The Walking Dead saison 2
Sur la route qui les mène à Fort Benning (ultime havre de paix potentiel, protégé des morts vivants), l’ancien officier de police Rick Grimes (Andrew Lincoln) et une poignée de survivants se retrouvent bloqués par un cimetière de carcasses automobiles. Le passage de milliers de zombies ne facilite pas non plus leur avancée.
Si l’on avait pu reprocher à la première saison de The Walking Dead ses carences rythmiques et ses faiblesses scénaristiques (voir The Walking Dead saison 1), la suite de la course à la survie dans un monde apocalyptique tarde certes à démarrer (les premiers épisodes s’encombrent de bavardages et de micro‑conflits internes), mais gagne en tension dramatique dès lors qu’un incident amène le groupe vers un point de chute inespéré.
Ainsi, la ferme de la famille Greene fait office d’îlot imperméable aux attaques extérieures, ce qui n’empêche pas les vivants, à leur tour, de se dresser les uns contre les autres. Certaines révélations tombent comme un couperet supplémentaire et redéfinissent, par ailleurs, la nature des rapports entre des personnages tels que Shane Walsh (Jon Bernthal), véritable tête brûlée au grand cœur, et son acolyte Rick, ou encore ce dernier à l’égard de sa femme.
Au fur et à mesure, les épisodes sont jalonnés par des interrogations d’ordre métaphysique (la frontière ténue entre la barbarie et la survivance d’une certaine humanité) et de séquences d’action à la merci de courbes paroxystiques. Sueurs froides garanties.