Blade Runner
Inspiré d'une nouvelle de Philip K. Dick, Blade Runner marque en 1982 une étape importante du cinéma de science‑fiction américain. Trois ans après Alien, Ridley Scott signe un film magistral qui fixera la plupart des codes esthétiques du genre (repris dans Matrix, Le cinquième élément, Dark City et bien sûr magnifiés dans le Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve).
Los Angeles, 2019. Deckard (Harrison Ford) est un Blade Runner, un policier dont la mission consiste à traquer et à éliminer les Répliquants, des êtres artificiels à la durée de vie très brève. Quatre d’entre eux vont tenter de se dresser contre le cours des choses et partir en quête de leur véritable identité.
Pour la petite histoire, Warner organise en 1982 une projection‑test quelques jours avant sa sortie qui provoque des réactions plutôt négatives de la part du public. L’histoire est jugée incompréhensible, la fin trop ambiguë (Rachel disparaît dans un ascenseur et nous laisse dans le néant quant à sa relation avec Deckard). Ridley Scott s’exécute et opère les remaniements (fin, rêve de la licorne...). Sept ans plus tard, en 1989, un cinéma de Los Angeles demande au studio de lui prêter une copie du film. Étourderie ou bien préméditation, c’est une copie originale ‑d’avant la projection‑test‑ qui est livrée. C’est un succès et Warner sort en 1991 la version voulue par Ridley Scott.
Passé l'éblouissement provoqué par l'inventivité visuelle du film, Blade Runner soulève une question plus profonde sur la nature réelle de l'humanité. Un chef‑d'œuvre présenté ici pour la première fois dans une version Final Cut 4K. À se procurer d'urgence pour un prix dérisoire compte tenu de la Bible proposée (7 heures de bonus, les multiples versions du film et bien sûr l'indispensable disque 4K).