par Paco Altura
18 septembre 2017 - 21h24

Les gardiens de la galaxie Vol.2

VO
Guardians of the Galaxy Vol.2
année
2017
Réalisateur
InterprètesChris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Michael Rooker, Kurt Russell, Karen Gillan
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Les Gardiens de la galaxie Peter Quill, Gamora, Drax, Rocket et bébé Groot réussissent avec brio une mission périlleuse confiée par les Souverains. Mais un larcin de Rocket entraîne la colère de leurs employeurs et la fuite du groupe. Les Gardiens échappent à leurs poursuivants, mais leur vaisseau est en morceaux. Un homme étrange se présente à eux : il s’appelle Ego, affirme être le père disparu de Quill et prétend être… un dieu ! Pendant que Quill digère les nouvelles, Yondu, son ex‑associé, capture Rocket et bébé Groot pour le compte des Souverains.

 

Cette seconde aventure des Gardiens de la galaxie mise pour l’essentiel sur ce qui avait fait le succès, et le charme du premier opus. Beaucoup d’autodérision, des répliques qui claquent, des séquences spectaculaires et une playlist de musiques vintage.

 

Le démarrage et la conclusion du film sont menés tambour battant avec de vraies audaces visuelles consistant à filmer des scènes isolées tout en suggérant une apocalypse d’action à proximité. Pour ne pas spoiler, c’est le cas notamment au tout début du film, lors du générique. L’image est centrée sur bébé Groot qui danse tandis qu’en arrière‑plan les Gardiens sont embringués dans une castagne mémorable avec un monstre intersidéral.


La méthode est assez intrépide et savoureuse. Mais ce genre de facétie visuelle doublée de punchlines extrêmement drôles et d'effets spéciaux classieux ne cachent pas une conséquente baisse de rythme à mi‑parcours. La nature même d'Ego, son plan et ses secrets sont en effet assez complexes à comprendre. Et imposent donc de longues, très longues explications. Le personnage est effectivement original ‑et très bien incarné par Kurt Russell‑ mais cet interminable tunnel illustratif freine l’élan du film. On peut aussi apprécier que des personnages montent en puissance. Drax, le colosse psychopathe constitue un savoureux faire‑valoir avec ses réflexions ineptes, mais la chose se fait un peu au détriment de Quill, pourtant héros du récit, beaucoup plus effacé que dans le premier opus.


Cet important trou d’air sera peut‑être pardonné grâce à un final mené à très vive allure et à la survenue d’un coup de théâtre émouvant entre deux personnages clés de la saga.

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4k
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Guardians of the Galaxy Vol.2
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
06/09/2017
image
1 UHD BD-66 + 1 BD-50, 135', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital Plus 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais TrueHD 7.1
Anglais Dolby Digital Plus 7.1
Anglais Audiodescription
Espagnol Dolby Digital Plus 7.1
Allemand Dolby Digital Plus 7.1
Québécois Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand, espagnol
10
10
image

Bingo ! Voici la meilleure démo 4K du moment. Bien joué pour le tout premier 4K Ultra HD Blu‑Ray de Disney. Le film semble avoir été tourné (caméra Red Weapon Dragon capable de résolution 8K mais intermédiaire numérique 2K ici) pour exploiter toutes les caractéristiques du HDR10, de la brillance à la luminosité en passant par le contraste et l'éclat des couleurs. 

 

Et ça commence fort dès le générique d'ouverture avec la typo néon dévoilant le casting dans de beaux halos bleu vif. Le décor cartoonesque et chatoyant du film prend vite le relais pour un effet explosif qui ne nous quittera plus jamais.  

 

Qu'il s'agisse des ralentis somptueux, de la précision de l'image dans son entièreté (pas un recoin n'est laissé de côté), de la déco bling‑bling des Souverains ou de la beauté des galaxies et leurs nébuleuses, on est comme hypnotisés par tant de force et de puissance dans les couleurs et le réfléchissement de la lumière. Il n'y a qu'à voir le balayage rouge tomate des cheveux de Gamora en 4K (plutôt ketchup en Blu-Ray) pour se faire une petite idée. Idem pour les blancs, étincelants. Et les noirs, dégradés à l'infini dans leurs moindres nuances. Sans compter l'étendue du spectre des couleurs qui se déploie à l'écran. Tout est plus nuancé qu'en Blu-Ray, plus détaillé, plus subtil, plus pêchu.

 

Au final, un véritable arc‑en ciel de tous les instants que l'on doit autant au gamut étendu pour les couleurs qu'au HDR10 pour la force du moindre rayon lumineux. Le travail mis en œuvre par l'équipe du film, les améliorations sur les textures, les peaux et les matières par rapport au premier film sont palpables pour un ensemble profond, brillant, jouissif.

10
10
son

VO Dolby Atmos ou VO TrueHD 7.1, vous en aurez pour votre argent. Avec sa sélection musicale délicieusement vintage, ses combats héroïques et ses scènes clownesques, le film de Gunn regorge d'occasions de laisser parler les créations sonores de l'équipe comme le score de Tyler Bates. C'est fun, débridé, équilibré et totalement addictif. Plus encore qu'en DTS-HD Master Audio (Blu-Ray classique).

 

À commencer par les nombreuses scènes d'action dans l'espace, profitant en Dolby Atmos d'une ouverture sonore qui étonnera même les plus blasés, qui ne pourront que s'incliner devant autant de profondeur, de densité et de détails dispersés tout autour d'eux. Les oreilles sont attirées à droite, à gauche, en bas et en haut. Tout est précis, hyper‑dynamique et clair à la fois.

 

L'évasion des Gardiens fait partie des morceaux de bravoure, tout comme le fight entre Nebula et Gamora. Deux grands moments à suivre à la trace dans la pièce avec une précision d'enfer. Chaque action à l'écran est délicieusement amplifiée au niveau acoustique : les tirs, les déplacements, les cris, les explosions, les échos… on n'a rarement entendu aussi immersif. Et dans tout ce délire cosmique, les dialogues éclosent comme des fleurs. Le pied.

5
10
bonus
- Commentaire audio de James Gunn
- Intro de James Gunn sur le film
- Making of : dans la peau du réalisateur, la musique, les effets visuels, le casting (38')
- Clip interprété par The Sneepers et David Hasselhoff (3')
- Bêtisier (4')
- Quatre scènes coupées (5')
- Blu-Ray du film et bonus

Pas de bonus sur le disque 4K Ultra HD Blu‑Ray, tous regroupés sur le Blu‑Ray classique. L'occasion d'enfourner la galette et de se rendre compte du gain qualitatif opéré au niveau de l'image sur le premier même si le second reste de très très haut vol. Le commentaire audio est définitivement l'autre bonne raison : vous ne trouverez pas plus enjoué sur le marché. 

 

 

 

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