Fame (remake)
New York. De jeunes élèves pleins de talent intègrent une école d’art pour une durée de quatre ans. Expériences, castings et mises à l’épreuve diverses s’enchaînent à un rythme effréné.
La prestigieuse école incarne non seulement une plateforme réunissant performances et dépassement de soi, mais constitue également le refuge de déceptions, d’euphories, de premières amours et, parfois, d’erreurs de trajectoire.
Remake insipide du célèbre film d’Alan Parker (Fame, 1980), le Fame actuel a tout à envier à l’original, notamment cette énergie électrique qui émanait du New York du début des années 1980, qui entrait alors dans une période disco festive et exubérante, parfaitement illustrée par le dynamisme des danseurs et les rythmes impétueux d'alors.
Le Fame 2009 s’ancre logiquement dans le monde actuel ; rap et r'n'b saturent la bande originale ; quant à la jolie Denise (Naturi Naughton), issue d’une formation musicale classique, elle finira par quitter son piano pour se révéler en chanteuse afro inspirée par Lauryn Hill ou Alicia Keys. Mais les idéaux et la pureté des rêves d’une jeunesse qui fonctionnait plutôt comme des électrons libres passent tous à la trappe. Un film ultra‑aseptisé.