiquement une totale réussite. Voilà qui le place d'emblée dans le haut du panier sur ce point. Bien équipé, il n'a pas non plus à rougir par rapport à la concurrence, avec un tuner TNT HD complété d’un tuner satellite, la compatibilité Wi‑Fi intégrée, une compatibilité multimédia large (seul le Mov n’est pas reconnu) et un mode passerelle UPnP (DLNA) bienvenu… Bref, dans le secteur multimédia, seuls manquent les Widgets Internet. Le simple accès à Youtube nous laisse en effet sur notre faim.

Les entrées HDMI sont en nombre suffisant, mais elles oublient comme trop souvent aujourd’hui certaines fonctions : aux abonnés absents on compte donc l’xvYCC, le Deep Color et l’Auto LipSync… De même, aucune conversion 2D vers 3D n'est proposée. Interrogés, les ingénieurs Toshiba déclarent préférer ne rien offrir plutôt qu’un mauvais traitement. Il faudra sans doute attendre l’arrivée des téléviseurs Cevo de la marque pour disposer de cette possibilité. En tout cas, l’émetteur IR pour synchroniser les lunettes est intégré…

Si, côté son, le rendu reste correct pour un écran d'une telle finesse, le Toshiba 46WL768 assure côté image des performances très intéressantes. Certes, l’homogénéité du rétroéclairage n’est pas optimale, mais c’est le lot de beaucoup de modèles LED Edge. Et si l’angle de vision est suffisamment large sur les côtés pour ne pas être perçu comme une gêne en usage quotidien, en revanche il l’est moins en hauteur.

En tout cas, les reflets sont limités malgré la présence du survitrage. Les noirs ne sont pas bouchés, tout en étant plutôt denses, et les blancs ne sont pas brûlés. La colorimétrie est bien calibrée et la fluidité est au rendez-vous avec une compensation de mouvement parfaitement efficace. Bref l’image 2D se joue de toutes les critiques et propose un spectacle réellement magnifique. Toshiba, avec cette image 2D, rivalise aisément avec les meilleurs téléviseurs du marché. Enfin en 3D, en l’absence de compensation de mouvement, on perd immanquablement en fluidité. Cependant l’effet fantôme (Crosstalk), bien que présent, reste assez limité par rapport à certains concurrents.