Skins saison 4
Suite des péripéties « sexe, drogue et rock’n’roll » de la petite bande adolescente de Bristol. Une quatrième saison traversée, comme à l’accoutumée, de thématiques puissantes (l’identité sexuelle, les rapports avec l’autre, la filiation, la stérilité ou encore la dépression).
Quarante minutes durant lesquelles le portrait de chacun se constitue, un format drama convoquant autant de clash que d’euphorie. Car l'histoire de cette jeunesse anglaise, aussi sensible que névrosée, n'est envisageable qu’au contact des autres membres du groupe. Ainsi, compagnons de beuverie ou de spleen, partenaires de coucheries et amis pour la vie, tissent les liens byzantins de cet âge intermédiaire. Certains y voient une transition douce‑amère, d’autres la subissent comme une descente aux enfers.
Dotés d’une inventivité sulfureuse, les scénaristes de Skins poussent la tension dramatique à son apogée et la font chavirer vers des questionnements de vie ou de mort. Fort.