- Absence de Clouding en mode Image optimale
- Très bon contraste et noir profond
- Belle image stéréoscopique avec le Blu‑Ray 3D
- Très bon traitement SD et HD
- Compensation de mouvement efficace avec la TNT et la 3D
- Système Ambilight Spectra 2 génial
- Télécommande avec clavier
- EPG et fonction PVR très complets
- Colorimétrie satisfaisante
- Effet fantôme encore un poil présent (surtout avec le jeu 3D)
- Noirs un poil bouchés avec le mode Image optimale
- Présence de Clouding sans le mode Image optimale
- Gestion multimédia trop limitée
- Dalle brillante avec reflets
- Compensation de mouvement un peu surfaite avec le Blu‑Ray (mais désactivable)
Cette année marque un tournant historique dans la gamme des téléviseurs Philips. Il s'agit des premiers modèles commercialisés par la nouvelle entité TP Vison (joint venture entre Philips et TPV). À cette occasion, et pour notre plus grande satisfaction, le design a été totalement revu (les téléviseurs Philips accusaient jusqu'alors un retard sur ce point par rapport à leur concurrents, notamment coréens), mais rassurez‑vous, cette gamme conserve l'âme de la marque avec, toujours, l'intégration d'excellentes technologies propriétaires.
Nous avons donc décidé d'examiner de très près ces nouveaux modèles à partir de la série Philips PFL6007 jusqu'à la Philips PFL9007. Et nous commençons notre série de tests avec la référence HDTV 1 080p Philips 46PFL7007H, un spécimen 3D Ready doté d'un système de rétroéclairage LED Edge Local Dimming (appelé Micro Dimming chez le constructeur), de la technologie 3D Max Clarity 700 (la 3D active à la sauce Philips avec le chiffre 700 comme indice de fluidité), et livré avec deux paires de lunettes 3D actives (en photo ci‑dessous). Il propose bien sûr une compensation de mouvement dénommée Perfect Motion Rate 800 basée sur le très performant procédé HD Natural Motion et un affichage natif 200 hertz. Il intègre également le traitement vidéo Pixel Precise HD. Si ce n'est pas le plus performant de la gamme 2012, comme vous allez le constater il assure déjà de très bonnes performances en SD et HD.
Le Philips 46PFL7007H offre donc une toute nouvelle esthétique, en accord avec son temps et les canons du moment, pour une épaisseur de 29 mm seulement et un cadre aluminium chromé, très fin là aussi (7 mm). Les deux flancs sont, par ailleurs, équipés du système Ambilight Spectra 2 exclusif à Philips : des diodes LED qui projettent, sur le mur arrière, une lumière d'ambiance en phase avec les couleurs de l'action diffusée à l'écran, donnant au spectateur une impression d'image plus grande qu'elle ne l'est en réalité. Précision, le système est capable de s'adapter à la teinte du mur arrière. En effet, celle‑ci peut influer sur les couleurs générées par les diodes LED, dénaturer la lumière d'ambiance, et aller à l'encontre du but recherché. Bref, une fonction géniale que nous apprécions tout particulièrement à la rédaction.
À savoir, si la dalle brillante s'avère bien plus simple à nettoyer qu'une dalle mate, elle souffre d'un filtre antireflet peu efficace. La qualité de fabrication est de bonne facture, même si on peut regretter l'emploi plus important de PVC comparé aux anciennes gammes du constructeur. Toutefois, l'assemblage est bien réalisé avec un coffre PVC (donc !) épais et tout de blanc vêtu. Le pied très solide, avec une armature en métal, est pratique. Rotatif, il accueille deux haut‑parleurs de 20 W chacun sous son socle. Cela permet au téléviseur d'offrir une restitution audio plutôt satisfaisante (cf. précisions plus bas dans notre Verdict technique).
La connectique rassemble pas moins de cinq entrées HDMI CEC 1.4 (contre trois ou quatre chez la plupart des concurrents) compatibles Deep Color, xvYCC et 1 080p/24, dont une dotée de la fonction ARC. Plus une entrée YUV (via adaptateur), une Sub‑D15, une péritel (via adaptateur), un port Ethernet et un port CI+ associé à la certification Canal Ready. On trouve également une entrée RCA stéréo, une sortie audio numérique optique et une sortie casque. À noter encore, le label énergétique A+ et la compatibilité Wi‑Fi intégrée. Précision importante, seuls le port Ethernet, la sortie casque et l'entrée YUV sont orientés vers le mur : voilà qui est bien pensé dans le cadre d'une accroche murale. On profite également de trois ports USB Host 2.0, dont un USB Rec réservé à la fonction PVR (enregistrement des programmes télévisés ou téléchargements VOD sur un HDD externe d'au moins 250 Go). Les deux autres sont donc dévolus à la lecture multimédia. Ou encore à la connexion d'un clavier ou d'une souris pour faciliter l'utilisation du moteur de recherche intégré ou des services internet. À noter, il est possible de lire des fichiers multimédias (vidéos, musiques et photos) via USB, et le système de fichiers NTFS (en plus du Fat32 bien sûr) est pris en charge, autorisant le stockage de vidéo de plus de 4 Go. Le Philips 46PFL7007H propose également SimplyShare : il s'agit de l'appellation maison de la fonction passerelle multimédia UPnP (DLNA) autorisant la diffusion en streaming des fichiers stockés sur un ordinateur, un disque dur Nas ou autres serveurs raccordés au réseau domestique. Cependant, comme vous pourrez le découvrir plus avant dans notre test (cf. Verdict technique), la gestion multimédia s'avère frustrante.
Le Philips 46PFL7007H est livré avec une télécommande ergonomique, agréable à prendre en main, couplée à une interface très simple à parcourir. Tout y est clair et intuitif, mais la présentation manque un peu de fun et surtout de réactivité. L'aspect général est assez basique, sauf lorsque vous parcourez le Net TV aux menus bien plus élaborés. Précision, au dos de la télécommande est présent un clavier : voilà une excellente idée permettant de faciliter grandement la navigation internet et la recherche de diverses applications. Autre élément important de l'ergonomie de ce téléviseur, il intègre un processeur Dual Core pour plus de réactivité avec les applications du portail internet Net TV. Et s'il ne propose pas autant de services que certains de ses concurrents, ceux présents sont bien agencés et vraiment intéressants. On trouve par exemple l'accès aux réseaux sociaux Facebook et Twitter, la VOD YouTube, AceTrax, Dailymotion, Videofutur et Viewster, des services VOD pour adulte (Hustler et Private), des services de Catch‑Up TV avec Arte7, France24, un navigateur internet, des Webradios (Aupeo!) et d'autres applications comme iConcert, ScreenDreams, RadioTime, PlayinTV, eBay, etc. Autre bonne surprise, un EPG propriétaire signé Gracenote, avec une base de données des programmes disponibles sur deux semaines. D'autant plus intéressant que cet EPG est interactif avec la fonction PVR : il suffit de cliquer sur une émission ou un film pour programmer automatiquement un enregistrement. On peut aussi, évidemment, le faire manuellement. Autre point fort, toujours, de cet EPG : il affiche les photos ou jaquettes des émissions et films, les synopsis, des infos diverses et des liens sur les différents acteurs et réalisateurs afin de consulter leur profil sur Wikipédia. Enfin, autre élément inhérent au concept Smart TV Premium de la marque, le Philips 46PF7007 accède au nouveau standard HBBTV et propose la fonction Skype (cette dernière nécessite l'acquisition de la caméra optionnelle en photo ci‑dessous).
Pour finir la présentation de ce téléviseur, nous ne serions pas complets sans évoquer le mode Dual View Gaming offrant la possibilité à deux joueurs de batailler simultanément l'un contre l'autre, chacun en plein écran, sur le même téléviseur. Celui‑ci est d'autant plus intéressant que les lunettes 3D livrées permettent de profiter de l'affichage stéréoscopique et du mode Dual View Gaming via une simple pression d'une touche positionnée au centre des lunettes. Bien vu !
À savoir pourtant, on note ici la présence d'images fantômes (on voit de légères traces de l'image de l'adversaire). Étonnant, car en présence de films, la 3D proposée par le Philips 46PFL7007 est bien plus efficace avec beaucoup moins de ghosting. Enfin, autre précision destinée aux joueurs, ce téléviseur propose un mode Jeu (tous les traitements vidéo et compensation de mouvement sont désactivés). Cela permet d'améliorer la réactivité de l'écran (l'Input Lag). Par contre, en présence d'un jeu 3D, nous avons trouvé l'expérience plus fluide et intéressante avec l'interpolation d'image activée. Cela, par exemple, réduit le scintillement et les saccades sur le jeu Pro Evolution Soccer 2013 en 3D utilisé lors de ce banc d'essai (cf. plus bas dans notre test).
- référence Philips 46PFL7007H
- diagonale de l'image 117
- standard HDTV 1[s]080p et 3D Ready
- résolution native 1 920 x 1 080 pixels
- 100 Hz oui (800 Hz)
- contraste 6 100 000
- 100 Hz oui (800 Hz)
- réception télétexte, PAT, Infos+, EPG, TNT (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+), Câble (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 5 entrées HDMI (v 1.4, dont 3 arrières et 2 latérales), 1 entrée YUV (RCA), 1 entrée Data (Sub-D15), 3 entrées péritel (1 RVB, 2 ), 1 entrée Stéréo + Composite (arrière), 1 sortie casque (arrière), 1 sortie audio stéréo, 1 sortie audio numérique (optique), 1 port CI+, 3 ports USB Host (arrière et latéral) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24), 3D (côte à côte, dessus/dessous, frame packing), conversion 2D/3D
- usage télécommande programmable, capteur de luminosité, CEC, Auto Lipsync, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), Overscan
- réglage température de couleur (paramétrable (RVB)), balance des blancs paramétrable (RVB), réglage de gamma (préréglage), rétroéclairage (dynamique par zone), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- son puissance (2 x 20 W), décodeur (PCM, Dolby Digital, Dolby Digital Plus), ARC, eARC, processeur surround (Clear Sound), traitement audio (Incredible Surround), égaliseur, AVL
- consommation 80 W(0,3 W en veille)
- dimensions l. 665 x h. 1 042 x p. 206 mm
- poids 17,4kg
Le téléviseur Philips 46PFL7007H affronte des concurrents sérieux avec en premier lieu, le Sony KDL‑46HX850 (cliquez pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com), un modèle LED Edge doté d'un très bon contraste, d'un portail internet SEN très complet et également performant en 3D. On peut également signaler le LG 47LM860V, doté lui aussi d'un processeur Dual Core, d'un rétroéclairage LED Plus (Local Dimming) et de la technologie Cinema 3D polarisée. Autre concurrent notable, le nouveau téléviseur Panasonic DT50 LED Edge (Local Dimming) et technologie 3D active, qui se démarque grâce à une compensation de mouvement améliorée et un portail internet Viera Connect de nouvelle génération. Enfin, il faut également citer l'excellent Samsung UE46ES7000 (cliquez pour découvrir le test de la rédaction d'AVCesar.com) LED Edge Micro Dimming doté lui aussi d'un traitement vidéo 800 Hz, d'une évolutivité rare et d'une interactivité inédite. Sa section multimédia est particulièrement riche et compatible DTS. Tous ces téléviseurs sont évidemment des modèles Smart TV compatibles HBBTV.
- référence Philips 46PFL7007H
- diagonale de l'image 117
- standard HDTV 1[s]080p et 3D Ready
- résolution native 1 920 x 1 080 pixels
- 100 Hz oui (800 Hz)
- contraste 6 100 000
- 100 Hz oui (800 Hz)
- réception télétexte, PAT, Infos+, EPG, TNT (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+), Câble (simple tuner SD et HD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 5 entrées HDMI (v 1.4, dont 3 arrières et 2 latérales), 1 entrée YUV (RCA), 1 entrée Data (Sub-D15), 3 entrées péritel (1 RVB, 2 ), 1 entrée Stéréo + Composite (arrière), 1 sortie casque (arrière), 1 sortie audio stéréo, 1 sortie audio numérique (optique), 1 port CI+, 3 ports USB Host (arrière et latéral) , 1 port Ethernet, Wi‑Fi
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24), 3D (côte à côte, dessus/dessous, frame packing), conversion 2D/3D
- usage télécommande programmable, capteur de luminosité, CEC, Auto Lipsync, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), Overscan
- réglage température de couleur (paramétrable (RVB)), balance des blancs paramétrable (RVB), réglage de gamma (préréglage), rétroéclairage (dynamique par zone), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique
- réducteur de bruit D NR, Mpeg NR
- optimisation de la netteté dans les mouvements en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- compensation de mouvement en SD (480i/576i), en ED (480p/576p), en HD (720p/1 080i), en Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), en Ultra HD (2 160p/24)
- son puissance (2 x 20 W), décodeur (PCM, Dolby Digital, Dolby Digital Plus), ARC, eARC, processeur surround (Clear Sound), traitement audio (Incredible Surround), égaliseur, AVL
- consommation 80 W(0,3 W en veille)
- dimensions l. 665 x h. 1 042 x p. 206 mm
- poids 17,4kg
Nous avons relevé plusieurs points très intéressants sur ce Philips 46PFL7007 qui concourent à rehausser fortement son rapport qualité/prix. Une des qualités qui sautent tout de suite aux yeux, c'est une gestion du système de rétroéclairage Local Dimming très performante, notamment sur la réduction du phénomène de clouding. Si nous observons, avec les réglages par défaut, un manque d'homogénéité avec des zones grisâtres sur les fonds noirs, avec le Micro Dimming sur Image optimale activé, ce clouding disparait totalement pour laisser place à des noirs très denses et homogènes. Avec ce paramétrage, les noirs relevés affichent 0.022 cd/m² (procédure On/Off). En mode contraste intra‑image, ils ont été mesurés à 0.08 cd/m², soit une image dynamique avec des noirs profonds, assez similaires au Sony KDL‑46HX850. Avec un contraste natif mesuré à 6 500:1 et un contraste intra image à 2 000:1, il se situe dans les tous meilleurs de sa catégorie LED Edge.
Alimenté avec un disque Blu‑Ray ou un signal provenant de la TNT HD, le Philips 46PFL7007H propose une superbe image haute définiton. Et surtout, on retrouve toute la qualité de mise à l'échelle du processeur Pixel Precise HD déjà constatée sur les modèles 2011. Il s'agit sans aucun doute de l'un des tous meilleurs Upscaling du marché avec un gain très appréciable sur les chaînes SD de la TNT et la possibilité de corriger les excès de bruit vidéo ou d'artefacts de compression.
Plus généralement, l'image est propre et ne présente pas de tâches grisâtres, du moins sur notre modèle de test (nous parlons de phénomènes DSE dans notre jargon), ni de Banding (alternance de bandes sombres et plus claires, phénomène lié au rétroéclairage). La fluidité sur la TNT est excellente, grâce à la fameuse compensation de mouvement Perfect Motion Rate 800 de Philips. Elle a cependant tendance à afficher un léger effet caméscope et quelques artefacts autour des personnages en mouvement, même réglée au niveau le plus bas. Il est bien sûr possible de la désactiver sans toutefois sacrifier dans son ensemble le traitement vidéo. En effet, Philips a eu l'excellente idée de proposer un réglage de l'affichage 200 Hz Clear LCD indépendant de la compensation de mouvement PMR 800. Les amoureux du rendu cinéma ont donc la possibilité, en présence d'un film Blu‑Ray, de désactiver seulement cette dernière pour conserver la fluidité originelle. Précision, et pas des moindres, le PMR 800 est totalement fonctionnel sur la 3D, et pour le coup il s'avère très performant sur les images en relief, indispensable même !
D'ailleurs, cette stéréoscopie est vraiment de très bonne facture ! Certes, nous observons encore de légères traces d'images fantômes sur de rares scènes, mais visuellement elle est lumineuse, fluide, précise, et offre un relief très prononcé. Le plus saisissant ? L'absence de scintillement et de saccades. Le film Hugo Cabret, par exemple, offre une expérience saisissante. Le seul titre, parmi une grosse dizaine, avec lequel nous avons rencontré de réels soucis d'image fantôme et de tremblements à l'image se nomme Le Voyage Extraordinaire de Samy. Mais, l'un dans l'autre, l'expérience en relief est véritablement très séduisante. Sauf avec le jeu vidéo, comme évoqué plus haut… Les quelques jeux testés, à l'instar de PES 2013 3D, souffrent d'un effet fantôme prononcé et de scintillements. La faute à l'absence de Perfect Motion Rate 800, désactivé pour réduire l'Input Lag. À noter, la compatibilité nVidia 3DTV Play est de la partie pour profiter des jeux 3D Vision sur PC. À noter encore, une conversion 2D/3D est disponible, et si elle n'apporte rien d'extraordinaire, elle reste plutôt agréable à regarder. Elle offre notamment de bons résultats sur des longs‑métrages d'animation, mais génère des déformations d'image par trop visibles sur certaines scènes de films.
De son côté, la colorimétrie par défaut du mode Cinéma, satisfaisante pour l'immense majorité des spectateurs, apparaît un peu trop chaude et un poil teintée vert pour les plus exigeants. Heureusement, on trouve pas mal de réglages pour corriger tout ça : choix du gamma (non éditable), réglages de la température de couleur, de l'équilibre RVB et de la puissance du rétroéclairage et du contraste. Par contre, les réglages ISF ne sont proposés qu'à partir de la série Philips PFL8007 (en test ultérieurement dans nos colonnes). Après calibrage, on arrive à bien équilibrer le tout, sauf dans les couleurs les plus sombres, toujours sujettes à une petite dérive dans les teintes. Rien de flagrant cependant ! L'espace colorimétrique, quant à lui, est légèrement trop large et ne pourra pas être rectifié (encore une fois, ce n'est que ‑très‑ peu visible à l'œil). Enfin, après calibrage, le gamma est parfait, aligné sur la référence 2.22.
Retour donc, comme annoncé plus haut, sur la gestion multimédia. Elle s'avère frustrante, car assez limitée, la faute à l'absence de gestion du codec DTS. Avec cet unique manque, bon nombre de vidéos ne sont pas prises en charge. De plus, la lecture 1 080p/24 ou 720p/24 s'effectue en 1 080p/50, des saccades sont donc visibles. Dommage, car la qualité du décodage des séquences 1 080p ou 720p est au rendez‑vous ! Enfin, les sous‑titres ne sont pas gérés, les multipistes audio non plus (pourtant, la fonction est bien présente). Mais les vidéos « cropées » (générées le plus souvent lors d'un encodage maison) conservent leur ratio d'origine, ce n'était pas le cas l'an dernier (elles étaient étirées en plein écran).
Bon point, le contrôle de la lecture (Pause, Avance rapide, Retour rapide, Stop, Lecture) est parfaitement fonctionnel. Et tous les fichiers MKV, AVI, DivX, MP4 sont lus sans problème. L'Upscaling est plutôt bon, le désentrelacement de très bonne tenue, et on peut corriger les artefacts de compression Mpeg et le bruit résiduel de façon efficace. On peut même appliquer les réglages vidéos sélectionnés et activer la compensation de mouvement sur la lecture multimédia.
Au niveau audio, les fichiers MP3, WMA, Wav, AC3 (Dolby Digital 5.1) et LPCM sont lus en 48 kHz, 16/24 bits, mais pas au‑delà (les fréquences 88,2 kHz et 96 kHz ne sont pas prises en charge). Les informations ID3Tag et les pochettes d'albums ne sont pas affichées, on a juste droit au titre du morceau en cours de lecture. Plus généralement, au rayon des formats non gérés, on note le WMV, le MPG, le TS, le Flac et l'Ogg. Pas de Wav‑DTS non plus (format utilisé pour les CD audio DTS), pas de DTS, ni de DTS‑HD bien sûr. Enfin, pas plus de Dolby TrueHD.
Bien sûr, raccordé en optique vers un système audio externe, ou grâce à la fonction ARC, il est possible de profiter d'un flux Dolby Digital 5.1 bitstream.
Quelques mots rapides sur la qualité de la restitution sonore du Philips 47PFL7007. Certes, ce n'est pas l'extase, on relève de petites vibrations dans les graves et des aigus un peu sifflants, mais c'est tout de même mieux qu'avec la plupart des téléviseurs slim d'aujourd'hui, surtout au niveau des médiums. Ils sont soutenus, nuancés et offrent des dialogues bien intelligibles. Résultats probants donc !
Au final, c'est‑à‑dire après une quinzaine de jours de banc d'essai non‑stop, le Philips 46PFL7007H est un téléviseur vraiment très agréable à l'usage et, au regard de son équipement et qualités, doté d'un excellent rapport qualité/prix avec une priorité aisément décelable lors du test : la qualité d'image prime sur toutes les autres spécifications. Cela nous va bien à la rédaction d'AVCesar.com : d'après nous le but premier d'un téléviseur étant, avant tout, de proposer le meilleur spectacle visuel possible. Le Philips 46PFL7007H est donc capable de répondre aux besoins et exigences des amateurs les plus férus de belles images, surtout en utilisation en salle obscure, avec des noirs et un contraste intra‑image très performants. Il se distingue encore par une superbe homogénéité, des couleurs justes une fois calibrées, des fonctions intéressantes et une expérience avec la TNT vraiment plaisante. Le tout avec une ergonomie intuitive.
Au chapitre des points faibles, plutôt court, on note aucune amélioration apportée à la gestion multimédia avec (surtout) l'absence de lecture du DTS et la présence d'effet fantôme en présence d'un jeu 3D.
À celui des points forts, on remarque sa fluidité avec la TNT, sa fonction PVR associée à un EPG très complet et illustré, un affichage stéréoscopique de très bon niveau avec les BD 3D, une image HD propre et précise, un système Ambilight vraiment bluffant et jubilatoire sans oublier une mise à l'échelle des chaînes SD tout simplement bluffante. Conclusion, le Philips 46PFL7007H est un très beau et très bon téléviseur digne de trôner fièrement dans tous les intérieurs. Et pour une fois, Madame férue de design sera d'accord avec Monsieur, amateur de technologies et de qualité d'image !