par Carina Ramon
09 juillet 2018 - 17h35

Grease

VO
40e anniversaire
année
1978
Réalisateur
InterprètesJohn Travolta, Olivia Newton-John, Stockard Channing, Andy Tennant, Lorenzo Lamas
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Mais qui a pondu ce packaging moche et ringard au possible chez Paramount US, alors que le superbe générique d'ouverture (vous en apprendrez plus sur son histoire dans les bonus de cette édition) était propice à libérer une élégante créativité vintage qui aurait aussi bien collé à l'époque qu'au statut d'objet culte du film ? Un ratage total qui n'entache que notre bonne humeur, bien vite oublié qui plus est à la vue des premières images de cette édition 40e anniversaire propice à une redécouverte totale en famille, jeune génération comprise. L'image et le son sont plus beaux que jamais, libérant le charme dévastateur et indéniable du jeune John Travolta qui, à l'époque, n'a que 24 ans.

 

Tout commence après une amourette d’été entre Danny (John Travolta) et Sandy (l'Australienne Olivia Newton‑John). Le couple éphémère se sépare dans la douleur à la fin des vacances, il ne sait pas encore qu'il va se retrouver à l'université. Le caïd local au blouson noir va alors devoir choisir entre sa réputation et l’amour de sa vie…

 

En 1978, le film Grease bat le record de recettes de l’année et se place juste derrière Star Wars et Les dents de la mer au box‑office. T‑shirt moulant et leggings sexy en Diable, le couple Travolta/Newton‑John fait rêver une jeunesse éprise de liberté. Un rôle que Travolta connaît par cœur puisqu'à 19 ans déjà, il faisait partie de la petite troupe de théâtre qui jouait sur les planches cette histoire de bad boys roi d'un lycée difficile. Il n'avait alors pas le premier rôle mais celui du copain Doddy. C'est le producteur Allan Carr qui va acheter les droits cinéma de la pièce et faire courir la rumeur que Presley serait de la partie pour faire monter la sauce. Le film sera finalement lancé avec John Travolta, soutenu depuis le début par Allan Carr.

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4k
cover
40e anniversaire
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
24/04/2018
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 110', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Portugais Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby TrueHD 5.1
Japonais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français, anglais, anglais pour malentendants, chinois, danois, allemand, grec, espagnol, italien, japonais, coréen, hongrois, mandarin, néerlandais, norvégien, portugais, chinois, finnois, suédois, thaïlandais, turc
8
10
image

Pas de suspense inutile : c'est mieux en 4K UHD. Lumineuse, colorée, contrastée, l'image issue d'un nouveau remastering 4K (comme le Blu‑Ray du coffret) est surtout dotée d'un relief inédit qui estompe la photographie légèrement surexposée et datée du film. Et surprise, si de nombreux flous persistent (voire s'amplifient par l'effet loupe bien connu de la 4K, avec parfois des filtres DNR lissants un peu trop visibles), le gain en précision et en définition est tout de même palpable : il n'y a qu'à voir clairement la barbe naissante de Travolta au début du film, alors qu'elle est totalement indécelable en Blu‑Ray.

 

Moralité : le rendu pâlot bien que plus précis sur certaines scènes du Blu‑Ray ne fait pas le poids face aux contrastes et au relief permanents de la version 4K, qui parvient à offrir un rendu plus actuel et plus frais, détachant davantage les personnages des décors. On s'habitue très vite à cette version, vous pouvez nous croire. Les rouges et les roses irradient, la plage dynamique est nettement améliorée (nouvel étalonnage des couleurs + HDR Dolby Vision pour des contrastes corsés). Une très bonne note de 5 sur 6 malgré les défauts précités évidents.

7
10
son

Fait très étonnant, la VO Dolby TrueHD 5.1 n'a rien à voir entre le 4K UHD et le Blu‑Ray du même coffret. Paramount précise en effet que cette bande‑son boostée a été extraite d'un mix six pistes pour la sortie originale 70 millimètres. Et la différence est flagrante : plus de puissance, plus de basses et plus de dynamique qu'en Blu‑Ray simple. Raison de plus pour profiter de cette version 4K qui restitue tous les tubes avec vigueur et amplitude sur les six canaux, avec une bonne participation du subwoofer même si l'effet frontal reste souvent de mise.

8
10
bonus
- Commentaires audio du réalisateur et de la chorégraphe en VOST
- Introduction du réalisateur (1')
- Rydell tout en chansons (karaoké)
- Grease : l'époque, le lieu, l'action (22')
- Grease : un conte de Chicago (bonus inédit) (24')
- Titre animé 40e anniversaire (4')
- Fin alternative (1')
- Scènes supprimées et alternatives commentées par le réalisateur
- Blu-Ray du film et bonus

D'anecdotes et d'indiscrétions, on ne manquera pas avec ces bonus qui reviennent sur la genèse du film et notamment la pièce d'origine de Chicago basée sur l'histoire vraie d'une bande de blousons noirs d'un lycée difficile. Celui qui inspira le personnage de Travolta à son auteur n'est autre que son propre cousin, petite frappe notoire de la middle class. Et si vous pensiez que les Pink Ladies n'étaient qu'une invention de scénaristes, détrompez‑vous, ces demoiselles tout de rose vêtues ont réellement existé. 

 

Mention spéciale pour le court module sur le superbe générique composé par un des Bee Gees et interprété par Frankie Valli, remanié spécialement pour ce 40e anniversaire avec le parolier d'origine. On adore.

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