La malédiction de la Dame Blanche
Los Angeles, 1970. Tandis qu’elle tente de venir en aide à des enfants séquestrés par leur mère, Anna (Linda Cardellini), assistante sociale, ouvre une brèche dans une dimension parallèle. Elle prend peu à peu conscience du danger lorsque ses deux enfants se retrouvent menacés par une entité démoniaque.
Inspirée d’une légende mexicaine, la Llorona ‑alias la Dame Blanche‑ a jadis assassiné ses enfants pour se venger d’un mari infidèle. Inconsolable, son âme erre dans le monde des vivants à la recherche d’autres enfants de substitution.
Nouvelle recrue de la petite fabrique de l’horreur made in Warner, La malédiction de la Dame Blanche n’a d’intérêt que son appartenance à un folklore latino encore méconnu (pour info, le cinéaste guatémaltèque Jayor Bustamante s’empare également de la légende dans son film La Llorona fraîchement sorti en salle). Au lieu de se risquer sur les pistes mystérieuses de la tradition orale, Michael Chaves recrache paresseusement la leçon truffée de petits effets qui font plouf (des jump scares en veux‑tu en voilà, un traitement du hors-champ quasi nul…). Dispensable.