Spider-Man : New Generation
Quand un ado afro‑américain se réveille avec d'étonnants super‑pouvoirs et rencontre un Peter Parker bedonnant censé être mort, la situation devient vite explosive, surtout quand d'autres Spider‑Man inattendus s'en mêlent…
Dans le grand déferlement de super‑héros au cinéma, Spider‑Man : New Generation a le bon goût d'appuyer sur Pause. Une parenthèse atypique qui fait souffler un vent épique et contemporain sur une franchise dépassée et enterrée depuis des lustres tout en revenant à l'ADN de la BD avec trame apparente du papier et collision de personnages cartoonesques dans un grand fracas de cases et de bulles. Notre trio de réalisateurs Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman réinvente au passage la BD au cinéma.
Et ça commence fort avec un pré‑générique à l'allure folle nous reconnectant en un temps record avec les trajectoires des précédents films. Quelques secondes plus tard, on se retrouve à Brooklyn, dans la chambre d'un ado comme les autres : Miles Morales est sur le point d'intégrer son nouveau et très chic lycée de Manhattan, musique à fond dans les oreilles. Son arrivée à bord de la voiture de police de son père est fracassante voire humiliante, les débuts difficiles d'une nouvelle histoire à écrire qui s'accompagnent d'étranges symptômes plutôt cool, à condition de les maîtriser au plus vite car dans les bas‑fonds de la ville, le Caïd expérimente un accélérateur de particules nucléaires capable de téléscoper d’autres univers…
Oscar du Meilleur film d'animation pas volé pour cette bouffée d'air frais rétro‑pop revigorante et graphiquement inventive.