Spider-Man : Far from Home
Pour se remettre de la disparition de son mentor Iron Man, Peter Parker décide d’oublier sa double identité de Spider‑Man le temps d'un voyage scolaire en Europe. À peine arrivé en Italie, Peter est pourtant retrouvé par Nick Fury, le chef du SHIELD, qui le pousse à reprendre du service. Sa nouvelle mission : aider Quentin Beck alias Mystério, citoyen d’une Terre parallèle à la nôtre. Une Terre bis menacée par de puissantes forces élémentaires qui se préparent à déborder dans notre univers.
Spider‑Man : Far from Home est le premier opus Marvel à faire suite au choc Avengers : Endgame. Après cet épisode pivot qui a rebattu pas mal de cartes et mis hors‑jeu quelques héros emblématiques, on pouvait craindre que Marvel ait des difficultés à renchérir. Particulièrement après un Spider‑Man : Homecoming, relance de la franchise désormais menée par Tom Holland, intéressante mais pas totalement convaincante. C’est pourtant une aventure aussi fraîche qu’originale qu’offre Spider‑Man : Far from Home.
L'aventure est généreuse : décors atypiques pour Spider‑Man (Venise, Prague, Londres), coups de théâtre, double jeu, séquences d’action aussi jouissives que barrées et, last but not least, un méchant très intéressant et expressif. Le récit, sous des atours initiaux faussement sages, déploie une pyrotechnie aussi séduisante que fiévreuse. À noter, en prime, quelques séquences cauchemardesques qui battent celles du pourtant bien azimuté Doctor Strange ainsi qu'une MJ ‑fiancée de Peter Parker ici incarnée par Zendaya‑ très judicieusement modernisée.
Impossible de trop détailler l’intrigue et les péripéties au risque de spoiler, mais soyons honnêtes : l’énergie communicative et l’humour que le réalisateur Jon Watts impulse au récit s’avèrent contagieux. Contagieux et efficaces : nous voilà donc repartis pour un nouveau tour de carrousel dans l’univers Marvel !