par Carole Lépinay
30 juin 2010 - 14h41

Daybreakers

année
2009
Réalisateurs
InterprètesEthan Hawke, Sam Neill, Claudia Karvan, Willem Dafoe, Michael Dorman, Vince Colosimo
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Sur une Terre occupée en majeure partie par des êtres vivants métamorphosés en vampires, le sang humain est devenu une denrée rare. Les scientifiques d’un laboratoire, spécialisé dans l’hémophilie, sont en quête d’un ersatz, un produit de substitution qui permettrait aux vampires de continuer à se nourrir. Bien qu’appartenant au monde des Ténèbres, le chercheur Edward Dalton (Ethan Hawke) décide de se rallier à un petit noyau de résistants humains. Avec l’aide de ses deux amis, Audrey (Claudia Karvan) et Elvis (William Dafoe), il va tenter de trouver un remède qui pourrait, cette fois, transformer les monstres assoiffés de sang en simples mortels.

En dépit de son esthétique glaçante, voire même repoussante pour les yeux (décors synthétiques, intérieurs chromés, espaces asphyxiés de bleu dur, métro géométrique et déshumanisé), Daybreakers n’en reste pas moins un film pertinent, à travers lequel l’éternelle confrontation entre vampires, devenus une masse normée, et humains, au nombre décroissant, forge la puissance et l’intérêt de ce type de conflit (certes déjà traité avec les zombies de George A. Romero). Ici et là, entre deux séquences de dévoration et d’explosion gore, nous devinons les influences et les effets vampirisants des maîtres de l’horreur sur les frères Spierig, victimes à leur tour d’une contamination cinéphilique. Une bonne surprise.

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- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
12/07/2010
image
BD-50, 98', toutes zones
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTD-HD Master Audio 7.1
sous-titres
Français
10
10
image
Vampires obligent, tout le film se déroule de nuit ou presque. Une ambiance méga‑sombre qui aurait pu causer bon nombre de dégâts côté image. Que nenni ! Le rendu ne vacille jamais, la compression encore moins, et malgré toutes ces lumières artificielles, on y voit comme en plein jour. Un rendu de haute tenue qui fait la part belle aux teints blafards, aux couloirs lugubres et au décorum clinique. On finit même par aimer ça, comme contaminés à notre tour par ces yeux étranges et cette précision addictive…
8
10
son
Net avantage à la VO 7.1 et à ses effets arrière parfaitement localisables sur les surrounds back dédiés. À chaque scène d'action, c'est la démonstration de choc tout en restant dans la finesse. Un plus appréciable qui ne verse jamais dans l'outrance. Les graves tentent aussi quelques sorties salvatrices. Juste ce qu'il faut pour propulser cette bande‑son aux quatre coins de la pièce sans en faire des tonnes (on est loin du pur film d'action). La VF 5.1 s'en donne aussi à cœur joie, mais reste plus sage.
7
10
bonus
- Commentaires audio des réalisateurs et du concepteur des monstres (98')
- Comparaison film/story-board/animatic (98')
- Making of (121')
- The Big Picture, court métrage (14')
- Galerie d'images (1')
- Bandes-annonces (12')
- Internet
La genèse du projet et le parti pris de mise en scène argumentés avec passion par les frères Spierig ainsi que le concepteur des monstres, tandis que le story-board du film défile simultanément et offre une alternative originale au commentaire audio. Suivent un making of un peu trop détaillé puis un court métrage intéressant à travers lequel il est possible de décrypter les influences cinématographiques des jeunes réalisateurs.
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