par Paco Altura
10 février 2020 - 17h22

Spider-Man : Far from Home

année
2019
Réalisateur
InterprètesTom Holland, Zendaya, Jake Gyllenhaal, Samuel L. Jackson, Jon Favreau, Marisa Tomei
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Pour se remettre de la disparition de son mentor Iron Man, Peter Parker décide d’oublier sa double identité de Spider‑Man le temps d'un voyage scolaire en Europe. À peine arrivé en Italie, Peter est pourtant retrouvé par Nick Fury, le chef du SHIELD, qui le pousse à reprendre du service. Sa nouvelle mission : aider Quentin Beck alias Mystério, citoyen d’une Terre parallèle à la nôtre. Une Terre bis menacée par de puissantes forces élémentaires qui se préparent à déborder dans notre univers.

 

Spider‑Man : Far from Home est le premier opus Marvel à faire suite au choc Avengers : Endgame. Après cet épisode pivot qui a rebattu pas mal de cartes et mis hors‑jeu quelques héros emblématiques, on pouvait craindre que Marvel ait des difficultés à renchérir. Particulièrement après un Spider‑Man : Homecoming, relance de la franchise désormais menée par Tom Holland, intéressante mais pas totalement convaincante. C’est pourtant une aventure aussi fraîche qu’originale qu’offre Spider‑Man : Far from Home.

 

L'aventure est généreuse : décors atypiques pour Spider‑Man (Venise, Prague, Londres), coups de théâtre, double jeu, séquences d’action aussi jouissives que barrées et, last but not least, un méchant très intéressant et expressif. Le récit, sous des atours initiaux faussement sages, déploie une pyrotechnie aussi séduisante que fiévreuse. À noter, en prime, quelques séquences cauchemardesques qui battent celles du pourtant bien azimuté Doctor Strange ainsi qu'une MJ ‑fiancée de Peter Parker ici incarnée par Zendaya‑ très judicieusement modernisée.

 

Impossible de trop détailler l’intrigue et les péripéties au risque de spoiler, mais soyons honnêtes : l’énergie communicative et l’humour que le réalisateur Jon Watts impulse au récit s’avèrent contagieux. Contagieux et efficaces : nous voilà donc repartis pour un nouveau tour de carrousel dans l’univers Marvel !

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Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
13/11/2019
image
1 UHD-99 + 1 BD-50, 129', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais Audiodescription
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
Italien DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1
Russe DTS 5.1
Turc DTS 5.1
Ukrainien DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, arabe, danois, néerlandais, estonien, finnois, allemand, italien, kasakh, letton, lituanien, norvégien, russe, espagnol, suédois, turc, ukrainien
10
10
image

Grosse lumière et gros contraste pour cette image riche de détails et de matière, tant dans les séquences à effets spéciaux que dans les très nombreuses scènes de nuit. À cet égard, la bataille nocturne contre l'élémentaire de feu à Prague est un pur régal pour les yeux et une leçon de parfait dosage de la lumière.

 

Autre moment de satisfaction, le défilé des lampions à Prague de nuit sur le pont, farandole de lumières éclatantes augmentées par un HDR Dolby Vision intense et brillant. La varitété des décors et pays visités sont quant à eux autant d'occasions de se régaler, ici des richesses d'un intérieur cossu, là de paysages dotés de verts et de bleus intenses. Sans parler du nouveau costume rouge passion de Spider‑Man… L'exemple typique d'un très beau Digital Intermediate 2K qui fait aussi bien voire mieux que certains DI 4K.

7
10
son

La VO Dolby Atmos profite d'un environnement sonore plutot riche et de passages dévastateurs, même si on peut regretter une certaine timidité (douceur ?) générale découlant d'un manque de dynamique au niveau des impacts lors des scènes‑clés. On oscille donc entre dosage raisonnable des effets et manque de nervosité surprenant pour ce genre de film. Les amateurs de bandes‑son plus reposantes ne seront en tout cas pas déçus. 

 

La VF 5.1 perd quant à elle quelques détails attrayants et un poil de dynamique encore, particulièrement quand la BO signée Michael Giacchino (Les Indestructibles 2) démarre.

5
10
bonus
- Les courses de Peter (3')
- Bêtisier (3')
- Scènes coupées ou alternatives (cinq scènes) (3')
- Conseils de voyage (les profs de Peter Parker donnent des trucs pour aller en Europe) (4')
- Le saut (cascades) (6')
- Phase inconnue (place de Spider-Man dans le MCU après Endgame) (3')
- Enfile le costume (4')
- Maintenant tu me vois (6')
- Loin, loin, loin de la maison (les villes européennes où le film a été tourné) (5')
- Il faut être deux (Tom Holland et le réalisateur Jon Watts) (3')
- Fury & Hill (focus sur les personnages joués par Samuel L. Jackson et Cobie Smulders) (3')
- L'effet Ginger-Riva (comment un personnage du premier Iron Man a été intégré à la saga) (1')
- Réinterpréter tante May (3')
- Bonus cachés (détails et hommages cachés) (4')
- La confiance entre frères (Tom Holland, son frère et leur combat caritatif) (11')

Une avalanche bienvenue de bonus VOST mais, au final, pas tant de bonnes choses à se mettre sous les yeux. Au milieu de pas mal de ronron promo ou anecdotique, on retiendra surtout (après visionnage du film !), l'intéressant Maintenant tu me vois. Le module est en effet centré sur le méchant du récit, la modernisation de son costume ainsi que son interprète, depuis longtemps convoité par Marvel. 

 

À retenir aussi, le bonus caché qui dévoile efficacement nombre de clins d'œils furtifs émaillant le film. Pour les fans purs et durs de Spider‑Man, le module Phase inconnue n'est pas non plus sans attrait puisqu'il fait un point sur le nouveau rôle moteur de Spider‑Man dans l'univers Marvel.

 

À noter que le graphisme des bonus ne facilite pas leur utilisation de manière fluide.

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