Life : origine inconnue
En mission dans l’espace, les membres de Station spatiale internationale font une découverte exceptionnelle : la confirmation d’une vie extraterrestre sur la planète Mars. Une fois le micro‑organisme, baptisé Calvin, introduit dans le vaisseau, ses passagers se mettent à redouter le pire.
L’aventure intersidérale proposée par Daniel Espinosa, réalisateur d’origine suédoise détaché à Hollywood, pioche autant dans le summum du cauchemar outer space Alien (Ridley Scott, 1979) que le postulat d’une défaillance technique qui consistait à amenuiser l’espérance de vie du docteur Stone et de l’astronaute Kowalski dans Gravity (Alfonso Cuaron, 2013). Des références assumées, lesquelles prennent même une tournure ludique dans la bouche d’un enfant interrogé en duplex depuis la Terre. Son corps composé de milliards de cellules microscopiques, il demande naïvement au commandant Golovkina (Olga Dykhovichnaya) s’il ne porterait pas un alien.
Comme à l’accoutumée en huis clos inhospitalier, le plan de survie échoue entre les mains des plus téméraires ‑Jake Gyllenhaal/Rebecca Ferguson, très bons‑ après que le reste de l’équipage ait succombé aux attaques pernicieuses d’une cellule inoffensive muée en ennemi tentaculaire et gélatineux (référence à Alien de nouveau, quoique plombé par le numérique).
Une série B sophistiquée mais sans prétention, laquelle ne manquera pas de nous dérouter à l’occasion d’un twist cruel mais sacrément bien envoyé au large de la planète Terre.