- Excellent contraste et noir très profond
- Excellente colorimétrie
- Dalle très homogène sur notre exemplaire de test
- Filtre anti‑reflets efficace (dalle semi‑mate)
- Superbe image avec la TNT et le Blu‑Ray
- MotionFlow très efficace en 2D comme en 3D
- Gestion multimédia plus aboutie
- HBBTV, Miracast et Wi‑Fi Direct intégrés
- Possibilité de subwoofer sans‑fil
- Très bon rapport qualité‑prix
- Design basique
- Expérience 3D très décevante
- Qualité audio moyenne
- Pas de TriLuminos
- Pas de Local Dimming
- Pied basique, non rotatif
Les gammes TV 2014 étant pratiquement annoncées chez toutes les marques, place aux tests des produits avec, dans un premier temps, le Sony KDL‑50W805BB, un téléviseur 3D Ready (3D active) vraiment bien placé en termes de rapport qualité‑prix, comme vous allez le découvrir tout au long de ce banc d'essai. À l'instar de la série Sony HX750 (cliquez pour découvrir le test complet du 46'' par la rédaction d'AVCesar.com) millésime 2012, ce modèle embarque un système de rétroéclairage LED Edge, sans Local Dimming (allumage ou extinction par zones des diodes). De même, le Sony KDL‑50W805BB a hérité des spécimens HX750 la technologie Frame Dimming permettant d'optimiser automatiquement le contraste de l'image en fonction de l'intensité lumineuse des scènes, grâce à une gestion dynamique du rétroéclairage, sans possibilité de réglages ni même de désactiver cette fonction.
En revanche, ce modèle abordable dispose du fameux processeur X‑Reality Pro et son traitement vidéo paramétrable Reality Creation très performant avec le signal de la TNT ou même avec celui en provenance d'un lecteur Blu‑Ray. Quant au procédé MotionFlow, nous sommes en présence d'un indice de fluidité XR 400. Sur une dalle native 100 Hz cependant, ce qui pose quelques limites dans les travellings rapides comparée à une dalle 200 hertz. Cela dit, depuis de nombreuses années, la compensation de mouvement de Sony est reconnue pour être la plus performante du marché, avec un rendu très naturel en 24p (c'est‑à‑dire sans réel effet « vidéo » sur le mode Net).
Le design n'est pas nouveau, identique aux écrans de la série Sony W6 de 2013, soit assez basique. L'ensemble apparaît néanmoins sobre et élégant comme sait le faire le constructeur japonais depuis plusieurs années. On retrouve également le petit effet lumineux inauguré l'an dernier par la marque, placé au‑dessus du logo Sony. Ce dernier s'illumine de diverses couleurs en fonction des utilisations (bleu lors d'un appairage avec un smartphone, blanc pour un usage TNT classique, ou violet en usage DLNA). Bien sûr, il est possible de le désactiver.
La qualité de construction s'avère de très bonne qualité, avec un assemblage rigoureux, un cadre noir mat (une finition argent est disponible) et un coffre arrière en PVC. Cerise sur le gâteau, le Sony KDL‑50W805BB est équipé d'une dalle semi‑mate avec un traitement anti‑reflet très efficace. Le seul reproche, à nos yeux, réside dans un pied ultra basique et fin, en aluminium chromé, non rotatif. Précision tout de même, ce pied sert aussi d'accroche murale : pratique. Mais cet élément ne suffit pas à contrebalancer l'esthétique des pieds demi‑cercle de l'an dernier, plus stables et doués de rotation.
Parmi les accessoires fournis, nous regrettons l'absence de caméra Skype et de la nouvelle télécommande One‑Flick, pourtant associée, en photo, sur le site Sony avec cette référence (elle est en fait optionnelle). Sans cette dernière, impossible en effet de profiter de la fonction NFC. La télécommande classique et les lunettes 3D sont bien présentes (deux paires dans la boîte), ainsi que le boîtier d'alimentation externe.
À l'arrière, la connectique est essentiellement dirigée vers le bas ou le côté gauche, ce qui facilite l'accroche murale. Seules les entrées YUV, RCA stéréo, péritel et le port Ethernet, dirigées vers l'arrière, peuvent poser problème dans cette configuration. Outre celles‑ci, on trouve une sortie optique, une casque (mini‑Jack 3,5 mm) et quatre entrées HDMI CEC 1.4 avec gestion du Deep Color, du xvYCC, du HDCP et du MHL. En revanche, aucune trace de la fonction Auto LipSync, comme souvent chez Sony. La gestion de l'ARC est heureusement bien présent sur le connecteur HDMI 1. Et le port CI+ certifié Canal Ready offre l'accès à toutes les chaînes payantes de la TNT y compris le Bouquet Canal+, en souscrivant l'abonnement adéquat. Également présents, un simple tuner TNT (DVB‑T2) et un démodulateur satellite (DVB‑S2). Malheureusement, pas de double tuners, donc pas de possibilité d'enregistrer une autre chaîne que celle regardée, ni de fonction PIP.
On profite également de deux port USB 2.0 (toujours pas d'USB 3.0 chez Sony), le premier réservé à la fonction PVR (enregistrement des programmes télévisés sur un HDD externe de 32 Go minimum), l'autre à la lecture multimédia. Ce dernier peut aussi servir au raccordement d'un clavier ou d'une souris pour faciliter l'utilisation du moteur de recherche intégré ou des services internet. À savoir, depuis deux ans, Sony propose des ports USB compatibles exFat, Fat32 et surtout NTFS pour lire des fichiers multimédias (vidéos, musiques et photos) stockés sur HDD ou clé USB. Bonne nouvelle également, le Wi‑Fi est intégré, et le Sony KDL‑50W805BB propose même les fonctions Miracast et Wi‑Fi Direct pour afficher l'écran de votre tablette ou Smartphone directement sur l'écran du téléviseur, ou transférer leurs contenus, sans‑fil. Encore mieux, il est dorénavant possible de connecter un caisson de basses sans‑fil spécialement développé par la marque pour ses téléviseurs (Bravia Sub, 399 €) pour améliorer le système audio 2 x 8 W RMS, un peu faiblard au niveau des graves. Précision, n'ayant pas de caisson sans‑fil sous la main au moment du test, impossible de vérifier que cette fonction est valable avec tous les caissons du genre ou seulement avec le Bravia Sub… Évidemment, il est toujours possible de contrôler le téléviseur avec l'application Media Remote de Sony. Là aussi, un seul regret, l'absence de compatibilité Bluetooth, alors que de nombreux concurrents le proposent.
La compatibilité multimédia s'avère dans l'ensemble identique à celle expérimentée lors de notre test du Sony W905A (cliquez pour découvrir le test complet de la rédaction d'AVCesar.com) publié en novembre dernier. La gestion du DTS est toujours au rendez‑vous, et plusieurs petites options ont été améliorées comme la possibilité de changer de pistes audio si votre fichier MKV en propose plusieurs. Du coup, la lecture multimédia gagne grandement en intérêt, même si elle souffre encore de quelques défauts comme l'absence de gestion du 24p. Celles‑ci, en effet, sont toujours affichées en 60 images par seconde.
La majorité des formats les plus utilisés sont lus, comme le MKV, TS, M2TS, AVI, WMV, DivX (HD et SD, sauf le DivX 5), AAC, MP3, MPO, WebM, Mov, WMA, AAC, Jpeg, MP4, 3GPP, LPCM, AC3 et DTS, via le lecteur USB ou via la passerelle UPnP. En revanche, le Flac n'a été lu que via UPnP grâce à un transcodage à la volée en LPCM. L'avantage de l'UPnP sur l'USB est lié à l'utilisation d'un système de transcodage des codecs à la volée. En effet, comme l'an dernier, si le format n'est pas pris en charge par le TV, le média est transcodé en Mpeg4 ou LPCM pour être accepté par ce dernier. En revanche, bon point, le logiciel de transcodage ne réduit plus la résolution comme les modèles des années précédentes, les vidéos 1 080p sont bien affichées en 1 080p. Du côté de la musique, toujours via UPnP (DLNA), les informations ID3Tag sont supportées et les pochettes d'albums affichées. Enfin, dernière précision, sachez que si les pistes Dolby Digital 5.1 sont bien envoyées en bitstream 5.1 via l'HDMI ARC ou l'optique, le DTS est irrémédiablement décodé en LPCM 2.0.
Terminons ce tour du propriétaire par la fonction Smart TV et la nouvelle interface. En effet, alors que l'an dernier Sony abandonnait son interface vieillissante XrossMediaBar inspirée de la PlayStation 3, remplacée par une nouvelle, le fabricant n'a pas conservé cette dernière et nous en propose une inédite sur sa gamme 2014. Il ne fait aucun doute que cette dernière est bien mieux pensée, plus conviviale, plus réactive et intuitive. Tout est en effet accessible à partir la page principale : réglages image, lecture multimédia, EPG ou applications. Ces dernières abordent tous les genres et sont presque aussi nombreuses que chez Samsung avec quelques exclusivités Sony comme le SEN et, donc, la VOD Sony (Video Unlimited), la Musique à la demande Sony (Music Unlimited). Facebook, Twitter, Skype, Youtube et PlayMemories et des offres de Catch‑Up TV comme M6 Replay, France TV Pluzz, France 24 sont également de la partie. On note aussi d'autres applications en tout genre comme Euronews, Mubi, INA, Picasa, Muzu.TV, YouTube 1 080p, la VOD 3D de Sony, Billabong, AOL, Wired, Epi, Style, Concierge, Dalymotion, uStudio, Golf Link, LiveStrong, VideoDetective, des PodCast, NPR, Africa Show, AnyClip, ADC, des dizaines de jeux très basiques, Xtreme Film, Fashion TV, Skype, Facebook, TV Tweet, des chaînes nature, pêche, découvertes, de la VOD Viewster et Filmo TV, et des dizaines d’autres applications en tout genre qui serait trop long d'énumérer.
Au chapitre des fonctionnalités, on trouve aussi la compatibilité HBBTV associée à des services de plus en plus aboutis, un EPG Gracenote pour programmer des enregistrements ou consulter les programme sur huit jours.
- référence Sony KDL-50W805BB
- diagonale de l'image 127
- standard HDTV 1[s]080p et 3D Ready
- résolution native 1 920 x 1 080 pixels
- 100 Hz oui (400 Hz)
- contraste 5 000
- 100 Hz oui (400 Hz)
- réception télétexte, PAT, Infos+, EPG, TNT (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+), SAT (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+), Câble (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 4 entrées HDMI (v 1.4, dont 3 arrières et 1 latérale), 1 entrée YUV (RCA), 1 entrée péritel (RVB), 1 entrée Stéréo + Composite (arrière), 1 sortie casque (latérale), 1 sortie audio numérique (optique), 1 port CI+, 2 ports USB Host (latéral) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi (b/g/n)
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), 3D (côte à côte, dessus/dessous, frame packing), conversion 2D/3D
- usage télécommande simple, capteur de luminosité, CEC, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (16/9, HD), Overscan
- réglage température de couleur (préréglable), balance des blancs paramétrable (RVB), réglage de gamma (préréglage), rétroéclairage (dynamique), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR, Mosquito NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24), 3D
- son puissance (2 x 8 W), décodeur (PCM, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, DTS), ARC, eARC, processeur surround (S-Force Front Surround 3D), traitement audio (Clear Audio), égaliseur, AVL
- consommation 65 W(0,5 W en veille)
- dimensions l. 693 x h. 1 116 x p. 179mm
- poids 14,8kg
Il existe pléthore de modèles face au Sony KDL‑50W805BB, tous 3D Ready et dotés d'un système de rétroéclairage LED Edge. Le premier d'entre eux se nomme Samsung UE48H6410 (affiché à 1 099 €), un spécimen Direct LED Global Dimming (donc pas de Local Dimming non plus) doté d'un traitement vidéo 400 Hz et d'un tuner Satellite. Le LG 50LB650V (1 099 €) propose une technologie 3D polarisée (Cinema 3D), et lui aussi dispose d'un système de rétroéclairage Direct LED sans Local Dimming, un MCI 400 Hz, un tuner satellite et TNT HD. On peut également citer le téléviseur Panasonic TX‑47AS650E (999 €), encore un Direct LED sans Local Dimming avec 3D passive, traitement vidéo 1 500 BLS ou encore le Philips 48PFK6719 avec un technologie 3D active, un système Direct LED avec Micro Dimming Pro et PMR 400.
- référence Sony KDL-50W805BB
- diagonale de l'image 127
- standard HDTV 1[s]080p et 3D Ready
- résolution native 1 920 x 1 080 pixels
- 100 Hz oui (400 Hz)
- contraste 5 000
- 100 Hz oui (400 Hz)
- réception télétexte, PAT, Infos+, EPG, TNT (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+), SAT (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+), Câble (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 4 entrées HDMI (v 1.4, dont 3 arrières et 1 latérale), 1 entrée YUV (RCA), 1 entrée péritel (RVB), 1 entrée Stéréo + Composite (arrière), 1 sortie casque (latérale), 1 sortie audio numérique (optique), 1 port CI+, 2 ports USB Host (latéral) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi (b/g/n)
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), 3D (côte à côte, dessus/dessous, frame packing), conversion 2D/3D
- usage télécommande simple, capteur de luminosité, CEC, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (16/9, HD), Overscan
- réglage température de couleur (préréglable), balance des blancs paramétrable (RVB), réglage de gamma (préréglage), rétroéclairage (dynamique), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR, Mosquito NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24), 3D
- son puissance (2 x 8 W), décodeur (PCM, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, DTS), ARC, eARC, processeur surround (S-Force Front Surround 3D), traitement audio (Clear Audio), égaliseur, AVL
- consommation 65 W(0,5 W en veille)
- dimensions l. 693 x h. 1 116 x p. 179mm
- poids 14,8kg
La première bonne nouvelle sur ce Sony KDL‑50W805BB, c'est la présence d'une dalle de très bonne facture, d'obédience PSA et signée AUO capable d'offrir un excellent contraste natif, même sans procédé Local Dimming. Ça tombe bien, celui‑ci est justement absent sur ce modèle. De plus, comme explicité en introduction, il s'agit d'une dalle mate, peu sujette aux reflets, ce qui renforce encore le contraste subjectif. L'image nous apparaît donc très dynamique et nos mesures viennent confirmer un taux de contraste natif excellent avec un ratio mesuré à 5 000:1. Une performance vraiment étonnante pour un téléviseur LED sans Local Dimming ! Le noir, très dense, permet d'apprécier véritablement les films en salle obscure.
Au niveau de la qualité d'image, c'est excellent, une habitude chez Sony depuis l'arrivée du traitement Reality Creation et ce, quelle que soit la source : TNT HD et SD, Blu‑Ray ou vidéos lues via USB ou DLNA. La colorimétrie est pratiquement parfaite en sortie de carton (en mode Cinema), et assez simple à calibrer (si l'on souhaite un réglage plus fin). Par contre, les possibilités de calibrage sont encore assez loin de ce que proposent les téléviseurs certifiés ISF signés Panasonic ou LG. Ici, une simple balance des blancs sur deux points est disponible, et aucun CMS (Color Management System) n'est proposé. Cependant, même sans CMS, il est aisé de parvenir à un résultat très proche des standards cinématographiques avec un gamut très juste ! Un bon point.
Le piqué de l'image est parfait, surtout sur un 50" (127 cm), offrant une image HD très détaillée et très naturelle, sans accentuations abusives qui pourraient créer des artefacts. Tous les traitement sont réglables précisément et peuvent être totalement désactivés : réducteurs de bruits, amélioration des contours et des détails, Réality Creation, etc. Et en présence d'un disque Blu‑Ray, la qualité d'affichage de ce téléviseur est tout simplement somptueuse, avec une image proche de ce qui se fait de mieux actuellement en Full HD ! Elle offre un piqué fin, une belle dynamique, et s'avère facile à optimiser à l'aide d'un très bon lecteur Blu‑Ray comme l'Oppo BDP‑103EU (cliquez pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com) utilisé comme source lors de ce banc d'essai. Avec ce dernier, nous avons pu pousser le réglage Sharpness pour obtenir un superbe relief et beaucoup de profondeur de champ, sans engendrer de bruit vidéo. Lors du visionnage du Blu‑Ray La stratégie Ender, nous avons découvert une qualité d'image époustouflante, des scènes sombres magnifiques, fouillées, précises, avec des noirs profonds et parfaitement lisibles (c'est l'avantage d'avoir un très bon contraste sans artifice à l'inverse d'un procédé Local Dimming qui peut boucher un peu les noirs).
Comme déjà précisé, avec le signal TNT, le Sony KDL‑50W805BB surpasse tous ses concurrents grâce au fameux processeur X‑Reality Pro et son traitement Reality Creation, surtout sur les programmes SD. Le désentrelacement est très bien réalisé, avec une très bonne gestion des « jaggies » (effet d'escalier). Et surtout, sa mise à l'échelle 1 080p des chaînes SD est sûrement l'une des plus performantes du parc TV actuel. On regrette seulement l'efficacité médiocre des réducteurs de bruit qui n'arrivent pas à gommer les artefacts de compression Mpeg.
De son côté, la compensation de mouvement MotionFlow XR 400 reste efficace sur la TNT, et même sur un Blu‑Ray. Le mode Standard propose un juste équilibre, offrant un surcroît de fluidité sans création d'artefacts, ni d'effet « caméscope » comme on le constate avec le mode Fluide. Le mode +Net est également performant, un peu moins fluide. « Typé cinéma », il offre un réel gain en précision par rapport au mode Standard mais il a toutefois tendance à modifier un peu le Gamma, à réduire la luminosité et à dérégler un poil la colorimétrie. Il faut donc procéder à un autre calibrage si vous désirez utiliser le mode MotionFlow +Net. Précision tout de même, comme il s'agit d'une dalle 100 Hz native, les scènes en mouvement sont moins précises et moins stables que sur une dalle 200 Hz, mais en contrepartie, l'effet « caméscope » est presque inexistant.
Du côté de l'affichage stéréoscopique, c'est en revanche décevant. Dommage, le Sony KDL‑50W805BB aurait pu réussir le carton plein ! L'image est très lumineuse, assez précise, très fluide (ce qui est assez rare pour le souligner), mais elle souffre beaucoup trop d'effet fantôme. Résultat, la qualité de l'image est dégradée, moins précise, moins définie qu'en 2D, avec de nombreux artefacts de compression (vraiment étrange… Espérons qu'une mise à jour Firmware corrigera le tir). Bref, ici, la 3D apparaît plus comme une option qu'autre chose.
Par contre, on retrouve tous les réglages traditionnels associés à la gestion du relief, à savoir : conversion 2D/3D (appelée 3D Simulée par Sony) avec réglage de l'intensité du relief, gestion des vidéos 3D côte à côte ou dessus‑dessous et possibilité de booster l'intensité lumineuse. À savoir, le téléviseur bascule automatiquement en mode 3D avec des réglages prédéfinis (contraste et rétroéclairage au maximum pour une 3D plus lumineuse). Il est tout de même conseillé de revoir ces paramètres et d'activer le MotionFlow, fonctionnel en 3D (cela permet d'éviter le scintillement en offrant une bien meilleure fluidité dans les scènes rapides et les travelings de caméra).
Autre précision, et pas des moindres, ce téléviseur est compatible Super Bit Mapping (SBM), un procédé exclusif à la marque. Son objet consiste à « upsampler » un signal vidéo avec une quantification des couleurs en 14 bits et 16 384 niveaux de gradation. Au final ? Des dégradés plus fins (moins d'effet de solarisation), des effets de halo lumineux plus naturels et plus diffus, et une image plus fluide. Toutes proportions gardées, c'est une amélioration discrète, mais visible, surtout en association avec un lecteur compatible Super Bit Mapping comme le Sony BDP‑S6200 ou Sony BDP‑S7200, ou encore l'ancien Sony BDP‑S790 (cliquer pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com).
En conclusion, le Sony KDL‑50W805BB s'avère tout de même une sacrée belle surprise au regard de son prix agressif ! Et pour tout vous dire, nous avions vite repéré lors de la présentation de la gamme 2014 de Sony, qu'il surpassait le Sony W955BB en terme de contraste, un modèle pourtant plus huppé et donc plus onéreux. Le seul regret vient donc de sa qualité d'affichage 3D. De deux choses l'une, si le relief est primordial pour vous, passez votre chemin. En revanche, si la 3D ne vous intéresse pas plus que ça, l'option Sony KDL‑50W805BB est a étudier sérieusement !
La colorimétrie est excellente, le contraste référentiel pour un spécimen LED Edge, la qualité du traitement d'image superbe, la compatibilité multimédia très complète et la nouvelle interface vraiment réussie avec des dizaines d'applications intéressantes. En un mot, nous avons là un TV au super rapport qualité‑prix, comme on aimerait en voir plus souvent !