- Design statutaire (15 mm d'épaisseur seulement)
- Qualité d'image spectaculaire
- Upscaling Ultra HD 8K bluffant
- Rendu TNT spectaculaire
- Impressionnant Processeur NeoQuantum 8K
- Rétroéclairage Mini LED
- Quantum Matrix performant
- Fonction OTS qui fait le job !
- Smart Hub très complet, réactif et stable
- Densité des noirs abyssale
- Pas de HDR Dolby Vision
- Retour visible du métamérisme
- Les 2 000 nits annoncés ne sont pas là
Avec la série Ultra HD 8K QN800A, si l’on met de côté les technologies Mini LED et Quantum Matrix disponibles sur tous les spécimens Neo QLED, Samsung redore le blason de ses téléviseurs modèles 800 avec des spécifications sensiblement supérieures à ceux apparus en 2020.
Pour meilleure preuve, le retour du boîtier One Connect (cf. photo ci‑dessus) en version allégée (plus large mais beaucoup moins épais) qui offre à la rédaction d’AVCesar.com qui calibre toujours les TV testés, seule solution pour évaluer réellement les capacités d’un diffuseur, plus de simplicité et de confort avec le retour de la fonction AutoCal. Mais le One Connect est surtout associé à des possibilités largement plus grandes en termes d’ergonomie et d’intégration de l’écran au sein d’une décoration intérieure grâce à un câble de liaison de 5 m fourni (cf. photo ci‑dessous) et d’une longueur maximale de 15 m (en vente en accessoire). L’occasion d’évoquer en quelques mots le câble de liaison 2021, à la section bien plus large que celle des précédents millésimes. Pour être clair sur la question, si ce dernier était comparable à une liaison optique, il est aujourd’hui plus proche d’un câble de type antenne. Pour le reste, la série QN800A est disponible en 65'' (165 cm) en test ici, 75'' (191 cm) et 85'' (216 cm) et, comme en 2020, le pic lumineux est toujours annoncé par le constructeur à 2 000 nits.
Comme l’année dernière, avant d’aller plus avant dans le compte rendu de notre banc d’essai (cf. notre Verdict Technique plus bas), il nous faut d’emblée qu’un calibrage fin associé à la technologie 8K restent sacrément impressionnant sur de nombreuses scènes, notamment celle dotée d’une grande profondeur de champ. Et, ici, sur des sources Ultra HD, Full HD, HD, et même SD, l’apport du Neo Quantum 8K Processor à la puissance supérieure qui affiche un Upscaling encore plus précis est indéniable.
Présentation du Samsung 65QN800A
Sans surprise, le Samsung 65QN800A reprend quasiment le même design que le Q800T testé l’an dernier avec toujours une très bonne qualité d'assemblage et un design moderne. Sobre et élégant, le coffre est 100% PVC avec une robe gris anthracite. Bon point, l’épaisseur de l’écran est d’environ 1,5 cm, alors que celle du Q800T affichait 2,5 cm (mais le châssis intégrait toute la connectique et l'électronique). On le constate d’emblée, Samsung a sensiblement réduit la profondeur de nombre de ses écrans, et non plus seulement celle des références 950. De même, le pied constitué d’une plaque de métal de 4 mm d’épaisseur évolue.
Il peut désormais accueillir le boîtier One Connect pour, d’une part, le cacher à la vue, d’autre part le ranger facilement (cf. photo ci‑dessus). À savoir, un câble de 30 cm est fourni pour le raccorder au TV si le choix est fait de le placer sur le pied (cf. photo ci‑dessous).
Le système de rétroéclairage Full LED Local Dimming du Q800T a donc laissé place sur le QN800A à un système Mini LED. Précision, ce dernier compte sensiblement plus de zones, 1 300 contre 240. Côté poids, on note 30,8 kg sur la balance, semblable de celui affiché par le Q800T, 32 kilos.
Nouvelle structure de dalle
Il est important de s’attarder sur les dalles LCD embarquées sur les TV QLED 2021. En 2019 et 2020, l’un des arguments phares de la marque coréenne concernait un angle de vision sensiblement amélioré avec l’introduction du procédé Ultra Viewing Angle. Et c’était spectaculaire. Toutefois, pour parvenir à un tel résultat, les ingénieurs Samsung avaient élaboré une inédite structure de pixels au sein de la dalle LCD ayant également pour conséquence une moindre résolution affichée, et d’obtenir un faible score au test CM (Contrast Modulation) de la CTA (Consumer Technology Association). Même si ce point précis n’est pas primordial pour garantir la qualité d’un écran Ultra HD 8K (d’autres « normes » liées au label de qualité UHD 8K ne l’intègrent pas, cf. notre actualité Naissance du logo 8K Ultra HD signée la CTA, deux autres en attente…), un début de polémique initiée par le premier concurrent de Samsung, LG, est né au salon IFA de Berlin 2019. En 2020, pour éviter ces mêmes critiques, Samsung a donc décidé de sacrifier quelques degrés d’angle de vision au profit d’une résolution accrue, et d’un bon score au test CM. En 2021, pour élargir de nouveau l’angle de vision (et préserver la résolution affichée), les ingénieurs Samsung sont allés plus loin encore en modifiant de nouveau le revêtement de la dalle. Et si le QN800A profite toujours d’un filtre anti‑reflet, il n’est pas au niveau de ses prédécesseurs. Les reflets sont de retour, moindres que sur un TV Oled certes, mais ils sont présents. À garder en tête pour le placement du TV dans une pièce lumineuse.
Mode Ambiant+
On retrouve sur les TV Neo QLED 2021 le fameux mode Ambiant, ici en version +, déjà évoqué à plusieurs reprises dans nos actualités. Pour rappel, ce dernier permet de fondre le TV avec votre décor intérieur à la condition que celui‑ci soit fixé au mur. Le principe est simple : à l'aide d'une application Android/iOS dédiée sur son smartphone ou sa tablette, et après avoir pris une photo de l’écran et de son proche environnement, le TV analyse le cliché et le reproduit à l'identique, motifs inclus, pour devenir une partie du décor. Ainsi, le téléviseur disparaît ou presque, à l'instar d'un trompe‑l'œil du plus bel effet. C’est très spectaculaire et ça va plaire aux amateurs de décoration. C’est encore plus spectaculaire avec des bords fins sur tous les côtés du TV et une épaisseur de 15 mm seulement.
Bien sûr, on retrouve avec le mode Ambiant+ (cf. photo ci‑dessus) toutes les possibilités des précédents millésimes : afficher à l'écran une image dont la teinte dominante s'accorde avec celles de son environnement, afficher un décor en ombre chinoise (une branche d'arbre feuillue par exemple) qui agit en interaction et en direct avec la météo locale, ou encore élaborer des scénarii pour profiter ainsi, tous les matins, de la météo. De même, afficher ses photos avec moult options de personnalisation à l’instar d’un cadre photo est au menu. Sans oublier les nombreux partenariats noués par Samsung permettant au possesseur d'un TV QN800A d'afficher des photos réalisées par les plus grands photographes du moment ou des œuvres issues, par exemple, du Musée du Prado.
Connectique complète
Comme à son habitude, Samsung propose une connectique très complète (cf. photo ci‑dessous) avec quatre entrées HDMI 2.1 40 Gbps (cf. photo ci‑dessus), toutes compatibles HDR10, HDR10+, HDR HLG, HDCP 2.2, 2 160p à 120 Hz et 4 320p à 60 hertz. À savoir, toutes les fonctionnalités de la norme HDMI 2.1 sont présentes : eARC (sur la HDMI 3), VRR, ALLM…
Le reste de la connectique rassemble un port Ethernet Gigabit, trois ports USB 2.0, une sortie optique, un port CI+, un double tuner DVB‑C/DVB‑T2/DVB‑S2 via prise antenne, plus une prise satellite (Main et Sub). Enfin, un mot sur la télécommande au design inchangé ou presque, épurée avec son revêtement en aluminium brossé. Si elle dispose toujours de très peu de touches, donc peu de raccourcis, heureusement le contrôle vocal est très efficace (c’est même bluffant) pour les recherches et permet la prise en charge de nombreux ordres vocaux. Mais surtout, elle est cette année dotée d’une batterie à recharge solaire, via un panneau photovoltaïque sur un de ses côtés, qui permet d’écarter définitivement la corvée de pile (cf. photo ci‑dessous). Il faut juste penser, pour alimenter le panneau solaire, à la poser du bon côté de temps en temps sur la table basse…
Système audio 4.2.2 performant avec Adaptive Sound+, AVA et OTS+
L'équipement de la section sonore, comparée à celle du Q800T testé l’en dernier, reste inchangée avec notamment le mode Q‑Symphony toujours de mise. Pour rappel, ce dernier permet, en présence d'une barre de son Samsung Q Series 2020 ou 2021, de profiter des haut‑parleurs du téléviseur pour magnifier la reproduction sonore, son ampleur et sa spatialisation. En effet, lorsqu'une barre de son est raccordée à un TV, les haut‑parleurs de ce dernier sont dans l’immense majorité des cas déconnectés. Avec le système Q‑Symphony, ils restent actifs et participent largement à l'amélioration audio avec une configuration jusqu'en 9.1.4 selon la barre de son raccordée (cf. photo ci‑dessous).
De son côté, la fonction Adaptive Sound+ est capable d'adapter les réglages audio du TV en temps réel en fonction de l'image affichée. Ainsi, des traitements DSP (ou apparentés) sont appliqués en fonction du type de contenu, mais aussi des scènes affichées à l’écran. Cela est particulièrement appréciable avec un film : les graves sont plus marqués pendant les scènes d'action, alors que les dialogues sont plus finement perceptibles durant les passages plus calmes). De même, en présence d’un programme musical, la transparence sonore et la linéarité de la réponse en fréquence seront privilégiées. Ou encore, avec un match de foot, sans que les propos des commentateurs ne soient pénalisés, la scène sonore en arrière‑plan avec les chants des supporters est restituée avec un effet surround, pour offrir une meilleure immersion.
La fonction AVA (Amplificateur Vocal Actif) est toujours là également (cf. photo ci‑dessous). Cette dernière est destinée à couvrir l’apparition d’un bruit nouveau dans l'environnement du TV, de manière automatique. Par exemple, celui d'une bouilloire ou d'un aspirateur sera couvert par une hausse du volume gérée directement par le TV. Pas de panique, le téléviseur baisse le son, automatiquement toujours, lorsque le bruit cesse.
Enfin, le procédé OTS+ pour Object Tracking Sound+ associée à un package acoustique 4.2.2 (huit HP placés à l'arrière du TV, dont deux en position latérales) d’une puissance totale de 70 W répond aussi présent (cf. illustration ci‑dessous). Cet algorithme a pour but de « coller » le son des objets à leur mouvement dans l'image pour un meilleur réalisme. De même, le téléviseur est capable d'opérer un autocalibrage sonore pour s'adapter à la configuration de sa pièce via un micro intégré.
Au final, le rendu audio est surprenant avec une qualité générale qui n'a rien à envier à de nombreuses barres sonores. Nous avons pu apprécier une large réponse en fréquence, très linéaire et très peu de distorsion. Nous avons aussi été agréablement surpris par sa puissance et surtout, la clarté et l'intelligibilité du rendu, notamment au niveau des dialogues et des moindres détails audibles ! Tout est là, du grave, un médium tonique, des aigus précis et un très bon équilibre tonal. Les boomers permettent également d'apporter de la percussion avec quelques graves intéressants. Et le système OTS+ tient ses promesses avec une localisation réussie de la scène sonore, pour un réalisme plus grand donc une immersion accrue.
Évidemment, tout est relatif et dépendant de l'exigence de chacun, mais cette qualité sonore embarquée est vraiment appréciable. Il est en plus possible de diffuser l'audio via Bluetooth vers une enceinte active, une barre sonore, un casque ou un amplificateur compatibles.
Mini LED inside !
Pour le reste, cette nouvelle série TV Neo QLED embarque également nombre de technologies et fonctionnalités impressionnantes ! En dehors de toute appréciation qualitative, une chose est sûre, difficile de faire plus complet. On retrouve donc, associée au système de rétroéclairage Mini LED déjà mentionné, une dalle 10 bits et un taux de rafraîchissement 120 hertz.
Pour finir notre présentation, sachez que ce TV embarque une compensation de mouvement doté d'un indice de fluidité PQI 4800 et qu’il prend en charge en plus du Freesync le G‑Sync signé nVidia, deux procédés qui permettent de compenser les variations de fréquences d’affichage en temps réel avec les jeux, pour éviter le phénomène de Tearing (déchirement d’écran).
De même, le Samsung QN65Q800A dispose toujours d’outils complets pour réaliser un calibrage : balance des Blancs sur 2 ou 20 points (cf. photo ci‑dessus) et, surtout, un CMS (Color Management System) sur trois axes avec la possibilité de calibrer les espaces couleur Rec.709, DCI‑P3 et Rec2020. Pour le reste, nous retrouvons évidemment tous les réglages habituels (cf. photo ci‑dessous) : choix du mode Image (Dynamique, Standard, Naturel et Cinema), plus un mode Jeu pour réduire l'Input Lag, Rétroéclairage, Contraste, Luminosité, Couleur, Netteté, Gamma…
OS Tizen 6.0, une des interfaces les plus complètes du marché
Quand on parle de TV Samsung, impossible de passer à côté des énormes possibilités offertes par la section Smart TV avec une interface Smart Hub hyper‑complète qui évolue en 2021 avec une sixième génération d’OS Tizen remaniée en termes de présentation. L’interface liée aux contenus occupe désormais l’intégralité de l’écran (cf. photo ci‑dessous), à l’instar d’Android TV/Google TV pour mettre en avant les programmes et émissions disponibles. Certes, les téléviseurs Android TV offrent toujours plus de possibilités, notamment au niveau des jeux, avec l’accès à Google Play et ses centaines d'applications, mais le Smart Hub 2021 à l'avantage d'être très stable et réactif et, surtout, développé sur mesure pour les TV Samsung avec une présentation claire et très simple d'utilisation, ainsi qu'un EPG numérique pour consulter les programmes de la TNT.
De plus, avec les nombreux partenariats signés par Samsung, dont certains exclusifs, on trouve également de très nombreuses applications, de non moins nombreux services de Catch‑Up TV ou VOD comme Netflix, Google Play, Amazon PrimeVideo, myCanal, Molotov ou TwitchTV, des jeux assez basiques, des interfaces de lecture multimédia comme Plex, DS Video ou encore des applications intéressantes comme TuneIn, Deezer, SFR Sport, BeIn Sport, OCS, Spotify, Deezer, Steam Link… Bien sûr, Disney+ est présent. Et pour profiter de contenus Ultra HD 8K natifs, on peut aussi citer l’application The Explorers (cf. notre actualité The Explorers/Samsung, contenus 8K natifs via OTT, une première mondiale 100% française), issue du programme communautaire du même nom (initié par Olivier Chiabodo), qui permet de découvrir les plus beaux endroits de la Terre avec une qualité visuelle inédite, en très haute ultra résolution. Bref, Tizen est probablement l'une des interfaces les plus complètes du marché, juste derrière l'OS Android TV.
Alors, certes, point de Kodi ou VLC ici, présents sur les téléviseurs Android TV de chez Philips, TCL ou Sony. Toutefois, le lecteur multimédia du TV Samsung s’avère très complet et d'une stabilité étonnante. Il décode pratiquement tous les formats les plus courants dont les vidéos Ultra HD HDR10/HDR10+ et BT.2020, les codecs HEVC, AVC/H.264, VP9, AV1 (nouveau en 2020), MKV, M2TS, TS, FLV, Mov, MP4, Flac, APE, Alac, M4A, WMV HD, DivX Plus UHD, AIFF, AAC, DTS, Dolby Digital Plus, MPO, PNG, Jpeg, et toutes sortes de sous‑titres comme les ASS, SRT, Sub, SSA, SMI. Bref, Ultra HD, HDR10/HDR10+ ou 1 080p, ce lecteur a accepté tous nos échantillons de test vidéo et audio, en dehors des Iso et des fichiers DSD. C'est d'autant plus intéressant que ce lecteur propose en outre un excellent décodage vidéo et la gestion bitstream des pistes audio Dolby Digital 5.1. Et pour ceux qui voudraient profiter d'un système de jaquettes pour afficher leur vidéothèque à l'écran, on trouve la célèbre application Plex. Le seul véritable regret, vient de l'absence étonnante de lecture bitstream du DTS. Celui‑ci est tout de même lu, mais décodé en LPCM 2.0.
Précision, l’application Canal+ a été totalement revue par la chaîne française et, même si elle s’appelle toujours Canal+, elle est désormais 100% OTT et basée sur l’ergonomie de myCanal avec la gestion d’un Login/mdp. Bien sûr, les abonnés myCanal peuvent utiliser leurs identifiants (cf. photo ci‑dessous). Autre nouveauté, la fonction Start Over (pour revenir au début d’un programme et profiter de celui‑ci jusqu’à 8 heures après sa diffusion) est dorénavant de mise.
La fonction SmartThings est bien présente. Cette dernière, via une interface dédiée, permet de piloter une multitude de produits connectés, du thermostat à la caméra de surveillance en passant par les volets roulants ou l'aspirateur robot. Samsung annonce que la fonction SmartThings est totalement ouverte à tous les protocoles du marché pour une compatibilité IoT (Internet of Things) quasi universelle. Elle est cette année épaulée par la fonction Digital Butler (majordorme numérique) qui détecte tous les objets connectés (avec ou sans‑fil) à proximité du TV (cf. photo ci‑dessous). Dernières précisions, si l'assistant vocal Bixby est toujours disponible (version 2.0), il en est de même pour Google Assistant et Amazon Alexa.
Enfin, comment ne pas évoquer la fonction MultiView (cf. photo ci‑dessous) qui évolue cette année sur les TV QN800 avec la possibilité d’afficher simultanément quatre contenus à travers autant de fenêtres à l'écran : la première avec le signal d’une chaîne TV, la deuxième avec l’image d’une platine 4K Ultra HD Blu‑Ray raccordée au TV, la troisième avec l'écran d'un smartphone de l'utilisateur et la quatrième avec l’image d’une console PS5 ou Xbox Series S/X. Au total, il existe 14 possibilités d'affichage, en passant du classique PIP jusqu'à disposer de quatre fenêtres. Idéal pour suivre un programme ou une émission, consulter un site internet et interagir en même temps sur les réseaux sociaux…
- référence Samsung QE65QN800A
- diagonale de l'image 165
- standard Ultra[s]HD
- résolution native 7 680 x 4 320 pixels
- HDR 4 entrées HDMI (v 2.1), 1 entrée audio numérique (), 1 sortie casque (), 1 sortie audio stéréo, 1 sortie audio numérique (optique), 1 sortie subwoofer, 1 port CI+, 3 ports USB Host (arrière) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi (ac)
- 100 Hz oui
- contraste 220 000
- 100 Hz oui
- réception télétexte, PAT, PIP, PAP, Infos+, EPG, TNT (double tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+), SAT (double tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 4 entrées HDMI (v 2.1), 1 entrée audio numérique (), 1 sortie casque (), 1 sortie audio stéréo, 1 sortie audio numérique (optique), 1 sortie subwoofer, 1 port CI+, 3 ports USB Host (arrière) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi (ac)
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24)
- usage télécommande simple, capteur de luminosité, CEC, Auto Lipsync, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), Overscan
- réglage Espace couleur (couleurs primaires + couleurs secondaires), balance des blancs paramétrable (20P), réglage de gamma (préréglage), rétroéclairage (dynamique par zone), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR, Mosquito NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- son puissance (6 x 10 W), caisson (10 W), décodeur (PCM, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, HE-AAC, DTS), ARC, eARC, processeur surround (OTS+), traitement audio (ADaptive Sound+), égaliseur, AVL
- consommation 370 W(0,5 W en veille)
- dimensions l. 1 443,7 x h. 897,4 x p. 300,6mm
- poids 30,8kg
À l'heure de publier ce test, le Samsung 65QN800A compte peu de concurrents. Si la définition Ultra HD 8K commence à être disponible chez d’autres marques, la technologie Mini LED est encore peu présente. Seuls les TCL 65X10 et TCL 65C825 peuvent prétendre boxer dans la même catégorie, et encore ce sont des spécimens UHD 4K. De plus, le premier a fait un passage éclair dans les magasins début 2020 avec seulement quelques unités et le second, que nous attendons dans notre laboratoire, vient juste d’arriver dans les rayons.
- référence Samsung QE65QN800A
- diagonale de l'image 165
- standard Ultra[s]HD
- résolution native 7 680 x 4 320 pixels
- HDR 4 entrées HDMI (v 2.1), 1 entrée audio numérique (), 1 sortie casque (), 1 sortie audio stéréo, 1 sortie audio numérique (optique), 1 sortie subwoofer, 1 port CI+, 3 ports USB Host (arrière) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi (ac)
- 100 Hz oui
- contraste 220 000
- 100 Hz oui
- réception télétexte, PAT, PIP, PAP, Infos+, EPG, TNT (double tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+), SAT (double tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 4 entrées HDMI (v 2.1), 1 entrée audio numérique (), 1 sortie casque (), 1 sortie audio stéréo, 1 sortie audio numérique (optique), 1 sortie subwoofer, 1 port CI+, 3 ports USB Host (arrière) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi (ac)
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24)
- usage télécommande simple, capteur de luminosité, CEC, Auto Lipsync, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), Overscan
- réglage Espace couleur (couleurs primaires + couleurs secondaires), balance des blancs paramétrable (20P), réglage de gamma (préréglage), rétroéclairage (dynamique par zone), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR, Mosquito NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- son puissance (6 x 10 W), caisson (10 W), décodeur (PCM, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, HE-AAC, DTS), ARC, eARC, processeur surround (OTS+), traitement audio (ADaptive Sound+), égaliseur, AVL
- consommation 370 W(0,5 W en veille)
- dimensions l. 1 443,7 x h. 897,4 x p. 300,6mm
- poids 30,8kg
Après cette présentation détaillée du TV Samsung QN65Q800A, place à la découverte des réelles performances audio et vidéo de ce diffuseur passé au crible des procédures de test de la rédaction. Précision, ce banc d’essai a une nouvelle fois été réalisé avec Cédric Louis, calibreur certifié ISF et THX Level II de son état. Comme d’habitude, nous avons utilisé des appareils de mesure de haute précision comme un Colorimètre Klein K‑10, un spectroradiomètre Jeti Spectraval 1511 HiRes (2 nm), un générateur de mire UHD HDR10 et HDR Dolby Vision Murideo, le tout avec le logiciel Calman sous licence ISF et THX.
Gamut Rec.709 : belle colorimétrie en sortie de carton
Après des modèles QLED 2020 dotés d’une justesse colorimétrique vraiment excellente proposée dès le premier allumage, le 65QN800A millésime 2021 est un poil moins maîtrisé. Si les mesures Delta E moyen sont très bonnes pour la Balance des Blancs et le gamut, celles des écarts maximum est au‑delà de 3. Pour rappel, la donnée Delta E représente le niveau d'erreur par rapport aux valeurs recherchées, et on considère qu’en dessous de la valeur 3, les erreurs colorimétriques ne sont pas visibles.
Les mesures de pré‑calibrage en mode Filmmaker (cf. photo ci‑dessus) affichent donc une Balance des Blancs plus que correcte avec un Delta E moyen relevé à 1,85 (avec un écart maximum de 4,01) et une température de couleur de 6 526,6 °K (au lieu des 6 500 °K recherchés). Ce sont néanmoins des valeurs très acceptables pour regarder un film sans devoir recourir à un calibrage, d’autant plus que la courbe de gamma est plutôt linéaire sauf dans les hautes lumières (précisons que nous avons désactivé le filtre Amélioration des Contrastes). Du côté de l'espace colorimétrique, là encore c'est plutôt bon avec un Delta E moyen de 2,52 mais un écart maximum de 4,63 (cf. photo ci‑dessous). Si la qualité globale est excellente, un calibrage permettra d’aller plus loin, notamment pour gérer les écarts max Delta E.
Outils de calibrage efficaces !
Comme déjà précisé, on apprécie la possibilité d'affiner le calibrage avec des outils précis : Balance des Blancs 2/20 points (cf. photo ci‑dessous), CMS sur trois axes et calibrage en Rec.709, DCI‑P3 ou Rec.2020. Il est important de souligner pour tous ceux qui voudraient calibrer le TV eux‑mêmes, que Samsung désactive le système Local Dimming si un menu est affiché, issu de Tizen ou même d’une application. Si cet aspect est anecdotique en utilisation quotidienne, opérer des mesures avec le menu qui reste en surimpression peut donc induire de grosses erreurs et rendre impossible tout calibrage. Il faudra donc prendre soin d'enlever le menu avant chaque mesure.
Après calibrage (cf. photo ci‑dessous), nous obtenons des relevés d'une grande précision, preuve que, non seulement, les nouveaux réglages sont désormais précis mais, surtout, fonctionnent parfaitement. Pour la Balance des Blancs, nous obtenons un Delta E moyen de 0,63 (écart maximum de 1,23) et une température de couleur quasi parfaite de 6 492,2 °K.
Du côté du gamut Rec.709, là aussi, les résultats sont excellents avec un Delta E moyen de 1,57 mais un écart maximum de 4,37. En observant les mesures, on constate que cet écart apparaît avec une saturation à 100% des couleurs (situation quasi inexistante en vidéo sauf mire de réglage…). Cependant, nous le répétons assez à chaque test, la justesse de l'échelle de gris ou du gamut ne fait pas tout. Nous devons également mesurer les capacités intrinsèques des diodes LED utilisées et des filtres Quantum Dots pour juger de leur capacité de restitution colorimétrique.
Concernant le spectre sur lequel nous devons obligatoirement étalonner notre sonde pour réaliser un calibrage correct, on constate un changement notable. Si l’amplitude des courbes des tonalités bleue, verte et rouge ne fluctue pas par rapport aux modèles QLED des années précédentes, ces dernières sont en revanche pointues (cf. photo ci‑dessous) et non plus arrondies, à l’instar du TV QLED Samsung QE65Q9F testé dans nos colonnes en 2018. Sans doute faut‑il voir ici un lien de cause à effet au niveau du retour visible du souci de métamérisme (comme en 2018 toujours). Rien de grave cependant.
À savoir, notre Samsung QE65QN800A absolument neuf (et en provenance des stocks destinés aux magasins) ne souffre pas de Banding. Quant à l’uniformité, elle reste dans l’ensemble très satisfaisante (cf. première photo ci‑dessous). Précision, la mesure du Color Volume est impressionnante avec environ 447 millions de couleurs disponibles, un énorme atout pour un rendu HDR aux teintes riches, vibrantes et parfaitement saturées (cf. deuxième photo ci‑dessous).
Calibrage en Rec.2020 tout aussi efficace !
Malheureusement, le fait de calibrer en Rec.709 n'améliore pas vraiment la colorimétrie en Rec.2020. Sur cette question, le Samsung 65QN800A ne fait toujours pas mieux que les précédents TV QLED de la marque. Ce dernier est donc entièrement à refaire avec le gamut Rec.2020. Heureusement, c'est néanmoins assez rapide puisque les mesures en mode Filmmaker et en sortie de carton sont, là aussi, correctes. Le souci principal se situe au niveau de la courbe de luminance, peu linéaire, ce qui entraîne un manque de lisibilité avec des blancs brûlés.
Du côté des mesures, on obtient pour la Balance des Blanc un Delta E moyen à 6,39 (écart maximum à 11,4), un pic lumineux à environ 1 281 nits et une courbe EOTF sensiblement au‑dessus de la norme, Delta E moyen à 6,4 (écart maximum 10,2) pour la colorimétrie (cf. photo ci‑dessous). Contrairement au SDR, en HDR un calibrage fin est donc absolument nécessaire pour obtenir un rendu optimum.
Après calibrage et sans filtre Amélioration des Contrastes (sur position Désactivé donc), le rendu HDR reste très dynamique et lumineux avec un pic lumineux très légèrement inférieur à 1 125 nits, obtenu avec une fenêtre de blanc de 25%. De même, ce dernier est parfaitement stable dans le temps (cf. photos ci‑dessous).
Par contre, on profite de beaucoup plus de nuances, ce qui améliore considérablement l'impression de précision et de détails, de piqué et de résolution de l'image. La colorimétrie est bien plus juste avec un Delta E à 3,5 (écart maximum à 4). La courbe EOTF est plus conforme à la norme même si, conformément à la volonté assumée des ingénieurs Samsung, elle reste au‑dessus (avec un Clipping aux alentours de 78%). En cohérente avec cette dernière, impossible d’obtenir un Delta E moyen et écart max dans les clous, soit en deçà de 3, sur la Balance des Blancs. Ils affichent respectivement 4,16 et 9,36.
Et comme on peut le voir sur le capture ci‑dessus, l’échelle de gris dérive fortement sur les niveaux 50/55% avant de redevenir corrects à 60/65% pour de nouveau vriller à partir de 70% jusqu’à 100%. Voilà qui traduit sans doute le désir de brillance dans les moyennes lumières pour accentuer la dynamique générale de l'image. Surtout au regard du niveau de noir dont est capable le 65QN800A, mesuré à 0,0046 nit avant calibrage, 0,005 nit après, soit des valeurs exceptionnelles. Le noir est totalement noir, mais sans jamais être bouché. La lisibilité dans les noirs (de 0% à 5% sur l’échelle de gris) reste un avantage patent du LCD sur l’Oled avec la capacité d’afficher des textures là où l’Oled perd des détails. Du côté de l'espace colorimétrique, le DCI‑P3 est couvert à 94,4% et le Rec.2020 à 75,3%, des résultats très légèrement meilleurs que ceux du 65Q800T.
Gestion de système de rétroéclairage
Le système de rétroéclairage Mini LED offre donc une densité des noirs vraiment abyssale associée à une précision augmentée de la gestion de la lumière (merci les nombreuses diodes). Mieux, elle concurrence celle des TV Oled pourtant dotés de pixels auto‑émissifs, donc capable d’être éteints. Pour preuve le ratio de contraste dynamique est vraiment énorme, en SDR comme en HDR avec respectivement 33 672:1 et 220 077:1. Et si le phénomène de Blooming est quasi‑absent, on note cependant encore quelques effets de pompages sur les sous‑titres dans les bandes noires d’un film Cinémascope.
Bon point, on retrouve sur les TV Neo QLED 2021 le réglage intitulé Détail Ombre en mode Cinéma (cf. s]photo ci‑dessus). Une fois celui‑ci activé, les zones sombres d’une image retrouvent de la texture, du détail, bref une mise en avant des informations présentes dans le signal mais pour certaines jusqu’alors quasi‑invisibles. Le spectacle visuel gagne en densité et en lisibilité dans les noirs de manière impressionnante, le tout sans jamais affadir leur densité, une belle prouesse. Le résultat HDR s’en trouve magnifié.
Traitement vidéo du processeur Quantum 8K
Au premier abord, le traitement vidéo du Samsung QE65QN800A apparaît identique à celui du 65Q800T. Mais il n’en est rien. En premier lieu, Samsung indique que le processeur nouvelle génération Neo Quantum 8K est plus puissant et sans doute une partie de ses nouvelles ressources ont été mises à profit pour la gestion du procédé Quantum Matrix associé au système Mini LED constitué en 2021 de plusieurs milliers de diodes (cf. photo ci‑dessous).
Cette densité de LED s’expliquant par leur taille quarante fois plus petite (cf. photo ci‑dessous) que celle des diodes présentes sur les systèmes de rétroéclairage Full LED/LED Edge Local Dimming embarqués sur les TV QLED des années précédentes. La gestion fine de ces dernières en termes d’alimentation en courant, différente pour chacune d’elles dans l’optique d’un rendu parfaitement contrasté et de lumières spéculaires spectaculaires, nécessite logiquement des ressources accrues.
Ensuite, alors que les TV QLED 2020 embarquaient un unique module Deep Learning (réseau neuronal), les téléviseurs Neo QLED sont dotés en 2021 de seize modules Deep Learning spécialisés chacun dans une tâche spécifique (les textures, les visages, les paysages…). À travers la fonction Neural Analyser, le téléviseur va choisir d’appliquer seul le meilleur procédé de mise à l’échelle de l’image parmi les divers algorithmes d’Upscaling optimisés, en temps réel, essentiellement pour les sources SD, HD et nouveau cette année Ultra HD. Au final, l’image mise à l’échelle Ultra HD 8K apparaît encore plus détaillée, notamment dans les parties comptant de nombreuses textures.
À savoir, le réglage Digital CleanView est toujours de mise. Ce filtre remplace (toujours) tous les réducteurs de bruit avec possibilité de le désactiver, le paramétrer sur Bas ou Auto. Comme lors de notre test du 65Q800T, nous constatons avec bonheur qu'il offre d'excellents résultats y compris en mode Auto. Ce dernier analyse l'image en temps réel pour gommer les imperfections avec beaucoup de précision sans réduire le piqué de l'image. Là encore, les résultats sont surprenants avec toutes sortes de sources SD, HD, ou UHD et surtout avec la TNT. Évidemment, les plus exigeants désactiveront ce filtre avec le Blu‑Ray pour conserver le meilleur piqué possible.
Vous l’avez vu plus haut, le calibrage donne le meilleur de lui‑même sans activer le réglage Amélioration des Contrastes. Si toutefois, vous souhaitiez en faire usage, il faut avouer que ce dernier peut donner de bons résultats, surtout sur les contenus HDR. Cependant, si le rendu visuel peut être plaisant, il faut garder à l’esprit que le courbe EOTF est encore moins respectée avec un Tone Mapping (conversion des couleurs en fonction de la luminosité) que l’on peut qualifier de fantaisiste. Normal, ce réglage ne conserve pas une courbe de gamma linéaire, certaines nuances peuvent disparaître. Son apport en revanche en termes de dynamique et de contraste natif peut s’avérer intéressant. Il faut également savoir que son efficacité est dépendante des réglages Rétroéclairage et Atténuation Locale (gestion du Local Dimming), mais aussi du contenu (SDR ou HDR). En activant l'Amélioration des contrastes, un « remapping » des tons dynamiques s'opère pour améliorer le contraste et l'échelle de gris, appréciable pour ceux qui aiment les rendus très lumineux et dynamiques. Ce paramètre booste également l'effet de Peaking, et donc le pic lumineux sur chaque zone. Le mode Haut a tendance à brûler les blancs, donc nous conseillons le mode Bas (cf. photo ci‑dessus), bien plus nuancé, mais chacun ses goûts…
Auto Motion Plus et BFI
À l’instar du 65Q800T millésime 2020, l’affichage des signaux 24 Hz natif reste relativement fluides (l’effet stromboscopique, sur les panoramiques par exemple, est moins marqué). C’est donc plus « confort » à regarder. Le secret de cet affichage tient dans une conversion 5/5 Pull Down du signal, transformant le 24 Hz en 120 Hz (24 x 5 = 120), ce qui a pour effet de réduire fortement le phénomène de judder.
Sinon, une fois la compensation de mouvement enclenchée (index PQI 4800) le rendu est proche pour ne pas dire similaire à celui du Q800T. La fréquence d'affichage s'adapte à la source, quelle que soit la cadence originelle du contenu (24, 50 ou 60 im/s), ce qui apporte un surcroît de clarté, surtout pour les chaînes TV. La fluidité en elle‑même est excellente, nous n'avons pas rencontré d'artefacts de mouvement. On retrouve également la possibilité de personnaliser à son goût les réglages de Flou et de Vibrations pour une image plus ou moins fluide, plus ou moins précise. Là encore, c’est mieux avec un phénomène Stutter (flou de mouvements) davantage contrôlé.
Toujours présent, l'activation du BFI (Black Frame Insertion) via le paramètre LED Clear Motion qui permet d'améliorer encore cette précision d'image en mouvement contre un effet de scintillement et une perte flagrante de luminosité. C'est un des secteurs encore perfectibles, mais cette remarque est valable pour tous les fabricants. En effet, la technologie HFR peine à se développer et, en plus, il n'existe toujours pas de dalles LED UHD ou 8K dotées d'un taux de rafraîchissement de 200/240 hertz.
TV Neo QLED Samsung, objectif jeu vidéo
Quant à l'Input Lag, Samsung fait toujours très fort cette année avec une mesure extrêmement faible pour le grand bonheur des « gamers ». Sur ce spécimen, nous l'avons mesuré à 11,3 ms en 4K/60, 6 ms en 4K/120 et 10,7 ms en 8K/60 en activant le mode Jeu. Le mode Game Motion Plus (adapté aux jeux donc) très intéressant est reconduit. Il est donc possible d’activer une compensation de mouvement pour une meilleure fluidité avec les jeux, même si dans cette configuration bien sûr, l’Input Lag remonte un peu (mesuré à 16 ms).
En présence d'un PC raccordé apparaît une nouvelle « barre de jeu » regroupant toutes les informations en un seul endroit, permettant de configurer aisément et rapidement le TV selon ses envies (cf. photo ci‑dessous). Cette barre de jeu donne aussi des informations précieuses, par exemple le nombre d'images par seconde affichées à l'écran. Avec un PC raccordé, le mode Super Ultrawide GameView offre aux joueurs la possibilité de jouer dans différents ratios larges d'image, 21/9 ou 32/9 (cf. photo ci‑dessous), si la carte graphique et le jeu le permettent bien sûr, avec des barres noires (dans lesquelles peut venir se loger la barre de jeu).
Au final, le Samsung 65QN800A est un formidable téléviseur pour les gamers, d'autant plus que le support du FreeSynch, du G‑Sync et du VRR permet à la fréquence de rafraîchissement de s'adapter à celle du jeu en temps réel à condition de connecter la console ou le PC directement au TV et d'activer le mode Jeu. Comme vous le savez, la fréquence des jeux varie constamment en fonction des scènes. Précisions, cette année le VRR peut varier de 20 Hz minimum et 120 Hz maximum en 1 080p, et aussi en 2 160p (contre 48 Hz à 60 Hz en 2020).
Pour conclure
Le Samsung 65QN800A est donc un hymne à la technologie 8K. Encore une fois, après calibrage, cet écran démontre tout son potentiel et explose véritablement les rétines. L’intégration d’un système de rétroéclairage Mini LED offre une image à la dynamique accrue avec des lumières spéculaires vraiment luminescentes. Et, comme abordé dans notre test, le procédé Mini LED n’entame pas la lisibilité dans les zones sombres des TV LCD Samsung 2021. Nous avons pu le vérifier dans nombre de jeu vidéo dans lesquels certaines parties de l’image affichées étaient tout simplement bouchées sur un LG OLED65CX alors que des détails étaient perceptibles sur le 65QN800A. Au au final, le spectacle vidéoludique sur le Samsung donne une impression de richesse supérieure à celui du TV Oled. Pour être transparent, l’Oled offre logiquement une impression de dynamique plus importante. Mais comme le Samsung n’en manque pas, le surcroît de détails est un vrai plus.
L’image affichée à partir d’une source Blu‑Ray ou 4K Ultra HD Blu-Ray est toujours aussi magique. De son côté, le rendu de la TNT grimpe encore d’un cran. Même remarque que les DVD. La preuve que les seize différents modules Deep Learning font leur office avec une précision d’image en progrès. Au final, l’écran fourmille de détails dont certains étincellent véritablement. Comme toujours, gardez à l'esprit que ces appréciations résultent d’un calibrage fin du téléviseur. Même si le résultat est satisfaisant en sortie de carton, ce n’est qu’une fois celui‑ci réalisé, et seulement après, que vous profiterez du plein potentiel du QN800A, notamment en HDR (cf. la nécessaire gestion de l’échelle de gris pour calmer les ardeurs de la courbe EOTF via un réglage adéquat de la Balance des Blancs). Merci au Color Volume qui offre une richesse des couleurs à l'écran inégalable de la part des concurrents LCD, et laissant derrière à des années‑lumière les panneaux White Oled qui souffre encore et toujours d'une dominante blanche dans les hautes lumières et d'un affadissement de celles‑ci (c'est inhérent à la technologie qui affiche, en quelque sorte, son manque de couleurs dans sa dénomination…). Enfin, c’est aussi après calibrage que toute la puissance du nouveau traitement vidéo Neo Quantum 8K associé à une dalle 8K se révèle intégralement.
Du côté de la section audio, le 65QN800A offre un spectacle sonore semblable à celui du Q800T. La cure de minceur du téléviseur, référence à sa taille de guêpe de 15 mm seulement, a juste entamé l’emphase des basses. Mais la scène sonore offre toujours un excellent « staging », entendez par‑là que l’image stéréo est beaucoup plus large. De même, la localisation des effets et détails audio est assurément plus précise. Un plus indéniable pour profiter, en cas d’absence de barre sonore ou de système Home Cinéma, d’un film d’action ou d’un jeu vidéo.
Pour le reste, on retrouve les grandes qualités qui ont contribué à la renommée et au succès des TV de la marque, à savoir une ergonomie exemplaire, des fonctionnalités à foison (mode Ambiant, fonction SmartThings) et un OS Tizen 6.0 parfaitement stable et toujours aussi simple à utiliser malgré une richesse supérieure de contenus accessibles directement via l’interface, sans clic additionnel. Avec le TV Neo QLED 65QN800A, Samsung creuse avec bonheur le sillon de la technologie Ultra HD 8K.