True Blood saison 1
Depuis qu’un laboratoire japonais a inventé du sang synthétique, les vampires vivent désormais avec les humains sans avoir besoin de les tuer pour se nourrir. Mais la cohabitation est parfois difficile.
En Louisiane, dans la petite ville de Bon Temps, elle va prendre une tournure inattendue lorsque Sookie (Anna Paquin), une serveuse locale, tombe amoureuse de Bill (Stephen Moyer), un mystérieux vampire. Elle est d’autant plus fascinée par ce beau et sexy vampire de 173 ans, que c’est la première personne dont elle est incapable de lire les pensées. Alors qu’elle sauve Bill in extremis de la convoitise d’un couple de « suceurs de vampires », elle réalise que non seulement son existence va être chamboulée par cette rencontre, mais aussi celle de toute la communauté humaine et… vampire !
Une fois l’univers de True Blood installé grâce à une lumière, une mise en scène et un générique éblouissants, la complexité des personnages fascine. Métaphore sur les minorités, acceptation des différences et critique virulente de la présidence Bush, Alan Ball tire tous azimuts sans jamais délaisser ses personnages dans le bayou.
Si l’histoire d’amour entre Bill et Sookie peut parfois paraître facile, chaque épisode se voit soutenu et transcendé par une pléiade de personnages secondaires hallucinants. Ajoutez à cela un humour corrosif salvateur, une mise en scène extrêmement généreuse, une lumière splendide, et vous vous rendrez compte que True Blood vole largement au-dessus de la moyenne des séries du même genre.
Aux adolescents qui ont grandi avec Buffy, Ball propose aux adultes qu’ils sont devenus une variation sur le thème des vampires plus que séduisante. Vivement la deuxième saison.