par Carina Ramon
08 juin 2018 - 12h20

Jurassic Park

année
1993
Réalisateur
InterprètesSam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Après plusieurs années de recherches, le milliardaire John Hammont est parvenu à redonner vie aux dinosaures et compte même les exposer au sein d'un gigantesque parc d'attractions. Mais suite à la malveillance d'un informaticien, les barrières de sécurité tombent en rade et les monstres se retrouvent en liberté...

En 1993, Jurassic Park révolutionne à jamais le monde du cinéma, des effets spéciaux et du son (premier film DTS de l'histoire). Qu’on érige un totem ou qu’on honnisse le film, force est de reconnaître que Steven Spielberg et les génies des studios ILM (sous la direction de Stan Winston en collaboration avec des pointures comme Phil Tippett, Michael Lantieri, Dennis Muren) ont insufflé un vent nouveau à ce type d’aventure extraordinaire : la crédibilité. Un ingrédient qui faisait défaut à toutes les fictions catastrophes des années 50/60 mettant en scène des animaux énormes face aux humains, à la manière de Them !Gorgo ou Godzilla (1954). Mais Spielberg n'a jamais voulu faire un film de monstres.

Avec un scénario remanié par David Koepp (Hypnose) et basé sur le best‑seller de Michael Crichton (dont les droits ont été acquis par Universal avant même sa sortie en librairie), sans oublier un budget coquet mais pas colossal de seulement 60 millions de dollars, Spielberg et ses acolytes ont pris le temps de peaufiner les effets visuels en post‑production. Même passés à la moulinette 4K UHD, ils sont loin d'être ridicules aujourd'hui, nous y reviendrons plus loin.

Autre élément capital du film, la partition originale composée par John Williams comprenant deux grands thèmes : l’un calme et langoureux tout en cordes, l’autre plus explosif à base de cuivres. Un tel succès public que les studios Universal décidèrent de recréer cet univers formidable et terrifiant au sein de leur parc d’attractions Universal Studio Escape (Island of Adventure) à Orlando en Floride. Sans parler des suites que l'on connaît jusqu'au dernier opus Jurassic World : Fallen Kingdom, sortie en salles de 6 juin.

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4k
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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
22/05/2018
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 126', toutes zones
1.85
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS:X
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Russe DTS 5.1
Tchèque DTS 5.1
Polonais DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, russe, tchèque, polonais, grec, roumain, chinois, coréen
7
10
image

Pas de doute, tout est d'emblée un peu plus séduisant au niveau des couleurs. Grâce au gamut étendu (WCG), les verts sentent la chlorophylle à travers l'écran. Les contrastes sont aussi marqués, présentant des blancs plus pétants (le HDR permet vraiment une gamme dynamique plus élevée). Tourné il y a vingt‑cinq ans, le film révèle aujourd'hui un vernis inédit et un niveau de détail salvateur (surtout sur les gros plans) qui nous font plus que jamais apprécier la prouesse technique réalisée à l'époque par Spielberg et ses équipes. L'impression de réalisme est décuplée et les nombreuses scènes de nuit du film se révèlent plus lisibles que jamais.

 

Cependant, tout n'est pas si rose. L'effet loupe de la 4K fait ressortir de manière assez évidente certains effets spéciaux, notamment le troupeau de brontosaures dans la prairie, comme sortis d'un calque superposé à l'image un peu vieillot et, disons‑le, flou. Une impression que l'on retrouve à quelques reprises et qui suffit à mitiger notre emballement. Que l'on se rassure, les scènes de nuit prédominent et elles sont très belles (merci là encore au HDR et aux merveilleux animatronix de l'équipe de Phil Tippett). Certains effets spéciaux passent aussi très bien la nuit, même sous pluie diluvienne. 

 

On apprécie également les détails nouveaux comme les reflets des parties métalliques d'une paire de Ray‑Ban par exemple, qui ont immédiatement pour effet de donner un coup de jeune au film avec des touches de lumière éclatantes. Les teintes rouges sont également plus pêchues, plus modernes. Au final, sans doute pas un rendu 4K Ultra HD dernier cri mais compte tenu de l'âge du film et de son contenu riche en effets spéciaux, le résultat fait globalement plaisir à voir.  

8
10
son

Une piste VO DTS:X (ou DTS‑HD MA 7.1 pour ceux qui ne sont pas équipés d'un amplificateur idoine) d'une efficacité, d'une ampleur et d'une musculature redoutables. Les basses sont sculpturales, les hurlements du T‑Rex vous arrachent les tympans et la musique de John Williams est d'une beauté et d'une envergure incroyables. C'est riche, enlevé, brillant avec une présence encore plus dense comparé au Blu‑Ray disponible en DTS‑HD HR 7.1. Splendide !

 

La VF apparaît bien pâle à côté. Mais c'est un moindre mal, les doublages n'étant vraiment pas à la hauteur, le film gagne énormément a être visionné en VOST.

0
10
bonus
- Aucun

N'ayant pas reçu la version Blu‑Ray classique qui accompagne le disque 4K UHD, impossible ici de les lister, encore moins de les noter.

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