- Commentaires audio de Garrett Brown (chef-opérateur et inventeur de la steadicam) et John Baxter (historien du cinéma) en VO non sous-titrée en français
- Making of the Shining de Vivian Kubrick commenté par cette dernière (1980) en VO non sous-titrée en français (35')
- Les visions de Stanley Kubrick (2007) en VOST (17')
- Wendy Carlos, compositeur en VOST (8')
- La vue depuis Overlook : Crafting the Shining (2007) en VOST (30')
- Blu-Ray et DVD du film version longue
- Livret contenant une galerie de photos du film et le dossier de presse original de 1980
Pas de surprise du côté des commentaires audio (incluant le commentaire de Vivian Kubrick sur le making of de Shining) : comme d'habitude, Warner ne les a pas sous‑titrés en français. Sans eux, les bonus de cette édition se réduisent comme peau de chagrin pour les non‑anglophones. Reste que le making of tourné par la jeune Vivian Kubrick, alors âgée de 17 ans, montre des images des coulisses rares qui, même sans commentaire, restent passionnantes à regarder.
Un peu plus loin, Sydney Pollack, Steven Spielberg, William Friedkin, Janusz Kamiński, le production designer du film et le chef‑opérateur (inventeur de la steadicam) reviennent sur le travail de Kubrick, sa virtuosité, ses plans incroyables (les longs et parfaits plans en hélico, les travellings dans les couloirs de l'Overlook, la streadicam sur les traces du jeune Danny à bord de son tricycle…).
Dans un autre petit sujet, la musicienne Wendy Carlos joue d'un instrument spécialement conçu pour le film, le contrôleur circulaire ou « circon », connu pour « ses voix qui chantent ». Finalement peu utilisé dans le film, on peut toutefois l'entendre sur la scène des Rocheuses, lorsque la famille Torrance fait route vers l'Overlook.
Mais le document le plus intéressant est sans conteste La vue depuis Overlook : Crafting the Shining donnant moult détails sur le processus de création du film, les aspects techniques et de mise en scène. On apprend notamment que Stanley Kubrick, qui voulait alors échapper au film d'horreur habituel et se remettre de l'échec commercial de Barry Lindon (qui l'avait privé de sa version de Napoléon avec Jack Nicholson), s'est lui‑même perdu dans le labyrinthe construit pour le film (fait de neige en polystyrène et de sel, le tout sous 32°). Tous les intervenants confirment les 60/70 prises habituelles du maître et son envie de prendre son temps alors qu'il passait plusieurs années à préparer dans les moindres détails un film.
Et pour celles et ceux qui se demandent encore comment le passage de la maquette du labyrinthe à sa version grandeur nature vue du ciel a été réalisé, la réponse se trouve dans ces bonus. Indice : il ne fallait pas avoir le vertige…