Happy Valley saison 1
Catherine Cawood, 47 ans, divorcée, mère de deux enfants dont on apprend rapidement qu'un est enterré dans le cimetière de la ville et que l'autre ne lui adresse pratiquement plus la parole, est un sergent de police apprécié et respecté, implacable avec les petites frappes comme avec les puissants. Quand elle porte son uniforme (dont le fameux gilet jaune), rien ne l'arrête, ni les menaces, ni les coups. Mais une sombre affaire locale téléscope bientôt sa vie privée compliquée, entre traumas du passé, rangées de maisonnettes toutes identiques et décors grisous.
Au‑delà de l'enquête policière qui se suit avec plaisir, Happy Valley dresse avant tout de beaux portraits de femmes, fragiles en apparence mais dotées d'un pouvoir de résilience immense, d'une détermination sans faille et d'une solidarité à toute épreuve. Face à elles, des hommes couards, dangereux, sournois. Deux façons opposées de voir la vie. Mais pour Catherine, déjà durement ébranlée, une seule façon d'avancer.
Sorte de Broadchurch au féminin, Happy Valley compte sur ses racines populaires pour planter le décor d'une touchante chronique sociale et intime.