Conspiracy
Ingénieur en informatique, Max Peterson (Shane West) reçoit, au cours d’une mission à Bangkok, un mystérieux paquet à la réception de son hôtel. Celui‑ci contient un téléphone portable à la technologie révolutionnaire. Mais ce cadeau d’un expéditeur inconnu ne va cesser de lui adresser des SMS étranges, lui révélant par exemple quelle machine à sous va lui faire gagner le gros lot. Au casino de Prague, il est intercepté par le FBI, visiblement très intéressé par ce téléphone pas comme les autres…
Dans la veine d’un épisode de la saga Bourne, de L’œil du Mal ou encore de Salt, Conspiracy surfe sur la vague de ces techno‑thrillers très à la mode, mais reste toutefois en deçà des modèles précités. Quoiqu’honnête pour un DTV (Direct‑to‑video), le film verse trop souvent dans l’incohérence scénaristique (les ordinateurs ont le dos large), et se pare des tics agaçants des films d’action actuels, soulignant leur modernité à grand renfort d’accélérés et de ralentis enchaînés. Autant d’effets de style souvent inutiles, qui servent bien souvent à compenser un manque d’ambition visuelle et formelle. Heureusement, on profite de la présence d’un réjouissant quatuor d’acteurs (Shane West, Edward Burns, Ving Rhames et Martin Sheen), hélas pas forcément au sommet de leur art…