Dreamgirls
Grandiose ! Il n’y a qu’un mot pour qualifier le spectacle mis en scène et en musique par Bill Condon.
Plus de deux heures de musique et de chanson, aucun temps mort, de rares séquences dialoguées, une avalanche de hits et une facture visuelle époustouflante. Tout cela pour raconter l’histoire des « Dreamettes ».
Trois copines qui, depuis toujours, rêvent de devenir chanteuses. Lors d’un concours, elles sont repérées par un petit manager local (Jamie Foxx), qui les engage comme choristes pour accompagner la vedette du moment, James « Thunder » Early (Eddie Murphy). Rapidement, les trois jeunes femmes prennent du galon et commencent à se produire seules sur scène. Mais les ambitions de leur manager et les dissensions internes finissent par mettre à mal leur amitié.
Une impressionnante success story filmée et montée avec maestria, évoquant en toile de fond la sortie de la musique afro-américaine du ghetto dans lequel elle était cantonnée au début des années 60. Lointainement inspiré de la carrière de Diana Ross et des Supremes, Dreamgirls, magnifiquement interprété par Beyoncé Knowles et ses acolytes (notamment Jennifer Hudson dans le rôle de la téméraire Effie White !), bénéficie d’un tempo irréprochable et se paie le luxe de véhiculer de petits messages politiques en souvenir de la lutte pour la parité homme-femme.
Spectaculaire et envoûtant du début à la fin.