Agent Stone
Rachel Stone (Gal Gadot) est une surdouée en informatique qui épaule en coulisse une équipe action du MI6 menée par Parker (Jamie Dornan) et Yang (Jing Lusi). Loin de n’être qu’une geek, Stone est en fait l’un des meilleurs agents infiltrés de « la Charte », une agence transnationale de renseignement basant toutes ses opérations sur « le Cœur », une infaillible intelligence artificielle. Lors d’une intervention à Lisbonne, Stone est contrainte de dévoiler sa véritable identité pour sauver son groupe de la mort. C’est le faux pas qu’espérait une autre taupe, avide de détourner le Cœur à son unique profit…
Le monde est Stone
Cette superproduction Netflix affiche une salve un peu vaine de luxueux décors internationaux pour installer son 007 au féminin, probable héroïne d’une future série de longs d’action. Malgré les millions mis sur la table, la réalisation de Tom Harper (Peaky Blinders, Electric Dreams) reste extrêmement fade tandis que le script co‑scénarisé par Greg Rucka (The Old Guard), vaguement inspiré par Kingsman, s'avère prévisible de bout en bout.
Si Agent Stone n’est pas avare en scènes d’action, celles‑ci sont lourdement soutenues par des effets spéciaux numériques et des bagarres surdécoupées censées transformer un cast en petite forme physique en distributeurs à torgnoles.
Sans réel morceau de bravoure ni singularité malgré son héroïne et son amusante fausse Némésis (Alia Bhatt), cette production surmanufacturée n’offre qu’un délassement de deux heures très terne.