La disparition d'Alice Creed
Dans un quartier huppé de Londres, deux hommes cagoulés enlèvent une jeune femme. Grâce à ce kidnapping, ils espèrent récupérer une rançon considérable afin de pouvoir commencer une nouvelle vie. Mais la jeune Alice Creed (Gemma Aterton, Prince of Persia, Le choc des titans) est loin d’être un otage comme les autres.
Dans La disparition d’Alice Creed, l’intrigue coutumière ‑une simple prise d’otages suscitant des millions‑ se transforme en une multiplicité assommante d’histoires internes et de règlement de comptes. Ainsi, se déroulera l’heure et demie d’un thriller dont le scénario abuse maladivement de rebondissements sans ferveur. Le trio ne cesse de tirer chacun de son côté, Alice parvient à menotter son kidnappeur, tandis que le complice de ce dernier, après avoir soutiré des informations à son otage, s’enferme peu à peu dans une bulle paranoïaque…
Dans ce damier en huis clos, les pions changent constamment de clan pour finalement s’emprisonner dans une passation de rôles tournant à l’usure, via une mise en scène lourdement systématisée.