par Carina Ramon
30 août 2016 - 16h12

Gods of Egypt

année
2016
Réalisateur
InterprètesNikolaj Coster-Waldau, Gerard Butler, Brenton Thwaites, Geoffrey Rush, Elodie Yung
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Il y a des films qui semblent arriver trop tard (après 300, après Prince of Persia : les sables du temps, après Le choc des titans, après Exodus…), qui ne parlent à personne (du moins pas à la presse qui a descendu le film en flèche), qui recyclent les comédiens spécialistes du genre ou trop à la mode (Gerard Butler, alias Mr Gros Bras, Nikolaj Coster‑Waldau, Monsieur Game of Thrones), en bref, qui partent avec une enclume aux pieds. Et puis il y a le public, si ce n'est curieux, avide de blockbusters tout frais.

Énorme succès aux USA, scorant comme jamais en vidéo, le Gods of Egypt d'Alex Proyas (réalisateur perdu depuis Dark City en 1998 et I, Robot en 2004) est en fin de compte une bonne surprise. Trois raisons. Un : lorgnant plus du côté du film d'action fantasy que du péplum, Gods of Egypt ressemble à un gros Indianna Jones exotico‑antique, ce qui n'est pas banal. Deux : Alex Proyas parvient à insuffler suffisamment d'humour, de couleurs et de poésie à son univers pour décoller du premier degré habituel et apporter un petit supplément d'âme salvateur. Trois : zéro temps mort, tout passe très vite, aussi bien le film que sa trace dans notre mémoire d'ailleurs.

Un drôle de mirage donc, mais qui saura contenter les amateurs d'aventures mythologiques prêts à se lancer sur la piste de deux Dieux et frères ennemis. Dépaysant !

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
17/08/2016
image
BD-50, 127', zone B
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 7.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Français Audiodescription
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
10
10
image
Un tournage hors norme, en 3D (test à venir dans nos colonnes) et entièrement sur fond bleu. Le résultat est loin de la mocheté attendue, bien au contraire. Le mot d'ordre soufflé par Proyas à ses équipes, « Planète Égypte », donne lieu à un univers coloré, luxuriant, parfois poétique et surtout pas aussi froid que la plupart des productions du même type (voir l'horrible Exodus). C'est très réussi, contrasté à souhait, flatteur pour la rétine et nos grands écrans. Un morceau de démo parfait pour cette rentrée.
10
10
son
Il y a comme un hommage appuyé au Lawrence d'Arabie de David Lean dans le thème du compositeur Marco Beltrami. Mis à part cela, on apprécie l'activité Surround back en 7.1, la richesse des bruitages, la précision de l'ensemble sans aucune agressivité, la pression des basses (on tutoie en permanence les 7 Mbps de débit) et la matière sonore de chaque séquence. Encore une super démo. Même en stéréo, vu le niveau d'excellence, ça passe plutôt bien.
7
10
bonus
- Une vision divine, créer un film d'action fantasy (13')
- Casting (10')
- Costumes et maquillage (11')
- Le tournage (12')
- Une bataille pour l'éternité (11')
- Effets spéciaux (10')
- Deux scènes coupées (5')
Un même sujet découpé en plusieurs modules, technique ayant pour but de rendre le tout plus digeste. Toutes les facettes de la production sont abordées : tournage en Australie, effets spéciaux, technique du fond bleu, choix de la prévisualisation complète du film avant tournage (au lieu du traditionnel story‑board), implication des comédiens, chorégraphies, répartition des tâches, casting, costumes et maquillage. Le plus intéressant étant sans aucun doute le premier (« Une vision divine »). On y voit toute l'équipe soudée autour d'Alex Proyas qui a tonné le ton du film en une seule évocation : « Planète Égypte ».
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