La loi de Murphy (ou la loi de l'emmerdement maximum)
Après quatre ans de prison, Elias effectue son stage de réinsertion dans un hôpital en tant que brancardier. Dans cinq heures, sa conditionnelle arrivera à terme. Il pourra enfin prendre un nouveau départ et tirer un trait sur le passé. Mais l'arrivée aux urgences d'un diamantaire poursuivi par une bande malfrats va le mettre dans un pétrin pas possible.
Avec un tel titre (La loi de l'emmerdement maximum), le film de Christophe Campos tend littéralement le bâton pour se faire battre…
Vaguement inspirée de Snatch, cette comédie hystérique se contente d'enchaîner les sketches avec un taux de réussite extrêmement bas. C'est confus, bruyant, sans surprise et constamment surjoué. Les deux acolytes du SAV de Canal+ en font des caisses (Omar & Fred) et Jonathan Lambert n'est définitivement pas drôle. Au final, Pio Marmai (Le premier jour du reste de ta vie) et Fanny Valette (Vertige) sont les seuls à relever le niveau au milieu de cet enchevêtrement de gags plus usés les uns que les autres.