Gangsta
Anvers. Quatre amis d'enfance rêvent d'argent facile et de notoriété. Lorsqu'un baron de la drogue débarqué d'Amsterdam leur propose un deal très lucratif, ils se jettent sur l'occasion, à leurs risques et périls.
Après une immersion violente dans l'enfer des gangs avec le remarquable Black (2015), le tandem Adil El Arbi/Bilall Fallah creuse son sillon (à noter qu'entretemps, il a réalisé deux épisodes de la série US Snowfall) en poursuivant sa radiographie des stéréotypes de banlieue.
Avec un ton plus léger, l'histoire du quatuor délinquant s'organise autour des sept pêchés capitaux traités de façon vidéoludique, les quatre amis s'imaginant depuis tout gosse en super‑héros avant d’atteindre le level narcotrafiquants. Le principe de réalité leur échappant naturellement, les petits caïds comptent sur le vol d'une cargaison de cocaïne pour s'offrir une vie dorée, avant de se mettre à dos un impitoyable cartel colombien. Tony Montana (la grande source d'inspiration des personnages et des réalisateurs) n'a qu'à bien se tenir.