par Carole Lépinay
06 mai 2019 - 18h22

Les animaux fantastiques 2 : les crimes de Grindelwald

VO
Fantastic Beasts : the Crimes of Grindelwald
année
2018
Réalisateur
InterprètesEddie Redmayne, Jude Law, Johnny Depp, Callum Turner, Kevin Guthrie, Zoë Kravitz
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Second opus de la saga préquelle de Harry Potter, le film de David Yates met Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) et ses animaux fantastiques sur la piste du mage noir Grindelwald (Johnny Depp). Dans les arcanes d'un Paris mystérieux, le jeune magicien retrouve l'extravagant Jacob Kowalski (Dan Floger) dont le mariage bat de l'aile, et son amie Tina Goldstein (Katherine Waterston).

 

Entrecoupée de flashbacks qui remontent aux origines du conflit entre Albus Dumbledore (Jude Law) et son ancien acolyte, l'enquête devient secondaire et profite à l'irruption d'autres personnages connectés de près comme de loin à leur histoire. Chaque trame, a priori sans correspondance, s'achemine vers le Ministère de la magie et la révélation de ses secrets (autour de la filiation).


Campé dans un décorum techniquement remarquable (l'enquête se déroule dans la capitale effervescente de 1927, entre le Père Lachaise et la Tour Eiffel), le film égrène les références à la saga littéraire, mais J.K Rowling (également au scénario) multiplie les intrigues parallèles, à tel point que son héros et sa mignonne petite troupe d'animaux fabuleux sont relégués en arrière‑plan. Dommage.

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4k
cover
Fantastic Beasts : the Crimes of Grindelwald
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
25/03/2019
image
1 UHD-99 + 1 BD-50 + 1 BD 3D, 133', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby TrueHD 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Allemand Dolby Atmos
Allemand Dolby TrueHD 7.1
Italien Dolby Atmos
Italien Dolby TrueHD 7.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, italien pour sourds et malentendants, néerlandais
10
10
image

Archi‑splendide, certains plans ressemblent à des tableaux. Pas de doute, David Yates sait toujours y faire et Warner aussi. Dans un Paris tantôt délavé presque monochromatique, tantôt recouvert de tons ocre et d'une lumière presque photoréaliste, ce master 4K révèle tous les détails des décors, de l'architecture, des textures, des costumes et des nombreuses trouvailles visuelles empreintes de magie, qu'il s'agisse des animaux ou des effets visuels scintillants permettant de symboliser les capacités supernaturelles de tel ou tel personnage (déplacements furtifs, coups de baguette magique, etc). Les halos brillants et resplendissants qui s'en dégagent sont parfaitement mis en relief et en lumière par le HDR Dolby Vision. Tout comme les noirs, les dégradés de gris et les sépias qui ne sont jamais collés, durs ou agressifs à l'œil. Notons que les scènes sombres chargées en effets spéciaux affichent un aspect légèrement plus diffus (contours moins nets) que celles en plein jour, mais dans tous les cas les deux ambiances se marient à merveille.

 

Une atmosphère de carte postale grand luxe qui prend parfois des tournures complètement folles et surréalistes comme le feu d'artifice au cours duquel apparaît tout un bestiaire extraordinaire dont un magnifique dragon de lumière. Une image dopée par une plage dynamique impeccable faisant le grand écart entre les scènes les plus sombres mais splendides et les séquences hyper‑éclairées, pures et puissantes. Un HDR Dolby Vision encore une fois parfaitement dosé, loin du bling‑bling qui guettait au tournant.

 

Tout s'explique quand on sait que le film tourné en 6,5K (appareil photo Arri Alexa 65) bénéficie ici d’un Digital Intermediat 4K. Aucune faute de goût à noter, à peine quelques décors peints bien visibles en 4K UHD…

8
10
son

Captée d'origine pour une exploitation Dolby Atmos, la bande‑son (VO ou VF, même mixage) apporte son soutien à l'image avec une irrépressible envie de faire feu de tout bois sans trop en faire justement, permettant d'éviter le chaos sonore lors des scènes d'action. Raffinement et audace sont au programme avec des canaux supplémentaires appuyant le côté magique des scènes à effets et ouvrant l'espace sonore.

 

Le reste du temps, la bande‑son se montre plus classique avec des basses mesurées histoire de ne pas broyer les oreilles des enfants. Quant à la partition musicale chaleureuse de James Newton Howard, elle accompagne parfaitement l'action comme les dialogues (ils ont parfois la priorité et ça fait du bien). Subtile (certains diront timide…), cette VO apporte vraiment tout ce qu'il faut là où il faut, laissant l'environnement sonore prendre ses aises. À croire que l'on commence à vraiment faire les difficiles…

7
10
bonus
- J.K Rowling, un monde révélé : rencontre avec J.K Rowling (10')
- Sorciers à l'écran, fans dans la vie : rencontre avec Ezra Miller et Evanna Lynch (19')
- Dumbledore : découverte du jeune Dumbledore avec Jude Law et l'équipe du film (9')
- Secrets de scènes révélés (48')
- Scènes coupées (14')
- Introduction de David Yates à propos de la version longue (25')
- Blu-Ray du film et bonus
- BD 3D du film

Tout y passe : le processus créatif de J.K Rowling, du réalisateur David Yates et du producteur David Heyman, le retour (forcément positif) des fans devant le film dans un bonus inédit et bien vu, les étapes de la conception esthétique du « jeune Dumbledore » en lien avec son personnage plus âgé dans la saga Harry Potter, ou encore les grandes étapes de fabrication du film…

 

Beaucoup de choses très balisées et promo certes, mais riches d'informations pour les fondus. Les autres…

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