Jurassic World
Nous revoilà donc à Isla Nublar, au large du Costa Rica, pour une nouvelle visite du parc à dinosaures imaginé au début des années 90 par John Hammond. Rebaptisé Jurassic World, ce zoo gigantesque abrite aujourd'hui plusieurs espèces de dinosaures et accueille des milliers de visiteurs chaque année. Mais pour contenter le public, le laboratoire génétique du parc a donné naissance à une nouvelle espèce de dinosaures : l'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié qui va évidemment semer la terreur dans le parc...
On prend les mêmes et on recommence. Revoici donc deux gamins livrés à eux‑mêmes au milieu de dinosaures déchaînés, auxquels un dresseur de raptors et une femme BCBG vont venir en aide.
À défaut d'être innovant, Jurassic World offre son petit lot de poursuites reptiliennes auquel la 3D a apporté un chouïa d'amplitude au cinéma. Il en résulte un pop‑corn movie sans magie ni prétention, pas vraiment déshonorant, ni franchement convaincant.
Reste la musique de John Williams, des effets spéciaux corrects (même si les dinosaures de Steven Spielberg faisaient presque plus « vrai »), une amusante attaque de ptérodactyles (mais pas autant que celle de Jurassic Park 3) et la présence (pour le fun) d'Omar Sy.