par Carole Lépinay
25 février 2019 - 17h11

Le labyrinthe : le remède mortel

VO
Maze Runner : the Death Cure
année
2018
Réalisateur
InterprètesDylan O'Brien, Ki Hong Lee, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster, Dexter Darden, Will Poulter
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Troisième et dernier volet de la saga adaptée des romans jeunesse de James Dashner (voir Le labyrinthe : la terre brûlée), Le labyrinthe : le remède mortel pioche lui aussi dans de grandes références cinématographiques, à commencer par les zombies de Romero (tristement dénaturés depuis), afin d’ériger une enclave dystopique, la « Dernière Ville », contrôlée par la redoutable organisation Wicked. La citation post‑apocalyptique s’arrête ici, le réalisateur Wes Ball préférant dérouler sa trame à coups de scènes d'action parfois étonnantes. L'effet horrifiant des « Fondus » (les zombies) s'estompe alors pour laisser place à un film « mission » généreux envers son public mais sur des rails tout tracés.

 

On remarquera à la tête des Blocards (ces ados dont le sang non‑contaminé peut encore sauver l’Humanité) le comédien Dylan O’Brien (Teen Wolf) dans un rôle trop plat pour lui. Et tant pis pour les motivations révolutionnaires des laissés‑pour‑compte aux frontières de la cité hermétique ou cet imaginaire du chaos (mégapole futuriste et aseptisée versus ghetto crasseux) qui gagnait à être réinventé… 

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Maze Runner : the Death Cure
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
11/06/2018
image
BD-50, 143', zone B
2.35
HD 1080 p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Audiodescription 5.1
Allemand DTS 5.1
Italien DTS 5.1
sous-titres
Français, danois, néerlandais, finnois, allemand, italien, norvégien, suédois
10
10
image

Une ambiance solaire et presque brûlée en extérieur. Bardée de lumières, de couleurs et de reflets de toutes sortes à l'intérieur des bâtiments high‑tech de la ville de Wicked. Soit deux extrêmes qui brûlent la rétine. Les attaques sur la ville fournissent leurs lots d'explosions, de déflagrations pyrotechniques et de scènes dévastatrices visuellement fort réussies malgré le recours récurrent aux effets spéciaux, tandis que le désert sud‑africain sert d'écrin grand luxe aux scènes les plus extravagantes (voir la séquence d'ouverture avec vol de train par les airs). C'est certain, le jeune public est choyé.

8
10
son

Pour la précision, les basses, la texture, le placement dans le cadre et la densité, grosse préférence pour la VO et ses canaux prêts à bondir, énergiques et soft à la fois. Moins naturelle et dosée plus mollement, la VF fait ce qu'elle peut sans toutefois dépasser nos attentes. Reste que le film a le bon goût de ménager de longues accalmies sonores. C'est assez rare pour être souligné.

5
10
bonus
- Commentaires audio
- Scènes inédites et versions longues (28')
- Libérer le remède (22')
- En haut (5')
- Bêtisier (12')
- Effets spéciaux (17')
- Galerie
- Bandes-annonces

Une interactivité dense en parfaite adéquation avec le cahier des charges d'un blockbuster. Dans les coulisses du tournage, on partage la cohésion et la bonne énergie de l'équipe artistique tandis que le réalisateur donne un petit cours synthétique autour des effets spéciaux (étonnante séquence d'ouverture mixant un tournage sur deux continents, des effets numériques et des prises de vues réelles) et remonte aux origines du projet dans des commentaires enthousiastes. 

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