Die Hard : belle journée pour mourir
Après James Bond qui, dans Skyfall, avait du plomb dans l'aile et ne parvenait plus à tirer tout à fait droit, c'est John McClane qui commence à se sentir fatigué.
Après s'être réconcilié avec sa fille dans Die Hard 4, voici que papy McClane embarque pour Moscou afin de faire la paix avec son fils, qu'il n'a pas vu depuis plusieurs années. Sauf que le fiston est un agent de la CIA embarqué dans une drôle d'histoire mafieuse et que des hordes de tueurs russes sont à ses trousses. Papounet McClane va dès lors tout faire pour lui prouver que ses méthodes de bourrin à l'ancienne ont parfois du bon. Yippie‑Kay pauvre con !
Entre une improbable et beaucoup trop longue poursuite en voiture dans les rues de Moscou en ouverture, des fusillades à tout‑va, des plongeons de haut vol à travers des verrières et des explosions fumeuses à Tchernobyl, le flic au célèbre débardeur troué fait finalement la paix avec son fils. Reste que si le quota de scènes d'action est largement atteint, on se demande s'il y avait quelqu'un aux commandes du scénario.
Du bon gros blockbuster à pop‑corn comme on les aime, plein de sueur, de bruit et de fureur.