Un homme idéal
Mathieu (Pierre Niney), 25 ans, espère qu'un jour les manuscrits qu'il envoie aux maisons d'édition finiront par être publiés. En attendant, il travaille comme déménageur dans la société de son oncle. Un jour, il tombe sur le récit d'un vieil homme solitaire tout juste décédé. Les mémoires d'un vétéran de la Guerre d'Algérie... Après une vague hésitation, il décide de recopier le récit et de se l'approprier sous le titre Sable noir. Le succès est immédiat. Mais avec lui arrivent aussi les ennuis...
Énième film sur l'imposture, le mensonge et la quête de gloire d'un écrivain, Un homme idéal est truffé d'approximations et de rebondissements rocambolesques, ce qui finit par nuire sévèrement à sa crédibilité. On veut bien qu'un jeune auteur recopie mot pour mot le journal intime d'un mort, qu'il soit sujet à des problèmes financiers et à la pression de son éditeur qui attend un second manuscrit depuis trois ans, mais l'apparition du maître‑chanteur, le vol de pistolets et les meurtres, c'est trop.
Difficile toutefois de reprocher quoi que ce soit à Pierre Niney, impeccable dans le costume de cet imposteur, et à Yann Gozlan qui réussit à rendre particulièrement stressante la spirale criminelle de la seconde partie de son film. Difficile à avaler, mais plutôt bien fichu.