par Carina Ramon
06 octobre 2020 - 09h14

Iron Man

année
2008
Réalisateur
InterprètesRobert Downey Jr, Gwyneth Paltrow, Terrence Howard
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Menteur, joueur, flambeur, amateur de jolies filles, le millionnaire et ami de l'US Army Tony Stark, costume italien toujours impeccable et cheveux gominés, fait plus que son beurre en vendant des armes de haute technologie à la Terre entière. Ni remords ni émotions. Face à la presse, il connaît par cœur toutes ses répliques, depuis que son père lui a mis le pied à l'étrier de l'armement : « C'est un monde imparfait, mais nous n'en avons pas d'autre. Je vous jure que le jour où la paix n'aura plus besoin d'armes, je fabriquerai briques et mortier pour des hôpitaux pour enfants ». Ou encore : « La paix, c'est en avoir une plus grosse que celle du voisin ».

Mais suite à un trauma au fin fond du désert afghan, sa vision du monde change définitivement. Stark s'attelle alors à son œuvre ultime dans son garage‑laboratoire secret hyper‑high‑tech. Seule Pepper Potts, sa fidèle et non moins séduisante assistante, est autorisée à entrer dans l'antre du créateur.

Enfin un super‑héros qui s'assume ! Alors que d'autres se terrent au fond de leur tanière et livrent bataille contre les forces du Mal à l'abri des regards, Tony Stark est Iron Man. Et fier de l'être. Décomplexé, bodybuildé à mort (Robert Downey Jr, excellent, a dû soulever des tonnes de fonte pour ce rôle), l'homme à la tête de fer irradie l'écran du début à la fin.

Savant mélange des genres, Iron Man alterne avec réussite séquences bourrées d'effets spéciaux, brefs éclairs comiques et moments plus intimes salvateurs (voir la relation non consumée entre le héros et Pepper Potts interprétée par Gwyneth Paltrow). Porté par la performance du très charismatique Robert Downey Jr (plus âgé que la moyenne des super‑héros) et la mise en scène musclée de Jon Favreau, Iron Man redonnait en 2008 définitivement du souffle au genre. Depuis, on a en soupé. Mais Iron Man premier du nom resta sans doute parmi nos préférés.

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Tous publics
Prix : 34,99 €
disponibilité
18/11/2008
image
1 UHD-66 + 2 BD-50, 126', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
sous-titres
Français, français pour malentendants
8
10
image

L'image était déjà belle. Cette fois, c'est intense. Le film est encore plus lisible qu'autrefois, les contrastes sont carrément boostés et la brillance atteint un niveau inédit pour plus de relief (les néons et les sources lumineuses le prouvent à chaque instant). Évidemment, les rouges profitent du gamut étendu et même si le film n'est pas encore tout le temps parfaitement défini (il y a toutefois du mieux), ce Digital Intermediate 2K (le film a été tourné en 35 mm) emporte malgré tout l'adhésion. Seul petit bémol, une légère dérive colorimétrique des visages (ils paraissent aussi lissés), alors qu'un puissant HDR délivre des noirs profonds et des blancs plus blancs que blancs. 

8
10
son

Dès les premières images sur du AC/DC, on sent que la VO présente une profondeur et une dynamique inédites. Bruitages, ambiances, dialogues et musique prennent possession de la pièce dans toutes ses dimensions. En français, c'est tout à fait excellent également, mais la scène sonore est réellement moins ample, plus frontale, surtout sur les scènes d'action et les nombreuses explosions.

 

Avec son nouveau mix Dolby Atmos, la VO donne à entendre encore plus de détails qu'autrefois, d'effets, de projections en tous genres, de basses courant sous les pieds, de poussière projetées sur le sol, de cliquetis des armes… Le tout englobé dans une atmosphère sévèrement virile mais équilibrée (on est loin du film assourdissant et c'est tant mieux). La dynamique est également supérieure en VO.

 

Comme d'habitude, le mixage de la VF place un peu trop en avant les voix par rapport au reste des ambiances. Mais musique fabuleusement mise en valeur sur les deux versions.

5
10
bonus
- Mon nom est Iron Man : making of (108')
- L’invincible Iron Man : genèse d’un super-héros (47')
- Gros plan sur les effets spéciaux réalisés conjointement par trois sociétés (27')
- Essais de Robert Downey Jr (6')
- Répétitions d'une scène avec les acteurs et Jon Favreau (4')
- Huit Animatics (26')
- Onze scènes coupées (23')
- Possibilité de marquer ses scènes favorites
- Galerie photos
- Bande-annonce
- Livret inédit de 24 pages
- Blu-Ray du film et Blu-Ray bonus

Les mêmes bonus que sur les précédents Blu‑Ray et DVD avec toutefois un livret supplémentaire inédit signé Fred Teper très sympathique malgré sa maquette très basique. De la genèse du film aux souvenirs des artistes de chez Marvel en passant par les effets spéciaux, le tournage, les comédiens, les défis à relever, le comics original et son adaptation…, tous ces bonus brassent les grands thèmes du film avec talent. Mais quand même du réchauffé de ce côté‑là.

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