Iron Man 3
Après Wolverine : le combat de l'immortel et en attendant Thor : le monde des ténèbres (le 30 octobre en salles), voici le troisième volet des aventures d'Iron Man, l'un des super‑héros Marvel les plus appréciés du public français.
Sauf que malgré la très bonne fréquentation en salles (plus de 4 millions d'entrées), cet Iron Man 3 a fait de nombreux déçus. Certes, il surpasse le ratage total d'Iron Man 2, mais il fait beaucoup moins bien que le premier Iron Man. Beaucoup ont en effet pointé du doigt le manque d'inspiration, le côté brouillon des scènes d'action et les lacunes de ce nouvel épisode, sans parler de l'absence d'efficacité de la 3D.
Tony Stark a pourtant toujours la forme et du répondant. Et ça commence même plutôt bien sur fond de menace terroriste, de kidnapping (Pepper Potts est mal barrée) et de complot ourdi par un méchant d'envergure. Seulement, Shane Black et son co‑scénariste décident au mitan du film de tout flanquer par terre avec un virage à 180 degrés. Le bad boy se révèle finalement ridicule, les dialogues deviennent de plus en plus poussifs et l'intrigue perd tout son intérêt quand on comprend que tout à chacun peut enfiler l'armure d'Iron Man. Le héros, ainsi désincarné, n'est plus.
Pourquoi un tel succès alors ? Sans doute pour le charisme indéniable de Robert Downey Jr, le déluge d'action, le feu des explosions et l'attrait de la 3D (pourtant pas terrible).
La franchise déçoit, une fois de plus. De trop ? L'avenir le dira.