par Jean-Baptiste Thoret
19 avril 2010 - 13h50

Halloween 2

année
2008
Réalisateur
InterprètesTyler Mane, Scout Taylor-Compton, Chris Hardwick, Sheri Moon, Malcolm McDowell
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

On se souvient comment en 2007, Rob Zombie, auteur du très bon et très Seventies The Devil’s Rejects, avait immédiatement trouvé ses marques en réalisant le remake du Halloween de John Carpenter, trouvant le bon rapport avec l’original, à la fois fantôme permanent (citations discrètes et toujours ingénieuses : le thème musical qui surgit non plus pour signaler la présence du monstre mais pour accompagner la douleur intime d’un gamin rejeté par tous), et fantôme lointain, puisqu’à partir d’une matière analogue, Halloween 2007 inventait une trajectoire nouvelle qui progressait en marge de son modèle, explorait un autre devenir possible (l’enfance de Michael Myers).

Avec Halloween 2, Zombie reprend son flambeau et Michael là où il l’avait laissé : quelque part dans un hôpital psychiatrique, suivi par le Docteur Loomis (Malcom McDowell). Autiste, muet, massif comme un colosse, Michael parvient pourtant à s’échapper et revient sur les lieux de son enfance à Haddonfield, le soir d’Halloween.

Cette fois, Rob Zombie creuse et amplifie la dimension sauvage de ce personnage, conformément au cinéma d’horreur des années 2000. Une vision habitée du genre, violente et désespérée.

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- de 16 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
30/03/2010
image
BD-50, 105' (version cinéma)/119' (Director's Cut), toutes zones
1.85
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français (imposé sur le Director's Cut)
7
10
image
C'est sombre, souvent bouché, pluvieux, noir, rouge, granuleux, ensanglanté, et ça le fait ! Alors certes, le piqué n'est pas toujours au rendez-vous, mais Rob Zombie exploite à fond son image dense et pleine de matière, salie, lacérée, baveuse et mouvante (et peu importe si cela occasionne du grain et des difficultés pour la compression, notamment sur les arrière-plans !). L'effet visuel, très graphique et impactant, est garanti, même si votre diffuseur HD aura la sensation de rester sur sa faim.
8
10
son
Peu de différences entre VO et VF au niveau de la spatialisation. Les deux pistes proposent une belle présence sonore, marquée, précise et nerveuse à souhait. On regrette que le caisson soit finalement si peu utilisé, mais en même temps, pour une fois, l'ensemble est équilibré, correctement dosé, vraiment approprié.
8
10
bonus
- Choix de la version cinéma ou du Director's Cut (VOST)
- Commentaire audio du réalisateur Rob Zombie sur la version cinéma
- Scènes coupées en SD (25')
- Auditions du casting en SD (10')
- Bêtisier en SD (4')
- Tests de maquillage extérieur/intérieur en SD (3')
- Clip vu dans le film en SD (19')
- Les sales blagues de l'Oncle Seymour Coffins (8')
- Bande-annonce
De quoi découvrir cet ovni sous toutes les sutures (coutures !). Le commentaire est passionnant, le sujet sur le casting vraiment sympa. Le clip et les sales blagues de l'Oncle Seymour Coffins plairont quant à eux aux exégètes du genre.
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