Massacre à la tronçonneuse
Basée sur des faits réels qui inspirèrent Tobe Hooper en 1974 pour le film original éponyme, mais aussi Jonathan Demme pour le serial‑killer du Silence des agneaux, cette version nous entraîne de nouveau dans le sillage d'une bande de cinq jeunes gens isolés au milieu de nulle part, pris au piège par une famille de rednecks cannibales.
Le film de Tobe Hooper étant le modèle absolu du genre, on comprend difficilement cette resucée lavée de tout le sang et toutes les tripes de l'original. Toujours est‑il qu'esthétiquement, c'est une véritable réussite. Filtrage des couleurs, ambiance glauque à souhait et trogne pas possible de Leatherface aident à tenir jusqu'au bout, histoire de découvrir comment Nispel a mis en scène la fuite de l'ultime survivante de cette boucherie.
Au final, et malgré une baisse d'intensité dans la seconde partie du film, ce Leatherface lifté constitue un honnête remake à destination des jeunes générations, fans de la jolie Jessica Biel, désormais Madame Justin Timberlake à la ville.