Martyrs
Un jour, une jeune femme débarque chez une famille réunie autour de la table du petit-déjeuner et abat un à un tous ses membres. Pour le moins traumatisée, elle appelle au secours son amie d'enfance et lui explique que ces gens-là étaient responsables de tous ses malheurs. En fouillant la maison, elles découvrent bientôt une jeune femme au corps mutilé, retenue prisonnière et torturée depuis plusieurs mois.
On reprochait à Saint-Ange d'être un peu trop gentil, on ne pourra pas en dire autant de Martyrs. Sordide et vomitif du début à la fin, le film enterre Saw et Hostel en deux coups de pelleteuse. Hyper-sanglant, brutal, violent, sombre, dérangeant et sacrément pervers, Paul Laugier n'y va pas par quatre chemins pour s'interroger sur le concept du « martyr » et sur... Chut, impossible d'en dire davantage sous peine de ruiner le twist final.
Mais trop, c'est trop. Martyrs reste au fond une petite production très malsaine.