London House
Kate (Clémence Poésy) et Justin (Stephen Campbell Moore) sont des trentenaires comblés, ils viennent d’emménager dans un appartement cossu de Londres et attendent leur premier enfant. Peu après leur installation, Kate fait la connaissance de Theresa (Laura Birn), enceinte elle aussi, les deux femmes se rapprochent mais un tragique événement entachera leurs rapports.
Suite à une chute dans les escaliers, Theresa perd son bébé, les coupables sont vite désignés, car en plus d’un dîner (désastreux), Kate et Justin ont commis l’erreur de ne pas remplacer l’ampoule de l’entrée. Ainsi, leur cordialité naissante succombe à la haine, la maternité sans histoire de Kate à l’envie, enfin, l’enfant qu’elle mettra au monde à un irrésistible désir de possession.
Theresa s’improvise nounou à mi‑temps, camouflant sa rancœur en deuil résigné, elle s’immisce dans la vie de Kate jusqu’à ce que ce petit jeu d’assimilation détraque son équilibre mental. À moins qu’avec son mari Jon (David Morissey), la jeune femme à la maternité contrariée ne soit qu’une voisine qui lui veuille du bien…
Scénariste d’origine, David Farr maîtrise parfaitement les lignes serpentines et les retournements dévastateurs. Un premier coup d’essai réussi.