Jurassic Park
Après plusieurs années de recherches, le milliardaire John Hammont est parvenu à redonner vie aux dinosaures et compte même les exposer au sein d'un gigantesque parc d'attractions. Mais suite à la malveillance d'un informaticien, les barrières de sécurité tombent en rade et les monstres se retrouvent en liberté...
En 1993, Jurassic Park révolutionne à jamais le monde du cinéma, des effets spéciaux et du son (premier film DTS de l'histoire). Qu’on érige un totem ou qu’on honnisse le film, force est de reconnaître que Steven Spielberg et les génies des studios ILM (sous la direction de Stan Winston en collaboration avec des pointures comme Phil Tippett, Michael Lantieri, Dennis Muren) ont insufflé un vent nouveau à ce type d’aventure extraordinaire : la crédibilité. Un ingrédient qui faisait défaut à toutes les fictions catastrophes des années 50/60 mettant en scène des animaux énormes face aux humains, à la manière de Them !, Gorgo ou Godzilla (1954). Mais Spielberg n'a jamais voulu faire un film de monstres.
Avec un scénario remanié par David Koepp (Hypnose) et basé sur le best‑seller de Michael Crichton (dont les droits ont été acquis par Universal avant même sa sortie en librairie), sans oublier un budget coquet mais pas colossal de seulement 60 millions de dollars, Spielberg et ses acolytes ont pris le temps de peaufiner les effets visuels en post‑production. Même passés à la moulinette 4K UHD, ils sont loin d'être ridicules aujourd'hui, nous y reviendrons plus loin.
Autre élément capital du film, la partition originale composée par John Williams comprenant deux grands thèmes : l’un calme et langoureux tout en cordes, l’autre plus explosif à base de cuivres. Un tel succès public que les studios Universal décidèrent de recréer cet univers formidable et terrifiant au sein de leur parc d’attractions Universal Studio Escape (Island of Adventure) à Orlando en Floride. Sans parler des suites que l'on connaît jusqu'au dernier opus Jurassic World : Fallen Kingdom, sortie en salles de 6 juin.