Astérix & Obélix : mission Cléopâtre
En 50 avant Jésus‑Christ à Alexandrie, César et Cléopâtre se prélassent dans leur palais et tuent le temps comme ils peuvent. Un jour, César affirme que le peuple égyptien n'est plus que l'ombre de lui‑même. Outrée, Cléopâtre, plus sexy que jamais, renchérit et parie que ses hommes sont capables de lui construire un palais fastueux en trois mois ! C'est le jeune architecte Numérobis qui est alors chargé de superviser les travaux pharaoniques. Mais devant l'ampleur de la tâche et les délais imposés par l'Impératrice égyptienne, il décide de faire appel à Panoramix, son vieil ami gaulois, et à sa potion magique…
Une galerie de personnages pharaoniques
Dès le départ, on comprend que ce second épisode sera bien plus subtil et plus adulte que le premier volet mis en scène par Claude Zidi en 1998, avec l'âme de la BD en bonus (on évitera d'évoquer le dernier opus de Guillaume Canet, Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu). Depardieu et Clavier ne sont plus les seuls maîtres des lieux et doivent désormais composer avec une galerie de personnages richissime : Monica Bellucci brille dans les somptueux costumes de Cléopâtre, Gérard Darmon est exquis dans le rôle du félon Amonbofis, Isabelle Nanty géniale en travailleuse syndiquée, sans oublier les prestations d'Edouard Baer, Jean Benguigui, Claude Rich, Chantal Lauby, Pierre Tchernia, Claude Berri, Dominique Besnehard et Bernard Farcy dans le rôle de Barbe Rouge le Pirate.
Jamel Debbouze et Alain Chabat, les rois du désert
Mais la véritable star du film, celle qui relègue Astérix et Obélix au rang de figurants, c'est Jamel Debbouze, alias Numérobis. Servi par des dialogues incisifs et des comédiens impressionnants, Alain Chabat enchaîne les sketchs, les clins d'œil, les parodies, les références, et parvient à ficeler une comédie joyeuse et colorée rapidement devenue culte, et déjà sold out en précommande 4K (à l'heure d'écrire ces lignes, soyez patient).