- Version cinéma ou Director's Cut (VOST uniquement) en 4K UHD
- Version cinéma en Blu-Ray
- Introduction par le réalisateur David Twohy (Blu-Ray 1)
- Making of (Blu-Ray 1)
- Carnet de voyage de John Chase (Blu-Ray 1) (5')
- Gros plan sur le développement du dessin animé Les chroniques de Riddick : Dark Fury (Blu-Ray 1)
- Exploration visuelle de l'univers du film (Blu-Ray 1)
- Aperçu des Chroniques de Riddick (Blu-Ray 1)
- La soirée Pitch Black de Raveworld (Blu-Ray 1)
- Le jeu vidéo (Blu-Ray 1)
- Commentaires audio de Vin Diesel, Cole Hauser et David Twohy (sous-titré) (Blu-Ray 1)
- Commentaires audio de David Twohy, du producteur Tom Engelman et du superviseur des effets spéciaux Peter Chiang (sous-titré) (Blu-Ray 1)
- Au milieu des ténèbres par Julien Dupuy (Blu-Ray 2) (35')
- Analyse de séquence par Julien Dupuy (Blu-Ray 2) (12')
- À la tombée de la nuit : les coulisses de Pitch Black (exclusif 4K) (24')
- Le parcours de Jackie (exclusif 4K) (12')
- L’ultime combat de Shazza (exclusif 4K) (7')
- La cryogénisation (exclusif 4K) (13')
- Traitement sans blanchiment (exclusif 4K) (11')
- Le son originel (exclusif 4K) (11')
- Affiche du film (exclusif 4K)
- Réplique du dossier de presse de l’époque au sein du livret (exclusif 4K)
Cette édition Culte limitée reprend 100% des bonus déjà connus (dont les commentaires audio) mais ajoute une belle série de nouveaux focus, en particulier l'analyse en deux temps de Julien Dupuy. Le critique ciné revient sur les débuts assez méconnus de David Twohy, ex‑script doctor très efficace qui a notamment travaillé sur Waterworld et souhaitait plus que tout passer à la réalisation. Dupuy loue l'originalité nichée dans tous les recoins du film, son réalisme assez malin dans une ambiance de SF irréelle, et le soin accordé aux personnages.
On en apprend plus, toujours dans les nouveaux bonus, sur le procédé qui a permis d'installer cette ambiance visuelle si spéciale. Un procédé rarement utilisé car « endommageant » de manière irréversible la pellicule originale 35 mm en se passant des trois étapes du blanchiment afin de débarrasser la bande de son nitrate d'argent. L'argent toujours en place diffuse alors les couleurs et la lumière par halo (effet de blooming) pour un résultat diffus très troublant.
Tourné en partie en Australie avec le directeur photo de Mad Max (la filiation est réelle entre les deux films), on apprend de la bouche même de Twohy que 85% à 90% du film a été capté en studio. Enfin, le compositeur Graeme Revell explique son travail d'épure et de création compte tenu du petit budget du film, le privant de toute manière d'orchestre pour jouer sa partition.
Avec l'affiche et le livret, une édition tout à fait complète qui ne se moque pas de son public et à la hauteur des retrouvailles avec ce film aujourd'hui encore captivant.