La colline aux coquelicots
Nous voilà propulsés au cœur d'une vision idyllique du Japon des années 60. Il fait beau, les rues sont animées, tous les étudiants sont souriants, la musique est joyeuse, le riz cuit tranquillement dans la marmite, les commerçants sont affables, bref, c'est le temps de l'insouciance pour Umi et Shun, deux lycéens qui se rencontrent à la suite d'un pari stupide. Ce qui n'empêche pas le coup de foudre. La colline aux coquelicots raconte leur histoire d'amour. Une romance menacée par un lourd secret de famille…
Écrite par Miyazaki père, tournée par Miyazaki fils et produite dans les studios Ghibli, cette petite perle nippone bourrée de nostalgie réveille l'enfant fragile qui sommeille en chacun de nous. Pourtant, il ne se passe pas grand‑chose à l'écran et la trame secondaire (la démolition du vieux foyer des étudiants) n'est guère passionnante. Malgré cela, on se laisse facilement emporter dans ce paradis perdu.