par Cédric Melon
01 février 2019 - 19h10

22 Miles

année
2018
Réalisateur
InterprètesMark Wahlberg, Lauren Cohan, Iko Uwais, John Malkovich
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Un officier d’élite du renseignement américain (Mark Wahlberg) doit absolument exfiltrer un policier qui détient des informations compromettantes. Entre eux et les 22 miles qui les séparent de l’avion qui leur permettra de quitter le pays, une armée d’assassins.


Peter Berg (Friday Night Lights, Du sang et des larmes, Hancock) nous avait habitués à mieux. Beaucoup mieux. Véritable gymkhana de scènes d'action complexifiées à outrance histoire de masquer le vide sidéral d'un scénario écrit sur un coin de table, 22 Miles et son overdose de plans fractionnés n'ont d'égales que la désinvolture et l'antipathie de son acteur principal Mark Wahlberg. Pas content, il fronce les sourcils. Content, il fronce les sourcils. Il fronce aussi les sourcils lorsqu'il se claque un élastique sur le poignet pour faire passer ses sauts d'humeur. Difficile dans ces conditions de faire passer Mark Wahlberg pour un personnage censé avoir un QI exceptionnellement élevé…


Derrière cette succession de scènes d’une violence inouïe montées par un parkinsonien sous cocaïne, se profile une réflexion basse du front sur la géopolitique du moment avec en sous‑texte la nécessité absolue d’une surveillance technologique accrue et l’exécution salutaire des méchants sans procès. La suite de 22 Miles est déjà programmée. Problème : on n’a absolument pas envie de la voir.

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 19,99 €
disponibilité
02/01/2019
image
BD-50, 94', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 7.1
Français Audiodescription
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image

On sort du visionnage avec les yeux rouges façon Tex Avery. Le filmage brut de Peter Berg habituellement si réaliste produit ici un l'effet inverse, presque trop documentaire pour être vrai. Les explosions et la pluie d'écrans interposés (drones, vidéos, viseurs…) ajoutent à ce côté haché menu. Techniquement solide mais ressenti fatiguant.

8
10
son

Un film bardé de bruitages, partout, tout le temps. De quoi cramer ses cellules ciliées de l'oreille interne en une seule séance. Un tabassage sonore qui tire sur tout ce qui bouge et balance des basses du bout en bout. Le tout recouvert d'une musique bien épaisse au cas où vous n'auriez pas capté le caractère ultra‑testostéroné du film. À (très) bon entendeur… 

3
10
bonus
- Sous surveillance (2')
- Présentation d'Iko Uwais (2')
- Le combat d'Iko Uwais (2')
- La réalisation des cascades (2')
- Des femmes Badass (2')
- Un style de combat moderne (2')
- Le tournage en Colombie (4')
- Les bandes-annonces

Une interactivité principalement tournée vers la star indonésienne Iko Uwais, spécialiste du pencak‑silat, un art martial d'origine malaise. Il faut dire que la scène de l'infirmerie, décortiquée dans un des modules, est effectivement impressionnante. Un peu plus loin, le président colombien accueille l'un des rares tournages étrangers à Bogota. On lui confie pour l'occasion la caméra… tout s'explique !

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