Seul sur Mars
Au cours d'une mission spatiale habitée sur Mars, l'astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort et abandonné sur place par son équipage. Malgré la tempête, le bougre a survécu et se retrouve seul sur cette planète hostile à 225 millions de kilomètres des premiers secours. Avec de maigres provisions, il ne doit compter que sur son ingéniosité pour survivre et trouver un moyen de prévenir la Terre qu'il est encore vivant. Une fois la nouvelle confirmée, la Nasa va tenter d'organiser une mission de sauvetage...
Trente-six ans après Alien, le huitième passager, Ridley Scott nous offre un nouveau survival spatial sur fond de fascinants paysages désertiques (contrairement à Exodus, le précédent film de Scott bourré d'effets spéciaux hyper‑laids, Seul sur Mars fait profil bas de ce côté‑là). On pense évidemment aux références du genre que sont Gravity et Interstellar, mais Ridley Scott avec Seul sur Mars lorgne davantage du côté de Daniel Defoe et son Robinson Crusoe (immortalisé au cinéma par Tom Hanks dans Seul au monde). Soit une version plus accueillante de l'espace.
On devine d'ailleurs assez rapidement l'issue du film, la seule incertitude résidant finalement dans les moyens mis en œuvre par la Nasa pour tenter de récupérer son héros national. Un Matt Damon sympa et débrouillard au possible, jamais à cours d'idées improbables (il faudra être indulgent). Mais qu'à cela ne tienne, on passe malgré tout un bon moment. Impossible d'ailleurs de sortir de la séance sans se dire que l'être humain est capable d'une ingéniosité insoupçonnée dès lors que sa survie est menacée.